jeudi 28 septembre 2017

Maestro


Détails :

Auteur :Cécile Balavoine
Nombre de pages : 224
Editions : Mercure de France
Genre : Contemporain


Résumé :
C'est tant de joie, ces trois premiers accords qui font résonner toute ma chambre, les phrasés qui s'envolent, les triolets qui glissent et qui m'emportent avec eux au-delà du jardin, la partition bordée d'un liseré vert, baroque. Dessus, on lit le nom de Wolfgang Amadeus Mozart. Wolfgang Amadeus Mozart. Ce nom-là, je le répète dans ma tête, ça ne fait plus qu'un seul et très long mot, dur à dire, pareil qu'Azay-le-Rideau. Volfgangamadéoussemozare, Volfgangamadéoussemozare. À neuf ans, Cécile découvre la musique de Mozart, et c’est une révélation. Certains enfants s’inventent des amis imaginaires, d’autres vouent un culte à des personnages de fiction. Pour la petite Cécile, le plus grand des héros s’appelle Mozart ! Elle l’aime sans partage et comme un dieu. Devenue journaliste, la passion de Cécile demeure intacte. Elle a désormais une connaissance intime de l’œuvre de Mozart. Le jour où elle doit interviewer un chef d’orchestre de renom, elle ne sait pas que sa vie va basculer. Au bout du fil, la voix du maestro la trouble comme l’avait troublée et envoûtée la musique de Mozart des années auparavant… Mais tombe-t-on amoureuse d’une voix, fût-elle celle d’un grand maestro ? Maestro est le premier roman de Cécile Balavoine.



Mon avis :
Quand on vit l'aventure des 68 premières fois on découvre de nouveaux auteurs pour qui il s'agit du premier roman.
Le premier roman c'est comme la première impression lors d'une rencontre, ce sont souvent les premières minutes qui sont les plus décisives...dans un livre, la magie peut opérer dès les premières pages.

Avec Maestro, vous allez plonger dans l'univers musical de Cécile et (re)découvrir Mozart. Pour ma part, je connaissais très mal l'univers de Mozart et je suis ravie d'avoir pu l'associer à une belle lecture.

Cécile Balavoine nous emmène avec elle vivre un grand voyage intérieur. La jeune Cécile va découvrir Mozart quand d'autres enfants se fabriquent un univers totalement différent. A partir de ce jour, l'enfant voudra apprendre toujours plus sur son musicien adoré.

En grandissant, Cécile deviendra journaliste et mettre un peu de côté cette passion jusqu'au moment où l'interview d'un maestro fera basculer sa vie.

L'auteure transpose sur le papier ce qui se passe dans la tête de son héroïne. Et là, les sentiments prennent le pas sur l'aspect plus terre à terre du métier de Cécile. La maîtrise des mots pour exprimer ce que Cécile ressent fait que l'histoire devient plus originale, plus touchante.

C'est selon moi un très bon premier roman. Il est envoûtant et laisse passer un peu de folie dans ce qui pourrait au départ être une histoire d'amour sans rebondissements. Il y a beaucoup de subtilité, de pudeur dans l'écriture de Cécile Balavoine et je trouve que c'est ce qui permet d'être touché par l'histoire.

Et puis, lorsqu'on est enfant et qu'une passion nous percute, il est rare qu'elle disparaisse. Parfois on la laisse dans un coin pendant quelques temps mais souvent elle se renforce en grandissant jusqu'à devenir comme vitale.

Ce récit m'a beaucoup plu car on en ressort apaisé, passionné et ravi d'avoir un premier roman si abouti.


Quelques infos sur l'auteur




Professeur de littérature, Cécile Balavoine est docteur en littérature française et titulaire d’une maîtrise d’allemand.

Après l’Autriche, l’Allemagne puis New York, où elle a vécu et enseigné pendant dix ans à New York University et Columbia University, elle a retrouvé la France pour devenir journaliste, en 2007.
 Cécile enseigne à Columbia University in Paris, Smith College et Sciences Po Paris, mais elle écrit aussi pour divers magazines, notamment Air France Magazine, Voyages d’Affaires ou encore IDEAT, des sujets voyages et culture.

En 2006, lors du 250e anniversaire de la naissance de Mozart, elle a publié un petit volume sur Salzbourg aux éditions du Mercure de France. À cette occasion, elle a pu rencontrer de nombreux musiciens, chanteurs et chefs d’orchestre, et renouer avec son ancienne passion pour la musique.

Elle contribue depuis octobre 2007 aux pôles littérature et musique de nonfiction.fr.

En 2017, elle publie son premier roman, "Maestro", ainsi qu’une anthologie, "Le goût du piano", aux éditions Mercure de France.

mercredi 27 septembre 2017

Cartes / stickers à gratter





Détails :

Illustration : Alice de Page (stickers) et Sophie Rohrbach
Editions : Gründ
Genre : Jeunesse / loisirs créatifs


Résumé :


Stickers :
Dans ta pochette, tu trouveras plus de 100 stickers à gratter pour décorer, compléter et personnaliser tes dessins ou cahiers. Il te suffit de gratter l'encre noire des cartes pour faire apparaître de magnifiques couleurs. Une nouvelle manière de colorier, tout en créativité !


