vendredi 30 novembre 2018

Crime glacé, une enquête de Piper Donovan




Détails :
Auteur : Mary Jane Clark
Nombre de pages : 270
Editions : L'Archipel
Genre : Thriller


Résumé :
A Hollywood, Jullian Abernarthy, fille du propriétaire de l'élégant Spa Elysium qui accueille toutes les célébrités de la région, fait appel aux talents de Piper Donovan afin qu'elle réalise la pièce montée de son mariage. Cette dernière doit pour cela passer une semaine sur place. Mais peu après son arrivée, un meurtre est commis. Les suspects sont nombreux.





Mon avis :
Mary Jane Clark, un nom qui résonnait à mes oreilles mais dont je ne savais rien. Effectivement, je n'avais lu aucun de ses ouvrages.

Alors, lorsque l'occasion s'est présentée j'ai sauté dessus.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre : avoir un peu / beaucoup / vraiment beaucoup peur ?

Donc j'ai été à la rencontre des personnages créés par l'auteure et notamment de Piper Donovan qui est la reine du gâteau !

Elle va aller mettre en oeuvre ses qualités auprès de la fille du propriétaire de l'Elysium, un spa luxueux pour le "grand" monde d'Hollywood.
Oui mais voilà, Piper va devoir affronter des événements tragiques au sein du spa et finalement c'est sa capacité d'enquêtrice qui va prendre le dessus.
De péripéties en rebondissements nous arriverons à la fin du roman avec l'impression d'avoir une nouvelle copine !

C'est un roman que j'ai lu avec plaisir car il n'y a rien de trop sombre pour moi.
J'aime les romans à suspens mais je n'aime pas quand les auteurs vont trop loin dans le noir. Je n'ai pas besoin d'avoir le détail des scènes d'horreurs...l'imagination se débrouille très bien toute seule.

Donc ce livre est une bonne surprise. Il y a tout un environnement que l'auteure a pris soin de créer et nous détailler et puis les personnages sont plutôt bien travaillés puisque j'imaginais très bien à quoi ressemblait chacun.

J'ai adoré la "double" enquête avec l'esthéticien Kyle car ce personnage amènera les femmes présentes à devenir moins naïves. Le thème autour de la violence faites aux femmes est donc abordé subtilement mais efficacement je trouve.

Evidemment on suit particulièrement Piper Donovan mais les autres personnages sont intéressants également car tour à tour ils passeront de suspects à victimes. J'ai eu des doutes à plusieurs reprises sur certains alors qu'en fait je me suis totalement trompée.

C'est un roman qui a sa place dans la catégorie suspens car l'intrigue est plutôt très bien menée même si les amateurs du genre y trouveront surement à redire en termes d'émotions fortes.

J'ai aimé que les chapitres soient courts et ainsi que l'ouvrage se lise vite car cela renforce l'impression de faire partie de l'équipe en place et d'être à côté de Piper à l'Elysium. C'est un ouvrage dont j'imagine très bien qu'il puisse faire l'objet d'une adaptation TV.

Une découverte de l'auteure très intéressante dont j'ai envie de lire d'autres livres !





Quelques infos sur l'auteur :





Mary Jane Clark est productrice au bureau new-yorkais de la chaîne d’information CBS News, où elle a commencé sa carrière en 1976 à l’issue d’études de journalisme et sciences politiques à l’Université de Rhode Island.
 Parallèlement à sa carrière, elle écrit des romans à suspense ; tous sont de grands succès de librairie. Chacun de ses thrillers a pour héroïne une journaliste de la chaîne d’information Key News.
 Mary Higgins Clark, son ex-belle-mère est l’une de ses plus ferventes admiratrices.
 Mère de deux enfants, Mary Jane Clark vit à New York

mercredi 28 novembre 2018

Harry Potter, un monde de magie




Détails :
Auteur : Collectif
Nombre de pages : 256
Editions : Gallimard jeunesse
Genre : Album / documentaire


Résumé :
Pour célébrer le vingtième anniversaire de la publication de Harry Potter à l'école des sorciers, les conservateurs de la British Library et autres experts, historiens, critiques littéraires et J. K. Rowling elle-même, vous emmènent au coeur des mythes, traditions et trésors qui ont inspiré l'auteur. Découvrez livres de sorts, manuscrits enluminés, globes célestes, créatures fabuleuses, objets venus des musées du monde entier, et illustrations d'artistes... ainsi que des brouillons, manuscrits et croquis issus pour la première fois de la collection personnelle de J. K. Rowling. Un parcours complet, visuellement fascinant, riche en commentaires éclairants.






Mon avis :
Harry Potter…
C'est vrai que je n'ai pas parlé de ma passion pour Harry Potter car lorsque j'ai découvert cet univers je n'avais pas le blog.





Harry Potter est une saga qui m'a totalement happée lorsque je l'ai découverte car j'ai trouvé un univers très très bien construit, avec des personnages tous travaillés psychologiquement sans que finalement une comparaison soit possible avec d'autres univers.


J'aime me replonger dans les livres où même les films car ils sont plutôt fidèles dans leur ensemble je trouve.


Ainsi, lorsque j'ai vu ce livre "Harry Potter, un monde de magie" j'ai été très intéressée tout de suite.


