mercredi 31 janvier 2018

Chat tricote !




Détails :

Auteur : Jacob Grant
Nombre de pages : 40
Editions : Père Fouettard
Genre : Album jeunesse


Résumé :
Chat a une nouvelle amie qui roule et bondit : une pelote de laine ! Hélas, quelqu'un voudrait bien la tricoter...



Mon avis :
Un album tout en douceur, voilà ce qu'il faut aux enfants !

Avec Chat et Fille, les enfants découvrent qu'un animal il faut s'en occuper sinon ils s'ennuient. Le tout est de savoir comment les sortir de leurs siestes !

Fille a trouvé une chouette idée, une pelote de laine...mais pour Chat tout n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît.

Cet album a tout pour plaire aux jeunes enfants, il est coloré mais avec des nuances plutôt douces et agréables aux yeux et le texte n'est pas trop long. Comme chacun sait les enfants aiment que les activités changent vite et avec ce livre ils découvriront une histoire toute mignonne qui sera vite lue et qu'ils aimeront par la suite regarder tout seul.

L'histoire est jolie et ce petit Chat est vraiment craquant !

Romane l'a lu avec moi et elle a réussi à tout lire correctement donc c'était super !

Une lecture du soir que je recommande aux parents de jeunes enfants pour sa douceur notamment !

mardi 30 janvier 2018

L'attrape-souci




Détails :

Auteur : Catherine Faye
Nombre de pages : 300
Editions : Mazarine
Genre : Contemporain


Résumé :
Décembre 2001. Lucien, onze ans, vient d’arriver à Buenos Aires avec sa mère. Dans une librairie, il est captivé par de mystérieuses petites boîtes jaunes. Dedans, de minuscules poupées. Selon une légende, si on leur confie ses soucis avant de s’endormir, le lendemain, ils se sont envolés.
Le temps qu’il choisisse son attrape-souci, c’est sa mère qui s’est envolée. Disparue.
Lucien part à sa recherche. Se perd.
Au fil de ses errances, il fait des rencontres singulières. Cartonniers, prostituées, gamins des rues avec qui il se lie, un temps. Et grâce à qui, envers et contre tout, il se construit, apprend à grandir. Autrement.
Rebaptisé Lucio par ses compagnons de route, cet enfant rêveur et déterminé incarne ce possible porte-bonheur que chacun a en soi.



Mon avis :


Certains livres, tu ne sais pas pourquoi mais ils t'embarquent dans un monde unique et particulier et c'est seulement quand tu en ressors que tu comprends ce que tu viens de vivre.


L'attrape-souci te fait et tient cette promesse-là par le biais de son personnage principal Lucien / Lucio (pour coller plus à la réalité des prénoms argentins bien sur).

Lucio perd sa maman dans une grande ville qu'il ne connaît pas. Ils venaient de découvrir l'existence des attrape-soucis dans une librairie et depuis c'est un peu le néant. Il cherche sa maman partout, en vain.

Au détour de ses recherches, il rencontrera des hommes et des femmes qui le feront murir. Lucio n'a que 11 ans mais déjà il doit affronter la VIE. Certains lui donneront tout pour l'aider, même ce qu'ils n'ont pas.

Je n'ai pas retenu tous les noms, tous les métiers des gens croisés par Lucio, cela ne vous en apprendra pas plus sur la profondeur du livre. Il faut surtout que vous gardiez l'œil et l'esprit ouvert pour voir entre les lignes.


Lucio vous fera vagabonder, creuser, chercher, vous émerveiller, pleurer, rire, douter et ressentir de l'espoir.


C'est un petit garçon qui a beaucoup grandi au fil de l'histoire, cela fait partie des éléments que je retiens.

Ce que j'ai encore plus en mémoire c'est la capacité d'adaptation de l'humain à toutes situations. Que ce soit un enfant ou un adulte, on a tous des ressources insoupçonnées et les obstacles rencontrés nous façonnent et donnent le ton pour l'avenir lorsque cela survient jeune notamment.

A travers l'histoire de Lucio, c'est chacun de nous qui est invité à se reconnecter à ses convictions profondes. L'attrape-souci est un objet dans lequel chacun mettra ce qu'il veut mais pour Lucio je pense que son inconscient l'a aidé...

L'attrape-souci c'est la métaphore de nos vies, c'est un peu le doudou que le très jeune enfant ne veut pas quitter et dans lequel il a tout mis, ses peurs, ses angoisses, ses bonheurs, ses joies...


Pour saisir toute la sensibilité et la profondeur du message transmis par l'auteur il m'a fallu arriver vers la fin. Non pas que le reste de l'histoire ne transmet rien. En fait, j'étais tellement dans la peau de Lucio que j'avais les mêmes attentes que lui et la fin m'a donc fait le même effet qu'à lui...et puis est venu ensuite, comme une nouvelle porte qui s'ouvrait, la compréhension !