Mandalas :
Dans ta pochette, tu trouveras 10 cartes à gratter et un bâtonnet pour réaliser de magnifiques mandalas ornés de fabuleux motifs. Il te suffit de gratter l'encre noire des cartes en suivant le modèle pour faire apparaître de magnifiques couleurs. Une nouvelle manière de colorier tout en créativité !

Mon avis :
Aujourd'hui c'est travaux pratiques pour les enfants.
Ces deux pochettes de stickers et mandalas sont originales, très colorées et proposent aux enfants de faire travailler l'imagination pour découvrir ce qui se cache sous la partie en "noire".



J'ai donc fait testé ces pochettes à ma fille et à ma nièce. Elles ont trouvé ça génial de pouvoir gratter et voir apparaître des formes, des animaux, des êtres humains, des fleurs...de belles vues finalement.


Leur bémol ainsi que le mien porte sur le fait que c'est plus salissant que du coloriage avec des crayons de couleur et / ou feutres.


Et en tant que loisirs créatifs, elles ont été bien occupées. Le temps de "gratter" en faisant attention leur a pris du temps et de l'énergie...à la fin, elles avaient un peu mal aux mains mais les enfants sont toujours à fond dans leurs activités alors le grattage ça y allait !


C'est une activité qu'elles referont avec plaisir pour changer des dessins habituels









lundi 25 septembre 2017

Hier encore, c'était l'été




Détails :

Auteur : Julie de Lestrange
Nombre de pages : 382
Editions : Mazarine
Genre : Contemporain


Résumé :
Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance.
Ensemble ils sont nés, ensemble ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais lorsque la vie les prend au sortir de l’adolescence, la claque est brutale.
En une décennie, ceux que les intellectuels appellent la jeunesse perdue et désillusionnée vont devoir apprendre à se battre pour exister. La vie les perdra par endroits.
À travers les drames, les fous rires et les joies subsiste alors l'amitié. Et l'amour qui les sauvera.

Tendre portrait d’une génération et d’une époque, Hier encore, c'était l'été prend aux tripes pour ne plus vous lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de ses victoires et de ses peines. C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis dont on voudrait faire partie.



Mon avis :
"Hier encore, c'était l'été" est un roman que j'ai eu plaisir à découvrir.
J'ai fait la rencontre d'Alexandre et sa bande d'amis et rapidement je me suis prise à croire que j'en faisais partie.

Chacun mène une existence tranquille et agréable entouré de ceux qu'ils aiment. Depuis l'enfance et grâce à leurs parents, ils vivent quasiment tous ensemble l'été et puis continuent de se voir le reste de l'année. L'amitié forte qui unit les deux familles date mais elle se consolide avec les nouvelles générations.

La narration est particulièrement axée sur Alexandre mais elle n'omet pas de suivre ses amis et sa famille avec pudeur et bienveillance. Ainsi on vit avec eux les moments de joie mais également les moments compliqués de l'existence. Ce roman est une belle représentation de ce passage particulier de l'adolescence à l'âge adulte.
Cet âge où les responsabilités arrivent et prennent corps. Chacun y allant de sa maturité, de ses interrogations pour les affronter.

J'ai aimé ce roman que j'ai lu très vite. J'avais envie de prolonger les instants passés en leur compagnie car la bande d'amis est soudée, solidaire, aimante et toujours là quoi qu'il se passe.

C'est un livre qui est fait pour plaire, il allie des valeurs sincères telles l'amitié, l'amour, le respect, la famille avec la vie dans ce qu'elle a de plus dur et de plus beau. Les sentiments ne sont pas exagérés ni affaiblis, tout est savamment dosé pour que le lecteur puisse s'identifier et s'attacher aux personnages.

Cet ouvrage ne vous laissera pas avec la trouille au ventre de savoir et / ou d'imaginer ce qui va se passer dans la scène suivante...vous pouvez y aller en toute confiance et apprécier les mots, les sentiments, le style avec le sourire.

J'ai envie de qualifier ce livre de roman feel-good car à la fin vous aurez la banane et au passage une question cruciale viendra s'insinuer dans votre esprit : qu'ai-je envie de faire de ma vie ?

Mais ça je ne peux pas y répondre à votre place...

Quelques infos sur l'auteur



Nationalité : France
Né(e) à : PARIS , 1981
Biographie :

Julie de Lestrange a surtout écrit pour la télévision, le théâtre et le milieu du spectacle.

Elle est auteur de textes et spectacles pour des événements destinés aussi bien au grand public qu’à des personnalités.