C'est un bel ouvrage "physique". La couverture est magnifique et les pages sont en papier glacé, avec de très belles illustrations, on a envie de caresser l'objet avant d'entrer dans le vif du sujet.


En ce qui concerne les textes, ce sont de vraies pépites. Des informations sur la construction de l'univers, sur ce qui a motivé l'auteure de la saga sont illustrées tout au long du livre. Ainsi revenir un peu plus dans l'univers de Harry Potter en associant de nouvelles informations m'a donné l'envie de relire les 7 volumes.


Des détails permettent d'expliquer les choix de l'auteure et aussi d'enrichir notre culture personnelle au sujet d'Harry Potter mais également sur la magie, l'art en général. Tout ne se lit pas d'un seul tenant puisque l'ouvrage est conséquent et qu'il s'agit d'un documentaire MAIS il permet de revenir régulièrement dans l'univers magique et ainsi de découvrir / d'apprendre ou de confirmer au fur et à mesure les données.


Je suis ravie d'avoir ce livre à la maison car c'est une mine d'or pour tout "harrypotterien" qui se respecte ;) et / ou voudrait migrer à Poudlard (tiens c'est une option que je devrais sérieusement envisager).


C'est un très beau livre à tous niveaux et je remercie infiniment les auteurs de cet ouvrage d'avoir pensé à associer leurs connaissances / expériences pour nous donner un tel résultat.




lundi 26 novembre 2018

Atelier d'écriture 10 - L'éphémère trace !









Chaque semaine, le blog "Bric à book" (lien vers le blog) propose une image. Cette image sert de support pour écrire un texte, ton et genre libres… La publication des textes a lieu le lundi suivant.

Voici donc l'image sur laquelle nous devons écrire cette semaine :

© Aaron Wilson





L'éphémère trace !

Au réveil ce matin la sensation de froid a envahi son corps.
Elle se doute avant de se lever qu'il a neigé.
C'est normal, la saison est adéquate et fêter Noël sous la Neige, il n'y a pas plus symbolique !

Il faut se lever maintenant pour affronter ce temps hivernal. Il faut aller fêter la naissance d'un être que personne n'a connu mais dont tout le monde attend beaucoup finalement.

Noël, tous les espoirs sont permis !

Et voir le sourire de sa fille déballer leurs cadeaux, quoi de plus magique ?

Motivation, motivation.

Enfiler des vêtements chauds et ensuite entrer délicatement dans la chambre de sa toute petite, savourer encore un peu la quiétude et l'observer en train de dormir.

Et puis tout à coup, dire à haute voix "il a neigé" et voir d'un seul coup les yeux s'ouvrir, la bouche se fendre d'un sourire jusqu'aux oreilles et voir sortir du lit ce petit corps dont on voudrait qu'elle puisse garder très longtemps encore son innocence.

En descendant, attention ! Il se pourrait que le vieux monsieur rouge et blanc soit encore là.

Trop tard !

C'est la ruade dans l'escalier et elle a loupé une marche. Badaboum les quatre fers en l'air.

Mais, pas grave, ce qui compte c'est de savoir si les cadeaux seront à la hauteur de son espérance.

Ensuite il faut partir pour aller fêter en famille ce moment singulier de l'année. Celui où normalement tous les conflits sont désamorcés, au moins pour ce jour précis.
C'est ainsi qu'elle se retrouve au bout de ce pont qu'il faut traverser pour arriver de l'autre côté et rejoindre ceux qui compose sa famille.

Les premiers pas ne sont pas spécialement les plus faciles car il faut encore être sur d'avoir envie de traverser. L'envie de courir dans l'autre sens pour aller se blottir dans sa couette au chaud avec les siens, chats compris est là !

Mais l'appel de la neige sera plus fort cette année encore, marcher sur le sol blanc et laisser une trace sur son passage est très grisant aussi.

Laisser une trace… c'est éphémère avec la neige mais n'est-ce pas ce dont tout le monde rêve et que la nature nous permet de vivre de temps en temps ?




mercredi 21 novembre 2018

Papa est en bas




Détails :
Auteur : Sophie Adriansen
Nombre de pages : 119 
Editions : Nathan
Genre : Jeunesse


Résumé :
Mon papa a la tartiflette. C'est pas le vrai nom de sa maladie,
mais on a décidé de l'appeler comme ça, car dans la famille on adore manger !

Ça s'est fait petit à petit. A présent, voilà, le papa d'Olivia est en bas, sans trop d'espoir que ça s'arrange. Atteint d'une maladie qu'il surnomme " la tartiflette ", il ne peut plus monter l'escalier de la maison. Le quotidien de toute la famille se réorganise autour de lui à mesure que son état s'aggrave. Pourtant, la vie doit continuer pour Olivia, entre fou-rires et larmes, auprès de sa maman, de son chat et surtout de son papa.

Un sujet difficile (la fin de vie d'un parent) abordé sans pathos à hauteur d'enfant : on rit et on pleure avec Olivia, en suivant son quotidien et celui de sa famille.



A partir de 10 ans






Mon avis :
Aujourd'hui en plus de vous donner mon avis sur un roman jeunesse je vais y glisser aussi du "perso".


Lorsque je lis un ouvrage jeunesse, et n'y voyez rien de péjoratif, je sais que la lecture ne sera pas longue puisque normalement les romans sont adaptés à un plus jeune lectorat que moi et j'espère donc lire plus vite qu'eux quand même.

