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jeudi 5 octobre 2017

Quelqu'un à qui parler




Détails :

Auteur : Cyril Massarotto
Nombre de pages : 269
Editions : XO
Genre : Contemporain


Résumé :
Samuel fête ses trente-cinq ans, seul face à des assiettes vides. La déprime est proche. Il attrape alors son téléphone mais réalise qu'il n'a personne à qui parler. Soudain, un numéro lui revient en mémoire : celui de son enfance et de la maison du bonheur familial depuis trop longtemps disparu. Tiens, et s'il appelait ? À sa grande surprise, quelqu'un décroche. Et pas n'importe qui : c'est à lui-même, âgé de dix ans, qu'il est en train de parler ! Mais que dire à l'enfant que l'on était vingt-cinq ans plus tôt ? Finalement, chaque soir, à travers ce téléphone, Samuel va s'interroger : l'enfant que j'étais serait-il fier de ma vie ? Aurait-il vraiment envie de devenir l'adulte que je suis aujourd'hui ? Ne l'ai-je pas trahi en renonçant à mes rêves ? Grâce à ce dialogue inattendu et inespéré, Samuel va, peu à peu, devenir acteur de sa vie. Et avancer, enfin !



Mon avis :


Mettre mon avis sur ce livre équivaut à révéler un peu de ma vie et je ne sais pas si c'est la meilleure manière de vous parler de ce roman...

Pourtant lire Cyril Massarotto c'est l'assurance de lire un livre qui, bien qu'en apparence soit doux et soyeux, vous happe pour vous livrer un message profondément marquant !

Ce livre ne déroge pas à la règle.

Et puis tant pis...je me lance.

Je suis partie dans ma lecture bille en tête en sachant pertinemment que j'allais me prendre une claque ! Mais j'ai même pas eu peur.

La claque elle vient pas tout de suite. D'abord on découvre Samuel, jeune homme plutôt posé quoiqu'un peu déprimé en ce jour d'anniversaire. Lui vient l'idée saugrenue de composer le numéro du domicile familial de ses jeunes années et surtout la surprise est de taille quand au bout du fil un petit garçon répond.

C'est là toute la singularité de Cyril Massarotto car à aucun moment on se dit qu'il nous embarque dans une histoire bizarre...non on suit volontiers Samuel et ses péripéties.

Et THE CLAQUE débarque quand au fil des conversations avec son "moi d'il y a 25 ans" on se dit en même temps "et moi, si j'appelais ça donnerai quoi ?".

Bon, peut-être que pour beaucoup de lecteurs le numéro du domicile parental n'a pas changé mais malgré tout, votre tête elle ressemblerait à quoi si c'était vous qui répondiez avec votre petite voix fluette de vos 10 ans ?

Moi la mienne, elle ressemblerait surement à un grand sourire...celui d'avant la tempête car la claque majestueuse que m'a filé Cyril elle se tient là...qu'est-ce que je pourrais dire à mon "moi de 10 ans" pour que je retraverse sans trop de dégâts cette immense période où ma seule question était "pourquoi ma sœur n'est plus là ?".

Tout au long du livre ce n'est pas Samuel que j'ai suivi, c'est moi !

Cyril a touché le point sensible chez moi si bien que son livre je l'ai englouti et en le refermant j'ai eu les yeux humides et le sourire jusqu'aux oreilles !

L'autre question que pose notre enfant intérieur avec ce livre, c'est "alors ça fait quoi de renoncer à ses rêves ?" et celle-là elle fout les jetons...et oui, messieurs dames, avec ce roman vous allez en prendre plein vos mirettes et vous ne pourrez plus reculer, il va falloir affronter ce gosse qui vous jette de temps en temps un souvenir en tête. Juste pour voir si vous saurez prendre au vol ce signe que vous envoie le temps ! (c'en est d'ailleurs un si je publie mon avis aujourd'hui, c'est la ste Fleur ;) )

Cyril est un transmetteur d'espoir et d'optimisme. Son livre viendra à vous quand il sera temps, c'est obligé ! Et si vous croyez pouvoir lui échapper, détrompez-vous ! Cyril a mis juste ce qu'il faut pour vous attirer...ce téléphone orange, ça vous dit rien ?


Allez on en reparle après votre lecture !


