Détails :
Auteur : Mathou et Sophie Henrionnet
Nombre de pages : 208
Editions : Delcourt
Genre : Contemporain
Résumé :
Au décès de sa soeur, Anouk, trentenaire parisienne, devient la
tutrice de Colette, sa nièce de 7 ans. Alors que la jeune femme craint de se
faire dévorer par cette responsabilité imprévue qui bouleverse son quotidien,
la petite fille bouscule toutes ses certitudes
Mon avis (publié également sur le site Mobilis) :
Mathou et Sophie Henrionnet, deux auteures-dessinatrices angevines, se sont réunies autour d’un ouvrage commun, Et puis Colette.
Au décès de sa soeur, Anouk, trentenaire parisienne, devient la tutrice de Colette, sa nièce de sept ans. Alors que la jeune femme craint de se faire dévorer par cette responsabilité imprévue qui bouleverse son quotidien, la petite fille bouscule toutes ses certitudes. Nous voici partis faire la connaissance de Colette, adorable petite fille de sept ans qui vient de perdre sa maman. Dispositions légales obligent puisque le papa ne l’a pas reconnu, c’est la tante de Colette qui devient responsable. Mais comment devenir responsable d’un enfant lorsqu’on ne le connait pas plus que ça, que la vie vient de vous arracher un être cher et qu’il faut composer avec sa vie d’avant pour s’inventer une vie de demain ?
C’est un ouvrage qui pourrait tomber dans le cliché du “tout va mal mais tu verras ça finira bien”. Effectivement certaines actions sont prévisibles puisque le début de l’histoire est si dur que les conséquences à suivre ne peuvent être plus sombres qu’elles ne le sont déjà.
Cependant, l’originalité du livre tient plutôt au fait que les couleurs et les dessins de Mathou ont permis de donner au texte une dimension plus légère et ce n’est pas un mal.
C’est très triste ce qui arrive à Colette, elle n’a que sept ans. Mais à sept ans tout est encore possible et c’est cet avenir qu’il faut inventer ! Profitons de l’innocence (certes un peu fébrile au début) de cette enfant pour avancer.
J’ai donc trouvé cela plutôt constructif d’axer l’histoire sur le devenir d’Anouk et de Colette. Et cela emmène notre réflexion vers des interrogations telles que : que ferions-nous si cela nous arrive ? serait-on à la hauteur de l’événement ? quelle place laisse-t-on aux sentiments ? quel avenir veut-on construire ?... La mise en illustration est le reflet de nos deux auteures, des couleurs chaleureuses, des dessins aux formes plutôt arrondies, des paroles franches mais diplomates…
C’est un ouvrage qui pourrait tomber dans le cliché du “tout va mal mais tu verras ça finira bien”. Effectivement certaines actions sont prévisibles puisque le début de l’histoire est si dur que les conséquences à suivre ne peuvent être plus sombres qu’elles ne le sont déjà.
Cependant, l’originalité du livre tient plutôt au fait que les couleurs et les dessins de Mathou ont permis de donner au texte une dimension plus légère et ce n’est pas un mal.
C’est très triste ce qui arrive à Colette, elle n’a que sept ans. Mais à sept ans tout est encore possible et c’est cet avenir qu’il faut inventer ! Profitons de l’innocence (certes un peu fébrile au début) de cette enfant pour avancer.
J’ai donc trouvé cela plutôt constructif d’axer l’histoire sur le devenir d’Anouk et de Colette. Et cela emmène notre réflexion vers des interrogations telles que : que ferions-nous si cela nous arrive ? serait-on à la hauteur de l’événement ? quelle place laisse-t-on aux sentiments ? quel avenir veut-on construire ?... La mise en illustration est le reflet de nos deux auteures, des couleurs chaleureuses, des dessins aux formes plutôt arrondies, des paroles franches mais diplomates…
Un livre qu’on lit facilement et qu’on garde comme un doudou !
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