"Hier encore, c’était l’été" est son premier roman et paraît le 21 mars 2016 aux Éditions Mazarine.

vendredi 22 septembre 2017

Histoires d'amour, de folie et de mort




Détails :

Auteur : Geneviève Steinling
Nombre de pages : 150
Editions : L'Harmattan
Genre : Nouvelles


Résumé :
L'amour, qu'il soit réel ou fantasmé, n'aurait pas l'attrait qu'on lui connaît sans ces pulsions de folie qui s'emparent soudain d'un cœur ou d'un corps. Forts de cette sensation étrange dont ils sont la proie, les personnages de ces dix-neuf histoires inquiétantes partent à la dérive dans un monde d'une autre dimension au risque de perdre leur vie ou de voler celle d'un ou d'une autre. Transformée par l'amour, tous, hommes et femmes, jeunes ou vieux, sont confrontés à leur identité perdue qu'ils tentent de retrouver en explorant leur passé ou en réinventant leur propre histoire.



Mon avis :


Lire c'est partir à l'aventure et pour garder la passion, je pense qu'il est bon de sortir de ses habitudes.


Un plongeon dans l'univers de Geneviève et dans un recueil de nouvelles, je sortais carrément de mon chemin habituel...mais pourquoi pas ?

Cet ouvrage compte quasiment 20 nouvelles. Elles sont toutes originales et à mon sens atypiques. La sensation de quitter notre monde pour en découvrir un autre, parallèle, est quasi présente à chaque fois. Chaque nouvelle semble indépendante mais finalement un lien les unit : la mise en avant des sentiments autour de l'AMOUR.

Il est question d'amour et de tout ce qui peut en découler. Alors certaines nouvelles seront plutôt plaisantes, certaines autres seraient presque terrifiantes. Tout est une question de point de vue et selon votre humeur du moment vous ne les verrez pas de la même manière.

J'ai trouvé l'écriture de Geneviève Steinling très agréable. Les nouvelles sont de longueurs différentes mais chaque fois les mots sont choisis avec finesse et précision, ce qui rend la lecture fluide et rapide.

Je ne suis pas habituée aux nouvelles alors parfois j'avais envie qu'elles soient plus longues pour que l'action y soit plus développée, surtout dans les nouvelles "positives" et au fur et à mesure de la lecture on ressent une certaine angoisse car l'auteure fait monter la pression et la peur alors le fait qu'elles soient courtes permet de reprendre notre souffle.

Finalement, l'auteure nous livre un recueil amenant à la réflexion sur notre façon d'appréhender ce sentiment universel qu'est l'AMOUR.
Il existe autant de façon de le vivre, de le ressentir, que de personnes sur Terre alors si en plus on y ajoute des mondes parallèles...

Ces 19 nouvelles laissent une belle place à votre imaginaire pour mettre en scène les différents personnages, les situations particulières décrites par l'auteur et pour faire face aux sentiments les plus sombres de notre âme.

Mon seul petit bémol se porterait sur la couverture, l'écriture étant plutôt moderne j'aurai aimé trouver une illustration plus contemporaine mais ce n'est qu'accessoire au regard de la qualité de l'ouvrage.

Un ouvrage à découvrir soit d'une seule traite soit en laissant du temps entre chaque nouvelle !



Quelques infos sur l'auteur


Geneviève Steinling est auteure de pièces de théâtre jeunesse et de comédies jouées en France et à l'étranger. Après avoir remporté plusieurs concours de nouvelles, elle signe Histoires d'amour, de folie et de mort.

mercredi 20 septembre 2017

Les jours sucrés




Détails :

Auteur : Anne Montel et Loïc Clément
Nombre de pages : 145
Editions : Dargaud
Genre : Bande-dessinée / contemporain


Résumé :
À 25 ans, Églantine apprend le décès de son père et part pour Klervi, le village breton de son enfance. Elle y retrouve sa vie d'avant, ses souvenirs et la pâtisserie paternelle (qui est désormais la sienne), mais aussi Gaël, son amoureux de l'époque, sa tante Marronde et tous les chats du village. Surtout, elle découvre le journal intime de son père. Il y a mis tous ses secrets de vie et de cuisine. Un véritable guide pour Églantine. Et si c'était l'occasion d'un nouveau départ ?



Mon avis :
Le mercredi c'est le jour des enfants et qui dit enfant dit câlins tout doux avec un goûter bon et moelleux pour qu'ils savourent le plaisir d'être enfant et qu'ils gardent un joli souvenir pour quand ils seront adultes.

Alors il est temps de vous parler de cette bande-dessinée !

J'ai été attirée par la couverture au premier coup d'œil. Et ensuite est venue l'envie de découvrir ce qui se cachait derrière ce titre.

On entre dans l'univers d'Eglantine, jeune femme contemporaine, qui doit régler le problème de succession de son père. Père qui l'a abandonnée avec sa mère quand elle était plus jeune.

Eglantine va donc devoir retrouver le village breton où elle a passé son enfance, Klervi. Pas simple de renouer avec son passé , l'angoisse se mêle à l'excitation de retrouvailles.