Mais il arrive parfois que je lise des ouvrages jeunesse provoquant une immense résonnance car les auteurs jeunesse savent aussi très bien évoquer des sujets délicats et donc provoquer chez les jeunes comme les adultes des émotions fortes.

Papa est en bas fait partie de cette liste. C'est un roman où l'on découvre une jeune fille, Olivia, qui a tout pour vivre une belle vie jusqu'au jour où la tartiflette va investir sa maison bien plus que de raison.

La tartiflette c'est le nom que Olivia et sa famille ont préféré donner à cette maladie qui ronge son papa. Déjà ça permet de dédramatiser un peu le tout et ça permet aussi d'apprivoiser ce qui va arriver.

Olivia est une jeune fille courageuse et qui va beaucoup mûrir dans la période que nous traversons avec elle.

Une fois de plus, l'écriture de Sophie est totalement addictive. Elle sait manier avec brio les outils de la langue française permettant de faire passer des émotions aussi forte que le rire ou les larmes.

Je ne suis donc surement plus objective quant aux écrits de Sophie mais je m'en fiche. J'aime alors je le dis.

Et je voudrais profiter de cet avis pour passer un message. J'ai lu ce livre très rapidement et il s'est produit en moi un gros bouleversement. J'y ai vu non pas le papa de Olivia dans cette maison mais Louis, mon oncle… et j'y ai vu aussi toutes ces années où ma tante a fait pour lui; elle l'a aidé, soutenu et soigné du mieux qu'elle a pu et avec un médicament que personne d'autre qu'elle pouvait lui donner : l'amour !

J'ai été fortement émue, pour ne pas dire que j'ai pleuré… des souvenirs, des remords, des sentiments que l'on croit enfouis…

C'est un livre qui ne pèse pas lourd physiquement parlant mais émotionnellement il m'a donné une fois de plus un exemple de la fragilité de la vie et du courage qu'il faut pour la traverser parfois. Et il m'a aussi rappelé combien les aidants sont sous-estimés pour ce rôle qu'on n'a pas toujours envie d'assumer mais que l'on fait "naturellement" parce qu'il est synonyme de l'amour porté à son conjoint, son parent, son ami…

C'est un livre précieux et je remercie Sophie d'avoir écrit cet ouvrage pour la force qu'il transmet et pour le message qu'il permet de passer !



mardi 20 novembre 2018

La conspiration Hoover






Détails :
Auteur : Steve Berry
Nombre de pages : 448
Editions : Le cherche midi
Genre : Thriller


Résumé :
2000. Officier de marine, Cotton Malone est recruté par le ministère de la Justice pour récupérer au fond des mers une pièce de collection extrêmement rare. Celle-ci doit servir de monnaie d’échange pour obtenir d’un ancien opérationnel de la CIA des dossiers secrets relatifs aux agissements occultes du FBI dans les années 1960.

Alors que se dessine l'implication d'une branche clandestine du FBI dans un assassinat qui, en 1968, a bouleversé l'histoire, Malone est engagé dans une quête périlleuse, semée d'intrigues et de complots. Au centre de la toile, la figure d'Edgar J. Hoover, dont les secrets sont aussi nombreux qu'inavouables.

Dans cette nouvelle aventure, Cotton Malone se remémore la création de la division Magellan, branche secrète du ministère de la Justice, et sa première enquête au sein de celle-ci. Les nombreux fans de Steve Berry ne seront pas déçus !






Mon avis :
Nouvelle lecture d'un roman de Steve Berry. J'ai découvert cet auteur avec "L'héritage des templiers" et j'ai beaucoup aimé son écriture.

Et retrouver Cotton Malone c'est comme retrouver un vieil ami. Il nous embarque à chaque fois dans une partie secrète de l'Histoire mondiale et grâce à lui des ficelles se dénouent et des éclaircissements nous sont apportés.

Dans ce nouveau tome, Cotton Malone nous évoque son parcours au sein d'une division secrète, la division Magellan. C'est une sorte de retour en arrière pour lui car à certains moments il évoque cette période d'une dizaine d'année auparavant. Nous sommes vraiment dans le récit de sa première enquête pour cette division et donc en parallèle des sentiments à l'instant T nous avons aussi sa réflexion 10 ans après.

Cette histoire fait référence à une pièce de monnaie ultra-recherchée et dont Cotton Malone devra assurer la "sécurité" jusqu'à temps d'être en lieu sur.
La fameuse pièce va nous entraîner dans une course contre le temps assez impressionnante et au passage nous verrons apparaître des personnages historiques avec une facette différente ce que nous connaissons. Cela amène la réflexion.

En étant concentré dans la lecture, le dénouement n'est pas "surprenant" dans le sens où nous avons tous les éléments pour en deviner le contour au fil du récit.

J'ai apprécié cette lecture en grande partie grâce au recul que l'agent Cotton Malone a sur son expérience. J'ai eu la sensation de vivre la course pour cette pièce mais pas de manière spontanée. Plutôt avec une certaine sérénité, je savais comment Cotton allait terminer donc les rebondissements de l'histoire m'ont paru moins spectaculaire que si le récit s'était situé au moment précis des faits.