Quelques infos sur l'auteur




Né en 1975, Cyril Massarotto vit à côté de Perpignan.
Il a longtemps écrit des paroles de chansons pour son groupe, Saint-Louis, avant de se sentir à l’étroit dans l’exercice. Il passe donc à la vitesse supérieure en 2006, et se lance dans l’écriture. Un an plus tard, alors qu’il surfe sur le net dans un bain bien chaud, une phrase résonne dans sa tête : « Dieu est un pote à moi ». Il sait alors qu’il tient son roman. Un premier roman hilarant, sensible et juste, qui a tout simplement le goût de la vie.
Instituteur puis directeur d’une école maternelle, Cyril Massarotto a décidé en 2008 de se consacrer à l’écriture et à la musique.



dimanche 25 janvier 2015

La petite fille qui aimait la lumière

Pour commencer 2015, j'ai fait ma toute première lecture commune avec Nathalie Vanhauwaert.

Nous avons choisi de lire "La petite fille qui aimait la lumière" de Cyril Massarotto. Je connaissais l'auteur pour avoir lu Dieu est un pote à moi. Ce livre était depuis longtemps dans ma PAL mais je ne l'avais pas encore mis dans les livres à lire "prioritaires"...quel dommage !!!





Détails :

Auteur : Cyril Massarotto
Nombre de pages : 288 pages
Editions : Editions Pocket
Genre : Littérature Contemporaine


Résumé :

Barricadé dans sa maison au cœur d une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée. L'enfant ne parle pas, elle ne prononce qu'un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu'on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d'un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent. Cyril Massarotto explore avec toute la finesse et la profondeur à laquelle il nous a accoutumés depuis son premier livre, Dieu est un pote à moi, la relation filiale qui se noue entre ces deux êtres que tout oppose.


Mon avis : 

Ce livre est magnifique...il aborde un thème dur et délicat. Il est question d'une rencontre et la cohabitation improbables, en temps normal, entre un vieux monsieur et une petite fille. Ils seront contraints de se faire confiance s'ils veulent survivre.

Je ne pensais pas être happée par cette lecture car je ne m'attendais pas du tout à ce type de roman. En voyant la couverture j'avais comme première impression qu'il s'agirait d'un livre tout en légèreté. Et puis en lisant la 4ème de couverture quelque chose a changé dans ma perception de ce livre. Lorsque j'ai débuté la lecture je me suis dit que j'allais vite le lire pour pouvoir exprimer mon avis pour le 25 janvier comme prévu avec Nathalie. Je l'ai donc commencé à ma pause déjeuner et n'ai pu lire que quelques pages mais déjà je sentais naître en moi une impatience à le continuer...J'avais hâte d'être le soir pour pouvoir m'y remettre et là ça été un électrochoc...Je ne sais pas si ce sont les mots employés ou le style de narration ou les idées de l'auteur mais en tout cas je n'ai pu décrocher avant la fin (merci pour le réveil difficile du lendemain matin !!)

Ce roman est mon premier coup de cœur de l'année, facile me direz-vous car c'est le premier livre que je termine!! Il n'empêche qu'il laisse en moi l'empreinte d'un beau moment d'humanité et de croyance en la vie et l'être humain...Peut-être que j'ai été plus touchée par ce roman étant donné l'actualité de ce début d'année. En quelques jours on a tous perdus un peu de cette naïveté qui habite les citoyens des pays civilisés ou rien d'insensé n'arrive. On ne touche pas à la liberté d'expression dans un pays tel que la France.

En lisant ce livre maintenant j'ai réalisé que sans chacun de nous, le monde ne serait rien. Nous devons apprendre à vivre ensemble, nous sommes ou serons tous utiles à quelqu'un un jour ou l'autre. On ne doit pas craindre l'autre mais plutôt essayer de le découvrir...Cette histoire nous jette aussi à la figure la lâcheté humaine et les conséquences qu'elle peut avoir sur les générations.

Cette histoire nous rappelle également combien il est important d'écouter les "anciens". Leur expérience de la vie leur permet d'anticiper, de comprendre et de croire au monde. Nous avons besoin de leur lumière pour avancer, sans eux nous serions démunis face aux événements.

Je me souviens de mon grand-oncle qui a vécu la 2ème guerre mondiale et il faut voir comment il racontait ça. C'était un plaisir de l'entendre évoquer ce moment si particulier de sa vie parce qu'il le racontait non pas en jugeant mais en constatant l'Histoire.  Bien sur que ça le remuait d'en reparler mais s'il s'était tu comment aurions-nous pu imaginer ce passé qui l'a façonné comme beaucoup d'autres...

Que serait devenue Lumière sans Monsieur Papi ?

Allez je vous laisse filer vite chercher cette petite pépite chez votre libraire et vous m'en direz des nouvelles...


Voici le lien de l'article de Nathalie :