Cette bd est remplie de douceur et on la dégusterait bien avec un bon chocolat chaud et une viennoiserie faite avec amour.

J'ai aimé les dessins, chaque personnage a bien ses propres caractéristiques, ils sont attachants et les couleurs plutôt pastel confirme la bienveillance qui caractérise l'ouvrage.

Le thème de la quête de soi est explicite et Eglantine est une jeune femme posée qui avancera pas à pas dans cette recherche d'identité pour enfin retrouver sérénité.

La bd se suffit à elle-même et je ne pense pas qu'une suite soit envisagée. Tous les personnages ont évolués et on est contents de les voir prendre leur place.

Une bd qui se lit vite et que je suis ravie d'avoir sortie de mon immense PAL car j'ai passé un très bon moment !

C'est un ouvrage plein de bonne humeur, de douceurs, nous avons même quelques éléments de recettes, des chats, des enfants, de la joie, des rires... Il apporte du réconfort et de la chaleur, ingrédients nécessaires pour réussir une bonne recette !

mardi 19 septembre 2017

Qui veut la peau d'Anna C. ?


Cet été j'ai aussi lu :




Détails :

Auteur : Sophie Henrionnet
Nombre de pages : 304
Editions : City Editions
Genre : chick-litt


Résumé :
La trentaine, Marie est une célibataire endurcie. Bibliothécaire modèle, elle apprend un jour une formidable nouvelle : son odieuse supérieure est morte étouffée avec un beignet. Enfin l'avenir lui sourit, enfin elle va accéder au poste de directrice. Mais, au lieu de promouvoir l'employée modèle, le grand patron nomme la maîtresse du maire, belle à tomber mais bête comme ses pieds.

Et puisque la poisse est généreuse, Marie se trouve mêlée à un incroyable quiproquo. Un soir, pour chasser un ado boutonneux lui faisant des avances, elle prétend s'appeler... Anna Costello, un nom entendu par hasard. Peu après, elle se retrouve traquée par des malabars recherchant justement une certaine Anna Costello ! Mais qui est donc cette Anna C. ? Pour se sortir de cette embrouille, la sage bibliothécaire peut compter sur l'aide du séduisant Grégoire, un architecte SDF qui a volé à son secours. Ils ne seront pas trop de deux pour l'aider à reprendre sa vie en main...



Mon avis :
Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'un livre qui sent bon le soleil et le sable fin...si si vous verrez !

J'ai découvert la nouvelle héroïne, Marie, avec un plaisir certain. Une jeune femme qui rêve d'un poste de directrice à la bibliothèque pourrait paraître ennuyeux de prime abord. Sauf que nous sommes dans un roman de Sophie Henrionnet...et là c'est la porte ouverte à la poisse avec un grand P.

Marie va se lancer dans une quête qui nous fera voyager, rire, frissonner, trembler pour finalement trouver le graal ! Mais attention à vos certitudes de départ, elles pourraient bien voler en éclats ! 

Ce qui est très fort dans l'écriture de Sophie Henrionnet c'est que sans que nous nous en rendions compte on passe d'un début histoire plutôt sage à une intrigue palpitante et parfois même un peu cocasse pour revenir à une fin plus douce.

Marie suit la digne lignée des héroïnes de notre Sophie Kinsella française : drôle, attachante et dynamique. Une jeune femme à laquelle on peut largement s'identifier sauf peut-être pour les enchaînements de malentendus et autres petites catastrophes...

Je suis vraiment conquise par les différents romans que je lis de Sophie Henrionnet. Elle sait parler à ses lecteurs et nous offrir de très bons moments de rigolade, de plaisir, de détente. J'ai adoré retrouver une intrigue policière mélangée à l'humour des situations dans lesquelles se retrouve Marie et Grégoire, son "ange gardien".

Et puis, le fait que Marie vienne faire un tour dans notre joli coin d'Anjou est juste super sympa...je l'imagine déambuler dans les rues d'Angers pour percer le secret d'Anna Costello.

C'est un livre qui se lit vite dont vous ressortirez avec le sourire alors gardez-le pour un soir après une dure journée de travail par exemple !


jeudi 14 septembre 2017

Le pire du milieu, tome 1




Détails :

Auteur : Samuel Sutra
Nombre de pages : 233 
Editions : Flamant noir
Genre : Policier (humoristique)


Résumé :
Ah ! La truande ! Ses règles obscures, son code d'honneur, ses pointures, et... Tonton. Dans le Milieu, Tonton est un modèle, une référence, la mesure étalon du grand n'importe quoi élevé au rang de science exacte. D'autant qu'il sait s'entourer, et sa fine équipe est réputée pour être à l'image du taulier. Les gars de Tonton, pris à part, ce serait presque du repos. Mais lâchez-les en troupeau dans la nature et, à côté d'eux, les gravures des invasions Barbares vous feront penser à un défilé de majorettes. Surtout que cette fois, ils ont décidé de viser haut. Le « coup du siècle », rien de moins. Avec un plan ciselé, fignolé maison, histoire de rentrer dans la légende avec le double des clefs...