La sensation d'être assise à côté de Malone et l'écouter raconter était donc bien présente. C'est un point de vue qui se défend bien car nous connaissons ce héros depuis un moment et parfois il est bon de se poser pour ensuite repartir. J'ai pensé que l'auteur avait envie de "calme" pour ce volume et que le prochain lui permettrait de repartir à l'assaut plus fortement.
Et puis, le fait que l'agent se pose et soit capable de réaliser et se remettre en question suite à ce qu'il pu faire dans sa carrière le rend terriblement humain. C'est un gros point fort pour ce roman.

C'est un récit qu'on peut lire indépendamment des autres volumes puisqu'il n'est pas trop question des précédentes enquêtes.

L'écriture de Steve Berry est toujours aussi intéressante même dans un récit qui m'a semblé plus long à être mis en place. Il faut vraiment retenir la notion d'être assis à côté de son héros et non d'aller de cavalcades en cavalcades, même si je vous rassure il y en a aussi.

Une très bonne lecture pour ceux qui voudraient découvrir la série et plonger ensuite dans les tumultes de l'Histoire avec Cotton Malone.


Quelques infos sur l'auteur :



Avocat, Steve Berry est aussi un auteur américain de romans policiers/thriller historique.
 Il a étudié le droit à l'université de Mercer à Macon et c'est seulement en 1990 qu'il a commencé à écrire. En 2000 et 2001 il gagna le prix "Georgia State Bar fiction writing contest."
 Son premier roman, "Le Musée perdu" ("The Amber Room" 2003), publié par l'éditeur "Ballantine" est un franc succès.
 Depuis il a écrit plusieurs thrillers qui sont devenus des best-sellers où se mêlent brillamment histoire, enquêtes policières, suspense avec une pointe d'ésotérisme.
 Après Le Troisième Secret, L'Héritage Des Templiers et L’Énigme Alexandrie, La Conspiration Du Temple est son quatrième roman publié en France.
 Marié et père d'une fille, Steve Berry vit actuellement dans le Comté de Camden, situé dans l'État de Géorgie.

lundi 19 novembre 2018

Atelier d'écriture 9 - Ouvre ton casier, je te dirai qui tu es !


Chaque semaine, le blog "Bric à book" (lien vers le blog) propose une image. Cette image sert de support pour écrire un texte, ton et genre libres… La publication des textes a lieu le lundi suivant.

Voici donc l'image sur laquelle nous devons écrire cette semaine :

© Moren Hsu

"Ouvre ton casier je te dirai qui tu es !"

Am stram gram, pique et pique et colegram, bourre et bourre et ratatam, am stram gram…

C'est tombé sur le bleu. Il fallait bien commencer.
La fin d'année a sonner et tout le monde est parti. Le couloir est désert, reste juste à faire disparaître les signes de l'effervescence quotidienne pour que l'endroit retrouve la paix.
Ouvrir les boîtes de Pandore et y trouver peut-être encore des trésors.

Mais avant, imaginer ce qui peut s'y trouver.

Surement des lettres d'amours déçus, à l'âge du lycée le choix est vaste et les expériences multiples.
Mais il y aura aussi des déclarations enflammées de premiers amours, ceux dans lesquels tous les espoirs sont permis ! Des courriers qui porteront la trace de larmes où de baisers colorés.

Celui d'après contiendra peut-être tout l'équipement du sportif resté là par manque de motivation pour enlever ces chaussettes sales qui traînent depuis des mois et qui permettent à chaque voisin de profiter de cette odeur particulière… Il faut de tout pour faire un monde.

Où encore trouvera t'on un roman lu, relu et re-relu qui aura vécu toute l'année dans le casier pour qu'à chaque pause son propriétaire le retrouve et aille se glisser dans son coin favori pour en dévorer quelques pages.

Chacun aura vécu cette année d'une manière différente et ainsi de suite quand en septembre, de nouveaux locataires arriveront. Ils apprendront à se découvrir et apprivoiser ceux qui les entoureront. Des amitiés se noueront où au contraire des ennemis se dévoileront.

La salle des casiers, lieu stratégique de rassemblement où chacun emmène un petit bout de sa vie avec lui et décide où non de le montrer aux autres. D'ailleurs si chaque porte était ouverte à un instant T, les caractères seraient dévoilés et la magie serait détruite.

Et si tous les casiers de l'univers se mettaient à parler, le monde serait bousculé surement. L'innocence et la fougue de la jeunesse sont tellement présentes dans l'occupation de ces armoires que lorsque la personne qui les vide les ouvre c'est toujours avec un soupçon d'appréhension et de curiosité… On ne sait jamais, si quelque chose lui sautait à la figure, autant être prévenant !







jeudi 15 novembre 2018

L'atelier des miracles




Détails :
Auteur : Valérie Tong Cuong
Nombre de pages : 264
Editions : JC Lattès
Genre : Contemporain


Résumé :


Prof d’histoire-géo mariée à un politicien narcissique, Mariette est au bout du rouleau. Une provocation de trop et elle craque, envoyant valser un élève dans l’escalier. Mariette a franchi la ligne rouge.
Millie, jeune secrétaire intérimaire, vit dans une solitude monacale. Mais un soir, son immeuble brûle. Elle tourne le dos aux flammes se jette dans le vide. Déserteur de l’armée, Monsieur Mike a fait de la rue son foyer. Installé tranquillement sous un porche, il ne s’attendait pas à ce que, ce matin, le « farfadet » et sa bande le passent à tabac.
Au moment où Mariette, Millie et Mike heurtent le mur de leur existence, un homme providentiel surgit et leur tend la main – Jean, qui accueille dans son Atelier les âmes cassées, et dont on dit qu’il fait des miracles.
Mais peut-on vraiment se reconstruire sans affronter ses fantômes ? Avancer en se mentant et en mentant aux autres ? Ensemble, les locataires de l’Atelier vont devoir accepter leur part d’ombre, tandis que le mystérieux Jean tire les ficelles d’un jeu de plus en plus dangereux.