C'est une belle lecture, j'ai beaucoup aimé le personnage de Lucio car il évolue au fil de l'histoire et nous fait vivre des émotions très variées ce qui rend d'ailleurs le livre dynamique aussi dans son rythme et dans l'empathie ressentie. Et puis un personnage principal comme Lucio c'est l'assurance de partir au pays de l'enfance avec toute la magie, l'innocence et la spontanéité que l'on peut y trouver !

Même Duchesse n'y résiste pas ;)





jeudi 25 janvier 2018

Il n'y a pas Internet au paradis






Détails :

Auteur : Gaëlle Pingault
Nombre de pages : 224
Editions : du Jasmin
Genre : Contemporain


Résumé :
La trentaine et tout pour être heureux, Alex et Aliénor s'aiment, envisagent de faire un enfant ou deux, et de partir vivre à la campagne, un jour. Mais la Grande Entreprise en a décidé autrement, à coups de réorganisations et de gestion cruelle de la ressource humaine. Nouvelle idole réclamant le prix du sang, elle a ses prêtres et ses victimes expiatoires qui, ne sachant plus comment lutter, abandonnent.
Entre chagrin et souvenirs, la colère d'Aliénor monte, contre l'entreprise, mais aussi contre Alex, à qui elle n'a pas suffi pour continuer à vivre, et contre elle-même, qui n'a rien vu avant qu'il soit trop tard. Et puis le deuil se fait, Aliénor commence une existence nouvelle, un peu hésitante, un peu bancale. Une seule certitude : face à l'adversaire, il ne faut pas plier.

Sur cette trame sombre, Gaëlle Pingault dessine une renaissance. Son écriture enlevée réussit à tenir à distance la cruauté du monde et des entités déshumanisées pour laisser à l'individu, seul grain de sable capable de gripper la machine, la liberté de revendiquer son paradis dans cette vie.



Mon avis :
Nouvelle découverte des 68 premières fois et pas des moindres !


Le thème du livre ne peut pas être plus contemporain que celui-ci : les conditions de travail !


Il ne m'en fallait pas plus pour savoir que cette lecture me plairait. Je me sentais concernée par le sujet parce qu'on aspire tous à vivre au mieux et à gérer nos vies personnelles et professionnelles en harmonie avec nos convictions.


Que se passe t'il quand celles-ci ne sont pas entendues, respectées ? Et qu'à l'inverse on vous demande toujours de prouver que vous avez votre place, que sinon c'est pas grave on trouvera mieux que vous...



Gaëlle Pingault décrit ces situations au travers de Alex et Aliénor. Le roman s'attache surtout à Aliénor puisqu'elle doit faire face au deuil d'Alex. Nous la suivons dans son parcours passant tour à tour de la tristesse à la colère. Et puis un jour, le déclic !

Ce roman, malgré le sujet et les émotions parfois difficiles à vivre, est écrit avec une pointe d'ironie et de plus en plus avec optimisme pour arriver à la fin en se disant que finalement ce livre restera percutant mais également une belle leçon de vie !

Je comprends la douleur, la colère, le désespoir aussi ou encore la lassitude d'Aliénor face à la mort de son amour et ce qui m'a plu en elle aussi c'est sa capacité à rebondir et à devenir résiliente ! Pas facile tout ça mais elle a su accepter chaque étape pour que ce moment douloureux de sa vie lui donne la force de continuer et de vivre.



Gaëlle Pingault m'a émue et m'a aussi fait parfois sourire car certaines situations sont assez comiques, face au directeur par exemple. J'ai trouvé son écriture particulièrement franche et directe. Pas besoin de passer par 4 chemins pour nous emmener voir ailleurs si la vie est plus belle !

Et sa puissance dans l'écriture est passée notamment dans les traits de son personnage central Aliénor.

Une lecture coup de cœur dans cette sélection de septembre 2017 des 68 premières fois !

Une auteure à suivre assurément ! 



Quelques infos sur l'auteur


Bretonne d'origine, Gaëlle Pingault est orthophoniste et écrit depuis une dizaine années, des romans essentiellement mais aussi de la poésie.
 
Elle vit aujourd'hui en région parisienne.


mercredi 24 janvier 2018

La princesse Elodie de Zebrazur et Augustin le chien qui faisait n'importe quoi...