Mon avis :
Je vais avoir besoin de votre tolérance...c'est ma première lecture des aventures de Tonton et sa bande...

Je suis donc partie en territoire inconnu pour essayer d'apprivoiser ces personnages hauts en couleur et en apparence assez mal assortis.

Et puis, je me suis dit "ne te prends pas la tête", lis-le comme tout bon roman policier qui se respecte : meurtre, enquête, dénouement, explications...

Mais là, on a affaire à une équipe de caïd dans le Milieu...ça ne rigole pas (ou si peu) avec les projets !

Et Tonton, il en a des projets. Celui de vivre au vert pour le restant de sa vie avec le gros coup en préparation. Et plutôt que de suivre le déroulement de l'enquête, Samuel Sutra, nous propose carrément de vivre le "dossier" de l'intérieur. Croyez-moi ça secoue !

Entre les suppositions, les déductions, les malentendus et autres péripéties loufoques, nos compères arriveront ils à leur but final ?

J'ai trouvé l'écriture très agréable, le ton ironique qui ressort de certaines situations m'a plu et c'est une histoire que j'ai trouvé plutôt amusante. Le lien entre tous les personnages est intéressant car il apporte de la complexité au déroulement des opérations et donne un ensemble qui se lit vite et qui fera sourire même le plus fan de roman noir parmi vous !

Pour le côté policier, on retrouve une intrigue haute en couleurs qui vous fera passer un bon moment car les différents personnages apportent tous leur petit plus à l'histoire. Rire au milieu d'un polar c'est plutôt original mais très bien tenté par Samuel Sutra.

Je suis très agréablement surprise par ce livre !
 


mardi 12 septembre 2017

"Derrière la haine" et "Après la fin"







Détails :

Auteur : Barbara Abel
Nombre de pages : 344 et 360
Editions : Pocket
Genre : Thriller


Résumé :

Derrière la haine :
D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l'autre, il y a Laetitia et David. Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge. Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côté à côte dans une harmonie parfaite. Jusqu'au jour du drame. Un tragique accident fait voler en éclats leur entente idyllique, et la cloison qui sépare leurs maisons tout comme la haie qui sépare leurs jardins ne seront pas de trop pour les protéger les uns des autres. Désormais, les seuls convives invités à la table des anciens amis s'appellent Culpabilité, Suspicion, Paranoïa et Haine...

Après la fin :
Tiphaine et Sylvain vivent ensemble depuis presque 20 ans. Ils ont connu des moments merveilleux et ont surmonté main dans la main des épreuves difficiles. Comme tant d’autres époux… Aujourd’hui leur couple bat de l’aile et élever Milo, leur fils de 15 ans, n’est pas une partie de plaisir. Une situation qui pourrait être très classique… La fin de Derrière la haine nous a tous bouleversés. Barbara Abel n’en reste pas là. Que deviennent Tiphaine, Sylvain et Milo, ces trois personnages qui ont vécu l’horreur et qui ont inconsciemment choisi de s’imposer l’enfer quotidien en restant dans une maison qui a abrité tant de drames ? Et juste à côté d’une autre maison qui, dès qu’ils en rouvriront la porte, laissera ressortir tous les fantômes du passé ?




Mon avis :
Je ne connaissais pas du tout Barbara Abel mais les résumés me faisaient régulièrement de l'œil.

Et puis l'occasion s'est présentée de partir à l'aventure (merci Karine) et me lancer.

Avec Derrière la haine, j'ai été embarquée dans un quasi huis-clos entre deux maisons jumelles. On passe de l'une à l'autre avec une aisance exceptionnelle. Une vie de voisinage parfaite dont tout le monde pourrait rêver ! Et puis vient le temps que tout le monde redoute, celui qui nous fait oublier pourquoi l'amitié était née et qui transforme le paradis en enfer !

J'ai trouvé dans ce premier volume que l'auteure avait parfaitement maîtrisé le suspens pour provoquer l'attente, la tension, la curiosité, la peur et enfin arriver au dénouement en se disant qu'on a rien vu venir.

Tiphaine et Sylvain sont intelligents et ne laisseront pas paraître leurs intentions rapidement et tout se jouera à quelques détails.

Les ficelles du récit sont tenues du début à la fin et c'est ce qui m'a donné envie de lire "Après la fin" aussitôt.

En effet, j'ai voulu voir jusqu'où irait cette fois Barbara Abel pour nous surprendre et nous laisser croire que les personnages avaient évolués. Et puis au fil des pages, on rentre dans l'engrenage infernal qui nous emmènera jusqu'au dénouement.

Tiphaine et Sylvain semblent de parfaits êtres humains, gentils, agréables, souriants, disponibles mais une fois la porte d'entrée refermée tout peut changer !