Mon avis :

Aujourd'hui, j'avoue j'ai cherché de quel livre j'allais vous parler.
J'ai cherché parce que je suis à jour de mes avis sur les lectures finies (il y en a plein de nouvelles à venir je vous rassure).

J'ai cherché parce que je ne voulais pas vous parler de n'importe quel livre.
J'ai cherché parce que aujourd'hui j'avais besoin de trouver une motivation supplémentaire.

Et figurez-vous que j'ai trouvé !

J'ai trouvé ce livre dont j'ai envie de parler et qui quelques temps après sa lecture est encore bien présent.

J'ai envie de vous le proposer comme on propose un cadeau timidement à quelqu'un sans trop savoir pourquoi ce cadeau et pourquoi cette personne. Simplement parce qu'on sait que c'est là, maintenant, que le destin va abattre une carte.

Alors je vous propose "L'atelier des miracles".

C'est un livre que j'ai lu grâce à "MON" libraire. Oui, celui qui savait choisir quel livre me plairait et qui savait me faire sortir de mon confort littéraire, qui me connaissait finalement très bien … j'ai pas eu de chance, MON libraire a disparu depuis…

Peut-être que ce libraire, et je l'espère fortement, vit et transmets ailleurs sa passion.
En tout cas à la lumière du recul que j'ai sur ma lecture, je me dit que peut-être mon libraire était un peu comme "Jean".

L'atelier des miracles c'est cet endroit que nous cherchons tous quand quelque chose ne tourne pas rond dans nos vies, un endroit où on peut se retrouver et avancer. Parfois il est même juste en nous sans que nous le voyions.

L'atelier des miracles c'est la rencontre d'êtres humains, bienveillants tout en ayant leurs secrets.

L'atelier des miracles c'est celui qui a toujours la porte ouverte à une seule condition : accepter de SE regarder dans le miroir en face.

L'atelier des miracles c'est un peu la magie de la vie.

Et l'atelier des miracles confirme ce en quoi je crois le plus "Personne ne croise jamais votre chemin par hasard, chaque rencontre a sa raison d'être".

C'est un livre qui est très beau dans l'écriture, très beau dans le style et qui se lit avec passion et envie, calé dans un plaid devant la cheminée entouré des siens.

La lecture de ce livre sera tellement agréable que vous sentirez l'effet encore longtemps après, comme si l'optimisme gagnait toute la place dans votre esprit !


Quelques infos sur l'auteur :




Valérie Tong Cuong est née en banlieue parisienne. Après une adolescence chaotique, elle étudie la littérature et les sciences politiques. Elle travaille huit ans dans la communication puis lâche tout pour se consacrer à l’écriture (romans, nouvelles, scénarios).

Elle a publié une dizaine de romans dont:
"Big" (1997, Nil Editions, 1999 J’ai Lu), récompensé au festival du Premier roman de Chambéry, "Gabriel" (Nil Editions 1999, J’ai Lu 2001), "Où je suis" (Grasset, 2001, J’ai Lu 2003), "Ferdinand et les Iconoclastes" (Grasset, 2003, J’ai Lu 2006), "Noir dehors" (Grasset, 2006, Le livre de Poche 2006), "Providence" (Stock, 2008, J’ai Lu 2010, Prix Version Femina-Virgin Megastore du Roman 2008), "L’Ardoise magique" (Stock 2010, J'ai Lu 2013, Prix Dynamique au Fémin’Ain 2010), "La Battle" (Les Editions du Moteur, 2011), "L'atelier des miracles" (JC Lattès, 2013, Prix de l'Optimisme, Prix Nice Baie des Anges, Prix Ronsard des lycéens de Vendôme) et "Pardonnable, impardonnable" (Éditions JC Lattès).

Elle est traduite dans 18 langues.

En tant que scénariste, elle a travaillé sur différents sujets télévision (sitcom, téléfilm) ou cinéma.

Elle a également chanté et écrit pour Quark, un groupe de pop-rock indépendant dont le quatrième album, ECHO, est sorti en 2011.

Mariée, elle est mère de trois enfants.

mercredi 14 novembre 2018

Le monde de Lucrèce - tome 2




Détails :
Auteur : Anne Goscinny
Illustratrice : Catel
Nombre de pages : 192 
Editions : Gallimard jeunesse
Genre : jeunesse


Résumé :


Une bonne dose d'énergie, un soupçon d'impertinence et surtout beaucoup d'humour, revoilà Lucrèce!
Notre héroïne est confrontée à un exposé super important avec les Lines, ses meilleures amies, à un mariage sans mariée, aux fiançailles surprises de sa grand-mère, à un cours de claquettes et à bien d'autres mésaventures! Elle a des parents toujours aussi compliqués, un petit frère horripilant et un cousin prénommé... Nicolas, comme le héros de ses livres préférés.