Barbara Abel décrit avec beaucoup de finesse les psychologies de ses personnages. Notre attachement à l'un ou l'autre différera selon le moment et puis nous nous identifierons à eux parfois et nous passerons de la compréhension à la colère tout en gardant en mémoire certaines questions, certains doutes.

J'ai eu beaucoup d'empathie pour Laetitia dans le premier roman et cela ne m'a pas lâchée car ensuite j'ai découvert Milo...

Mon erreur a été de lire les deux volumes à la suite. J'attendais encore plus du deuxième tome et j'aurais du laisser reposer plus longtemps mon esprit après "Derrière la haine". Les deux récits sont très bien écrits et l'intrigue est bien présente mais c'est comme si je m'attendais à ce qui allait se passer, comme si l'humanité une fois partie ne pouvait plus réapparaître. Et pourtant, j'ai eu quelques surprises, ne pensant pas que Tiphaine et Sylvain oseraient ...

Ces deux romans sont de très bon moments de lecture !


Quelques infos sur l'auteur


Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 03/12/1969
Biographie :
  Barbara Abel est une auteure belge de romans policiers.

Après avoir suivi à 15 ans des cours de théâtre à l'Académie d'Etterbeek, elle étudie à l'Université Libre de Bruxelles où elle obtient une licence en philologie romane. Elle s’inscrit ensuite à l’École d’interprétation du Passage de Paris, puis exerce pour un temps le métier de comédienne et participe à des spectacles de rue.

À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre, "L'Esquimau qui jardinait", qui est montée avec succès sur des scènes bruxelloises et au Festival de théâtre de Spa.

Elle se lance peu après dans l'écriture, publie quelques textes dans différentes revues et, en 2002, un premier roman policier, "L'Instinct maternel", lauréat du Prix du roman policier du festival de Cognac.

Elle fait ensuite paraître d'autres récits de suspense qui évoquent souvent des milieux familiaux étouffants où germent délits et folie.

Elle assure également des chroniques culturelles diffusées sur Arte Belgique. Elle a collaboré à l'émission "Cinquante Degrés Nord" diffusée sur Arte Belgique et la RTBF.

Son roman "Un bel âge pour mourir" paru en 2003 a été adapté pour France 2 avec Marie-France Pisier et Emilie Dequenne dans les rôles principaux.

S'ensuivent "Duelle" en 2005, "La mort en écho" en 2006, "Illustre inconnu" en 2007, "Le Bonheur sur ordonnance" en 2009, "La brûlure du chocolat " en 2010, "Derrière la haine" en 2012 (Prix des lycéens de littérature belge 2015), "Après la fin" en 2013, "L'innocence des bourreaux" en 2015 et "Je sais pas" en 2016.

Ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe...

(Source : lemasque.com)

lundi 11 septembre 2017

Les lendemains avaient un goût de miel




Détails :

Auteur : Marlène Schiappa
Nombre de pages : 180
Editions : Charleston
Genre : Contemporain / historique


Résumé :
Justine rentre en train de Milan où elle a réglé avec ses filles et ses deux sœurs la succession de leur arrière-grand-mère. Surprise : alors que toute la famille roule sous le luxe, elle-même hérite uniquement d’une vieille boîte en carton, remplie de babioles et d’un carnet abîmé... Elle plonge alors dans la vie de « Jolie Rose » qui lui raconte sa vie à travers les objets de cette boîte : son enfance à la fin du XIXe siècle façon La Petite maison dans la prairie à Dijon, sa famille misérable mais soudée, le retour des soldats en 1918, les concours d’écriture, les promenades avec ses sœurs, sa rencontre avec un diplomate italien... Elle se remémore par écrit tout ce qui l’a menée à une photo jaunie de « jour heureux de ses fiançailles », en 1927. Les confidences posthumes de son aïeule font écho à sa propre vie : Justine, star de la blogosphère, découvre la vie de mère célibataire et fauchée. Mais quel message Jolie Rose veut-elle lui transmettre depuis le passé ? Pourquoi une chanson revient-elle sans cesse dans le récit de son aïeule ? Et qui est ce mystérieux voisin de train, Lorenzo ? Peut-il l’aider à retrouver son véritable héritage ?



Mon avis :
J'étais curieuse de découvrir Marlène Schiappa dans son rôle d'écrivain. Son récit me tentait d'autant plus que j'aime beaucoup les histoires où la grande Histoire intervient.

Le récit nous entraîne donc dans la vie de Justine, jeune femme contemporaine, qui est connue et reconnue dans le milieu des Blogs. Elle ira avec sa famille en Italie pour régler la succession de son arrière-grand-mère. Sur le retour d'Italie, nous assisterons aux retours dans le passé pour découvrir "Jolie Rose", l'arrière-grand-mère, et également ses secrets.

C'est un bon roman feel-good car il est bienveillant et nous propose une histoire qui se lit rapidement.

"Jolie Rose" est une mamie pour laquelle j'ai ressentie de la tendresse et je l'ai trouvé un brin malicieuse. J'ai apprécié les passages où il était question de sa vie même si j'avais envie que l'auteure aille encore plus loin, comme l'impression que tout n'était pas dit ou trop vite dit.