Le deuxième volume complètement loufoque des aventures de Lucrèce!






Mon avis :

Lorsque j'ai découvert Lucrèce j'ai su qu'elle ferait partie des personnages dont je retiendrai le nom, rien que pour ça je peux remercier l'auteure d'avoir pensé à mon cerveau qui a du mal avec les prénoms !


Loufoquerie à part, revoici donc Lucrèce en route pour de nouvelles aventures. Lucrèce est une ado plutôt très agréable, pas de crise existentielle majeure (enfin pour l'instant). Il faut dire que la vie de Lucrèce est plutôt bien remplie et qu'elle ne peut donc pas s'y ennuyer.


Dans ce volume, elle va devoir faire un exposé sur un thème d'actualité avec ses amies les Lines mais en parallèle elle va aussi apprendre sur la vie en général avec sa drôle de famille.


Nous verrons notamment qu'un mariage n'attend pas toujours une mariée, que l'eau est primordiale mais que l'amour aussi et que parfois derrière un côté prétentieux se cache de formidables personnes ;)


J'ai adoré retrouver Lucrèce et son monde ! Connaissant l'univers je me suis remise rapidement dans un coin de la maison de Lucrèce et j'ai suivi ses aventures avec plaisir. Le ton est encore plus percutant dans ce volume car mine de rien de grands messages y sont diffusés et si ça peut permettre ensuite aux lecteurs de vouloir en discuter, c'est ROYAL !


L'écriture est très agréable car les lecteurs ne sont pas pris pour ce qu'ils ne sont pas, Anne Goscinny leur parle comme il faut, le vocabulaire utilisé est adapté et permet de retrouver facilement ses 12 ou 13 ans !


La vie chez Lucrèce n'est pas édulcorée par "il était une fois tout va bien" et c'est ce qui en fait une série que j'adore et à laquelle je me suis vraiment attachée. Il arrive tout un tas de péripéties aux différents membres de la famille et ce qui me plaît énormément c'est le clin d'oeil à un certain auteur dont les livres ornent surement à 99,9 % les bibliothèques familiales… le cousin Nicolas a encore de longues années devant lui !


Et puis quand j'ai lu cette phrase "Décidément, les mots quand on les écoute, ils savent vous parler" je me suis dit que Anne Goscinny avait tellement raison qu'il faut absolument que cette série soit mise en avant.


La revue "J'aime lire max" en a fait aussi un coup de cœur donc c'est une raison de plus qui s'ajoute à ce que je viens de vous dire !


Maintenant, ni une ni deux, sautez dans vos chaussures et emmener vos jeunes lecteurs (ou vous-même) en librairie pour savourer "Le monde de Lucrèce".


Prenez les deux tomes d'un coup, conseil de blogueuse, car après il faudra patienter jusqu'au printemps 2019 pour avoir le tome 3 !




Quelques infos sur l'auteure et l'illustratrice :


Catel :
Catel Muller, diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg, débute sa carrière en publiant des albums pour enfants aux éditions Hachette, Épigones, Nathan, Dupuis et Hatier. Une sélection au festival international du livre de jeunesse de Bologne et une cinquantaine d’ouvrages illustrés jalonnent cette partie de son œuvre. Catel illustre également L’Encyclo des filles chez Plon qui s’impose comme un best-seller auprès des adolescentes depuis dix ans.


Anne Goscinny :
Anne Goscinny est une écrivaine française née le 19 mai 1968.
Fille de René Goscinny, Anne Goscinny est l’unique ayant droit de son père, dont elle gère toute l’œuvre.
Elle a fait toute sa scolarité au lycée Molière (Paris) et est titulaire d'un DEA de lettres modernes.
Parolière, elle est notamment l’auteur de chansons interprétées par Serge Reggiani[1].
Critique littéraire, elle a collaboré à de nombreuses publications dont Paris Match, Le Figaro Littéraire, L'Express, Le Magazine littéraire...
Elle a publié trois romans chez Grasset. Ses romans sont traduits à l’étranger, notamment au Portugal, à Taïwan, en Corée...
Pour son dernier roman Le Père éternel, elle a reçu le prix de la WIZO en 2007.
Elle est mariée à Aymar du Chatenet, ex-journaliste à la télévision, qui dirige aujourd'hui les éditions Imav.
 Parmi ses nombreuses activités, Anne Goscinny préside et organise le Prix René Goscinny, prestigieuse récompense attribuée à un scénariste de bande dessinée chaque année.

lundi 12 novembre 2018

Atelier d'écriture 8 - L'écriture, c'est la vie !








Chaque semaine, le blog "Bric à book" (lien vers le blog) propose une image. Cette image sert de support pour écrire un texte, ton et genre libres… La publication des textes a lieu le lundi suivant.

Voici donc l'image sur laquelle nous devons écrire cette semaine :

© Hannes Wolf



L'écriture, c'est la vie !

Doit-on toujours regarder en arrière pour être capable d'écrire ?
De tout temps, l'écrit fait partie du quotidien de l'humain. Mais d'où nous vient cette envie de poser des mots sur tout ce qui nous entoure ?