Justine est une jeune femme à laquelle on peut facilement s'identifier car elle est moderne, dynamique et pleine de ressources. Cependant j'ai eu du mal à m'accrocher à elle car je restais dans l'attente...j'avais la sensation qu'elle restait en surface et n'osait pas se livrer sur ses sentiments. J'ai assez vite occulté le fait qu'elle était séparée car je n'ai vu qu'elle était particulièrement touchée par exemple.

Le décalage entre ce que nous apprenons de Jolie Rose et la vie actuelle décrite par Justine est parfois brutal et j'ai rapidement focalisé sur les chapitres concernant Jolie Rose. J'aime découvrir l'Histoire et comprendre la vie de nos aïeuls.

J'ai également apprécié la mise en valeur de ces deux femmes qui sont portées par l'envie d'agir pour changer les choses. Elles n'ont pas envie de subir leur vie et prennent parfois des décisions qui vont leur faire mal mais qui sont nécessaires.

Chaque personnage a surement plus à nous apporter car on devine une vie riche et remplie pour Jolie Rose et Justine mais l'ensemble garde une cohérence puisque la lecture des carnets de Jolie Rose se fait pendant un trajet en TGV, il n'aurait pu s'agir d'un roman "pavé". J'imagine d'ailleurs que l'écriture a du être compliquée pour réussir à "synthétiser".

C'est une lecture que j'ai trouvé très agréable mais les 180 pages ne m'ont pas suffit ;), je serai bien restée avec Jolie Rose plus longtemps pour découvrir un peu plus sa vie et ce qu'elle a transmis à ses enfants et petits-enfants. La question de l'héritage est omniprésente dans ce récit. Marlène Schiappa nous livre ainsi un hommage touchant à son arrière-grand-mère où l'on devine que la vérité est bien plus présente que ce qui nous est annoncé en début de livre.


Quelques infos sur l'auteure


Marlène Schiappa, née le à Paris, est une femme politique et écrivain française, fondatrice et présidente du réseau Maman travaille.
Adjointe au maire du Mans Jean-Claude Boulard, déléguée à l'Égalité à partir de 2014, elle est également conseillère communautaire au Mans Métropole et responsable du pôle « égalité femmes-hommes » du mouvement politique En marche !. Elle est secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes dans le gouvernement Édouard Philippe depuis le 17 mai 2017.
(source : Wikipedia)

Retrouvez ici une interview de Marlène Schiappa par les lectrices Charleston





jeudi 7 septembre 2017

Un funambule sur le sable




Détails :

Auteur : Gilles Marchand
Nombre de pages : 354
Editions : Aux forges de Vulcain
Genre : Contemporain


Résumé :
C'est l'histoire de Stradi qui naît avec un violon dans le crâne. A l'école, il va souffrir à cause de la maladresse ou de l'ignorance des adultes et des enfants. A ces souffrances, il va opposer son optimisme invincible, héritage de ses parents. Et son violon s'avère être un atout qui lui permet de rêver et d'espérer. Roman de l'éducation, révérant la différence et le pouvoir de l'imagination.



Mon avis :
Retrouver Gilles Marchand c'est la promesse de retrouver du rêve, de la douceur et de l'amour pendant un temps (toujours trop court d'ailleurs)...

Stradi, notre personnage principal, a une particularité : un violon a élu domicile dans sa tête ! Bizarre, direz-vous ! Quelle supercherie penserez-vous ! Gilles Marchand nous prendrait-il pour des fous avec son histoire de violon ?

Bref, vous passerez par toutes ces étapes pour finalement vous demander pourquoi votre enfant ne s'appelle pas Stradi ?

Je vais vous le dire !

Stradi est unique et en même temps il est chacun de nous. Il est cet enfant qu'on a laissé derrière nous sur la cour d'école à se demander quand l'amitié naîtra ou encore à se demander quand les moqueries cesseront.

Il est cet enfant qui choisit de ne pas subir les autres mais bien d'avancer et mener SA VIE. Ne devrions-nous pas suivre son exemple ?

Pourquoi vouloir ressembler à M. Tout le monde ?

Stradi a compris très vite qu'il aurait une place dans ce monde, LA SIENNE et que personne ne pourrait lui voler. Il lui suffira juste de garder à l'esprit sa singularité et en faire sa FORCE.

Stradi grandit avec son violon et si vous vous laissez guider par vos émotions en lisant ce livre et même après, sa petite musique résonnera en vous !

Gilles Marchand nous propose une nouvelle fois de laisser l'imagination prendre une grande place dans notre vie, le temps de faire corps avec Stradi pour nous redéposer en douceur sur le monde dans lequel on vit ! La descente n'est pas des plus simples...quitter Stradi c'est accepter que nos parents aient commis des erreurs mais rester convaincus de leur amour, c'est accepter de laisser notre enfant intérieur prendre le dessus et se réconcilier avec lui, c'est aussi retrouver un monde compliqué mais savoir que parmi la population il reste des poètes capables de vous transporter en moins de deux dans leur univers.