Quand je lis des romans, chaque fois ce qui me fascine c'est d'imaginer la personne qui l'a écrit. Me demander comment elle a trouvé l'inspiration, comment elle a eu l'idée de son histoire, ses personnages…

Parfois j'envie cette capacité de pouvoir s'arrêter et écrire, juste pour écrire, juste parce que c'est nécessaire et qu'il n'est pas possible de se dérober. Et puis je me faufile, d'une manière ou d'une autre, parce qu'il manque la confiance en soi, il manque la légitimité, il manque le temps aussi.

Mais écrire est viscéral et la fuite ne sera surement plus très longue car petit à petit les mots font leur nid, ils s'inscrivent en tête avant de venir se poser sur une feuille, un jour !

Trouver l'endroit, couper les connexions, s'éloigner, s'isoler le temps de laisser les idées prendre possession totalement de mon esprit et ne plus pouvoir revenir en arrière et ne rien faire d'autre qu'écrire.

Surement qu' un jour j'écrirai sur ce qui m'a façonné, sur ce qui me construit et sur ce qui m'habite. Surement que ça restera à l'état de brouillon, ou que ça sera déchiré et mis à la poubelle mais il faut peut-être en passer par là pour que se construise le reste.

L'écrit reste personnel avant que l'auteur décide d'en faire un ouvrage publié mais il est libérateur et permet d'avancer aussi dans sa vie.

Pour toutes ces raisons, je suis profondément respectueuse des mots. Ils portent en eux l'humanité depuis ses débuts et sous toutes ses formes. J'aime le mot pour ce qu'il comporte, ce qu'il dit ou ce qu'il laisse deviner. J'aime l'écrit pour ce qu'il transmet, ce qu'il évoque, ce qu'il sous-entend !

L'écriture c'est la vie !











jeudi 8 novembre 2018

Fais de moi la colère




Détails :
Auteur : Vincent Villeminot
Nombre de pages : 275
Editions : Les Escales
Genre : Contemporain


Résumé :
Le jour où son père, pêcheur de longue date, se noie, Ismaëlle se retrouve seule. Seule, vertigineusement, avec pour legs un métier d'homme et une chair de jeune fille.

Mais très vite, sur le lac franco-suisse, d'autres corps se mettent à flotter. Des morts nus, anonymes, par dizaines, par centaines, venus d'on ne sait où - remontés des profondeurs de la fosse. C'est en ces circonstances qu'Ismaëlle croisera Ezéchiel, fils d'un " Ogre " africain, qui a traversé les guerres du continent noir et vient sur ces rives affronter une Bête mystérieuse.

"Fais de moi la colère" est le récit halluciné, à deux voix, de leur rencontre, et de la partie de pêche qu'ils vont mener - échos lointains de Moby Dick. Une partie de pêche où le désir, la convoitise, le blanchiment, les génocides, sont autant de Léviathans. Mais où la joie, comme les larmes, pourra gonfler les ventres.






Mon avis :
Lorsque les matchs de la rentrée littéraire ont refait leur apparition pour Price Minister, j'ai postulé pour ce titre, entre autres.



Je ne connaissais pas l'auteur. Je connaissais par contre la maison d'édition et j'avais eu un tel coup de cœur pour "Et soudain, la liberté" que j'étais en confiance.

Le titre et la couverture m'attiraient bien plus que le résumé. Je les trouvais contrastés. Le titre donnait à penser que des sentiments négatifs pouvaient être présent alors que la couverture semblait calme et douce bien que cette grosse vague ne soit pas innocente ;)

Le résumé m'intéressait et comme j'aime parfois plonger dans les eaux troubles entre réalité et onirisme / réfléxion je me suis laissée tenter.

Mais je dois avouer que ce livre ne m'a pas fait l'effet escompté...et j'en suis déçue toute seule.

L'auteur a pourtant une plume très agréable et très belle. C'est ce qui m'a permis de lire l'ouvrage jusqu'au bout. J'avais quand même envie de savoir.

Cependant la trame de fond ne m'a pas correspondu. Je connais de nom Moby Dick mais c'est un livre que je n'ai pas lu et donc je n'ai pas eu les références nécessaires pour livre "Fais de moi la colère".

J'ai misé donc sur les personnages présents pour m'investir dans ma lecture. J'ai retenu Ismaëlle car c'est une jeune femme forte et déterminée. Son histoire est particulière puisqu'elle doit faire face au décès de ses parents. Cette partie est plutôt évoquée rapidement pour laisser la place à l'aspect plus onirique de son destin.

Je ne suis pas réfractaire à ce style car j'aime beaucoup naviguer entre deux eaux et laisser faire mon imagination mais à la fin de ma lecture j'ai pu que constater que j'étais restée presque de marbre. Peut-être que je n'étais pas assez concentrée ou disponible pour ce récit car j'en étais désolée à la fin de ma lecture. J'aurai voulu pouvoir rentrer totalement en phase avec Ismaëlle…

A lire si vous avez lu Moby Dick, ça sera un vrai plus.

A lire si vous aimez les écritures métaphoriques, celle-ci en est remplie et c'est un gros atout (pour moi en tout cas) !




Quelques infos sur l'auteur :



Vincent Villeminot est auteur de romans pour les adolescents et les adultes.