Ce livre m'a touchée en plein cœur... il est optimiste, chaleureux, porteur de messages joliment et habilement transmis. Il est question d'amour, de musique, de littérature, de différence, d'humanité...

J'ai aimé "Une bouche sans personne" mais j'ai un attachement encore plus particulier pour ce nouveau roman (il a fait parler ma petite fille bien tapie au fond de moi habituellement mais qui a laissé ses ailes pousser au fil de ma lecture).

Il représente ce que j'aime dans la littérature, imaginer et voguer aux rythmes des pages sans jamais perdre le fil voire même en fermant les yeux et surtout en faisant confiance à l'auteur !

Un concentré de magie à lire sans faute !

Quelques infos sur l'auteur



En fait, je retiens une seule chose pour le moment : SA VENUE chez Marie à la librairie
 "Le renard qui lit" à Chalonnes sur Loire, le 8 décembre prochain

(après ça je pourrais vous en dire plus surement ;) )

mercredi 6 septembre 2017

Questions à ... Sophie Adriansen


Aujourd'hui, je vous présente une auteure, Sophie Adriansen, que j'ai découvert assez récemment et que j'ai eu l'occasion de rencontrer et échanger avec elle au Salon du livre de Vannes :


"Sophie Adriansen écrit par tous les vents depuis longtemps, du long et du court. Depuis 2010, elle a publié une vingtaine d’ouvrages en littérature générale et littérature jeunesse.

Depuis 2011, elle se consacre entièrement à l’écriture après une première vie dans laquelle les chiffres primaient sur les lettres. Formée à l’écriture cinématographique à la Fémis en 2013, elle a librement adapté en scénario son premier roman.
Auteur à succès en littérature jeunesse (plus de 100.000 exemplaires vendus), elle questionne notamment les libertés des femmes en littérature générale.
.
Elle anime des discussions autour des livres ainsi que des ateliers d’écriture en milieu scolaire. Elle intervient régulièrement dans des classes pour évoquer l’écriture et le métier d’écrivain avec les plus jeunes.
Elle a tenu pendant huit ans le blog de lecture Sophielit, finaliste du Prix ELLE 2011." (source site de Sophie Adriansen que vous pouvez consulter par ici)



Suite à plusieurs lectures de ses livres jeunesse (il m'en reste aussi à découvrir ;))  et avant de la découvrir dans la littérature générale, j'avais envie de la connaître un peu plus. Elle a rapidement accepté de répondre à ces quelques questions :










- Le principal trait de ton caractère : la détermination
 
- Ton rêve de bonheur : la paix, partout, entre tous - entre les peuples, entre les gouvernements, dans les familles, dans les couples...

- Le pays que tu aimes le plus, qui t'inspires ou celui où tu voudrais vivre : La France, formidable de diversité, et d'où on peut aller partout...

- Ta couleur préférée : le bleu et le doré

- Ta fleur préférée : le coquelicot 


- Ce que tu détestes par-dessus tout : l'injustice, et les promesses non tenues

- La faute pour laquelle tu aurais le plus d'indulgence : toute faute commise par amour
- Ta devise / citation préférée : "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait." Mark Twain


Niveau lecture :



- Quel livre a marqué ta vie ? : Il y en a tant ! Le premier a certainement été Les Malheurs de Sophie...


- Ton endroit préféré pour écrire : Mon bureau



- Un rituel ou une habitude lorsque tu écris ? : Le silence : obligatoire !

 

- Le livre qui a pu t'inspirer pour devenir écrivain :Peut-être Baby-sitter blues, de Marie-Aude Murail. Je sais qu’après en avoir fini la lecture, j'ai écrit une histoire avec des personnages qui ressemblaient aux héros de ce roman...


- Parmi tes ouvrages, au quel es-tu le plus attaché ? : J'ai une tendresse particulière pour Max et les poissons, en littérature jeunesse (car il a provoqué des prises de conscience fortes chez des enfants jeunes), et pour Le Syndrome de la vitre étoilée, en littérature générale (car, et contre toute attente, il a aidé des femmes de tous âges à se libérer de certains carcans sociaux).

 

- Ton auteur préféré :J'aime des auteurs très différents... Dans le peloton de tête, je citerais Roald Dahl, Lionel Duroy, Douglas Coupland, Susie Morgenstern, Philippe Jaenada, Serge Joncour, Marie-Aude Murail...

 

- Quels sont tes projets en cours ? Est-ce que tu peux nous en parler un peu ? En ce mois de septembre paraît chez Fleuve mon nouveau roman, Linea nigra, une réflexion autour de la naissance. Et au même moment deux de mes livres sont republiés en poche : Le Syndrome de la vitre étoilée chez Pocket et Une Américaine à Monaco, biographie de Grace Kelly, chez Charleston poche.



Un grand merci à Sophie !