Après avoir été diplômé de sciences politiques Paris, il étudie également au Centre de formation des journalistes (CFJ), en 1994. Ses études terminées, à l'âge de 22 ans, il part au Caire en Égypte avec son épouse où il participe à la création d'une université d'enseignement du journalisme français.

En 1996, il revient à Paris où il poursuit son enseignement au CFJ. Après avoir collaboré à plusieurs publications, dont le journal d'insertion "La Rue", il se tourne vers l'écriture romanesque.
Son premier livre, "Anatole n'aime pas l'école", paraît en 2002 aux éditions Fleurus.

C'est à Evian dans les Alpes françaises, sur les bords du Lac Léman, qu'il exerce son activité d'auteur à plein temps.

Il signe près d'une quinzaine d'ouvrages destinés aux enfants et aux adolescents, alliant humour, pédagogie et sensibilité. Il s'intéresse également à la question de la famille et signe un livre d'entretiens avec le psychologue et psychanalyste Jacques Arènes, "Aux femmes de ces pères pas encore parfaits" (2005).
Journaliste, spécialiste des questions d'éducation, il est aussi l'auteur de "Mon enfant entre au collège" (2009) et de "Mon enfant entre à l'école maternelle" (2010).

En 2009, il se dirige vers une nouvelle orientation littéraire en coécrivant avec Christine Pedotti : "La longue patience du sanglier", un thriller pour adultes.
La trilogie "Instinct" (2011-2012, Nathan) marque une étape importante dans son travail : ces trois romans de métamorphoses, sombres, horrifiques, lumineux, dans les montagnes d’Europe et d’Amérique, flirtent avec des genres apparemment irréconciliables, comme le gothique, le Thriller ou le récit de voyages.

Il est l'un des quatre créateurs de la série chorale "U4" ("Stéphane", 2015, "Contagion", 2016) chez Nathan. Il a également cosigné deux romans graphico-détonnants avec Yann Autret : "Ma famille normale contre les zombies" (2015), "Ma famille normale contre les yétis" (2015).
Source : Babelio



mercredi 7 novembre 2018

Nos vies en mille morceaux




Détails :
Auteur : Hayley Long
Nombre de pages : 325
Editions : Gallimard
Genre : jeunesse


Résumé :
Comment reprendre goût à la vie quand on a tout perdu? Le cheminement de deux frères renversant, chaleureux et tout en finesse Le monde de Griff et Dylan, 13 et 15 ans s'écroule à la fin de l'été, quand un accident de voiture les laisse orphelins.Installés à New-York depuis peu ils sont d'abord recueillis par Blessing, collègue bienveillante de leurs parents. Puis à l'autre bout du monde, dans une petite ville du pays de Galles, chez un oncle et une tante qu'ils ne connaissent pas. Dylan veille sur son petit frère comme sur la prunelle de ses yeux, tandis que Griff sort de son isolement grâce à l'affection de son entourage et aux amitiés qu'il commence à nouer. Dylan, de son côté, trouvera-t-il la paix intérieure?






Mon avis :
Un roman jeunesse avec un thème aussi fort que le deuil est un roman qu'il ne faut peut-être pas mettre entre toutes les mains.

Dans cet ouvrage, nous faisons connaissance avec deux frères Griff et Dylan. Ils sont jeunes et insouciants. Ils profitent de la fin de l'été avec leurs parents jusqu'au moment de l'accident. Celui qui va changer leur vie à jamais.

Nous les suivons alors dans leur reconstruction. Elle n'est pas simple évidemment et ils croiseront sur leur chemin différentes personnes. Au départ ils iront chez une collègue de leurs parents. L'attachement sera fort et l'heure du départ sera déchirante mais ils doivent partir retrouver un peu de leur famille.

Le dénouement est presque aussi terrible que le démarrage du livre. J'ai sursauté tellement je ne m'attendais pas à cela.

C'est un roman qui est original ! Il ne tombe pas dans l'exagération des sentiments. Au contraire, il est plutôt comme à la frontière de ce qui peut se dire et ce qui doit rester secret. C'est une histoire qui vous touchera forcément car même s'il s'agit de fiction, la réalité est parfois aussi douloureuse et on a tous besoin d'outils pour affronter nos malheurs.

Comme l'auteur nous le rappelle régulièrement dans le texte : le temps passe toujours.

Vous verrez comme cette phrase restera ancrée en vous. Elle est exactement celle qu'il faut si on y réfléchit un instant. Qui sommes-nous pour empêcher le temps de tourner ?

Alors évidemment la douleur, le manque, le déchirement sont toujours présents mais si à chaque fois on se pose et on se dit "le temps va passer" alors forcément il passera et petit à petit les sensations changeront.

Ce livre résonnera en vous comme l'écho d'une voix délicatement triste. J'ai eu de la peine pour les deux ados mais pas de larmes car l'ensemble est savamment dosé.

Un coup de cœur jeunesse pour ce roman qui a en plus le mérite d'avoir une couverture magnifique !

Quelques infos sur l'auteur :



Hayley Long est diplômée de l'Université d'Aberystwyth en 1992 avec un BA en littérature anglaise. Elle enseigne la littérature en temps partiel.

Lottie Biggs n’est presque pas cinglée est son premier roman jeunesse.

Elle vit aujourd’hui à Norwich.