Détails :

Auteur : Pierre Thiry
Nombre de pages : 68
Editions : Books on demand
Genre : Jeunesse


Résumé :
Elodie de Zèbrazur est une princesse. Augustin est un chien. Elodie aime beaucoup Augustin. Mais Augustin fait n'importe quoi, vraiment n'importe quoi. Et lorsqu'on fait n'importe quoi il arrive des tas d'ennuis. Que va-t-il se passer? Tu le sauras peut-être en ouvrant ce livre. En écoutant la musique des phrases, en écoutant le bruit des vagues, en écoutant le souffle du vent et le chant des coquillages tu découvriras une infinité de choses merveilleuses et inattendues... (album pour tous les enfants à partir de 3 ans jusqu'à 117ans).



Mon avis :
En ouvrant cet ouvrage et connaissant l'auteur pour sa poésie il me semblait que j'allais y retrouver du style et un phrasé unique.

Je ne me suis pas trompée !

Pour découvrir ce livre, je l'ai lu à haute voix à ma fille et puis elle m'a lu quelques phrases. Effectivement on s'attache vite à Elodie, la princesse mais je crois qu'on s'est encore plus attachées à Augustin, le chien qui fait n'importe quoi !

Elodie va nous faire vivre ses aventures de princesse avec sa dame de compagnie qui fait tout comme il faut et un chien qui fait n'importe quoi.

Mais sans Augustin, est-ce que la vie au château serait si formidable que ça ? Pierre Thiry explore le quotidien de Elodie à travers Mme Brichard, qui gère l'entretien du château et qui fait tout comme il faut et puis à côté il y a Augustin, le chien qui fait n'importe quoi, qui anime et rend la vie plus joyeuse.

Ce livre s'adresse aux enfants mais pas seulement. Il fait aussi passer un message important...chacun est important quel que soit sa personnalité ! C'est aussi un message de tolérance, d'amitié et de vie que l'auteur nous transmet. Et cerise sur le gâteau, lors de la lecture à haute voix, les phrases ont du rythme et donne une jolie musique à l'oreille du lecteur qui écoute mais aussi de celui qui lit.

Nous avons aimé cette lecture et surtout, originalité du livre : on peut colorier les dessins sur certaines pages. Assurément cela plaira aux enfants !

Je remercie l'auteur de m'avoir fait découvrir son ouvrage jeunesse qui je trouve est très réussi et à la fin je suis sur que vous vous souviendrez de Augustin, le chien qui fait n'importe quoi !


Quelques infos sur l'auteur


Pierre Thiry a publié deux romans: «Ramsès au pays des points-virgules» (2009) et «Le Mystère du pont Gustave-Flaubert» (2012), un recueil de sonnets: «Sansonnets, un cygne à l'envers» (2015), deux contes pour enfants : «La Princesse Élodie de Zèbrazur et Augustin le chien qui faisait n'importe quoi» (illustré par Samar & Hani Khzam) et «Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines» (illustré par Myriam Saci).
Il travaille actuellement à l'écriture d'un nouveau roman.
Il a été administrateur de théâtre, vendeur de disques, programmateur de concerts. Il aime flâner chez les bouquinistes, jouer du violoncelle, écrire le soir à la lueur d'une chandelle. Il anime régulièrement des ateliers d'écriture.

Site officiel : http://charles-hockolmess.e-monsite.com/




lundi 22 janvier 2018

La disparue de Noël




Détails :

Auteur : Rachel Abbott
Nombre de pages : 460
Editions : Cercle Belfond
Genre : Thriller


Résumé :
En Angleterre, de nos jours. Emma le sait, il est des passés qui ne s'oublient pas. Mariée à David, directeur de banque traumatisé par la mort de sa première épouse et l'inexplicable disparition de sa fille Natasha la veille de Noël, six ans plus tôt, la jeune femme a appris à vivre avec les drames. Mais l'arrivée d'Ollie, leur fils de dix-huit mois, semble avoir redonné le sourire à David et renforcé leur couple. La promesse de jours meilleurs semble enfin possible... Mais le monde d'Emma se fissure lorsqu'une jeune fille apparaît un jour dans sa cuisine. Natasha. Alors que David est en joie, Emma, elle, s'interroge : où était-elle toutes ces années ? Comment l'intégrer dans leur vie de famille idéale ? Et pourquoi ce sentiment que l'adolescente pourrait représenter une menace pour elle et pour son bébé ? Que cache la disparue de Noël ?



Mon avis :
Il est largement temps de vous parler de ce thriller, Noël est passé depuis quasi 1 mois quand même !


Mais il m'a fallu du temps pour m'en remettre aussi.


Entre deux romans contemporains vous pouvez glisser ce thriller sans vous poser de questions. Vous ferez la rencontre de David d'abord et puis ensuite vous découvrirez rapidement ce qui semble être le plus grand drame de sa vie, perdre sa femme dans un accident et sa fille, Natasha qui disparaît sans que personne ne réussisse à trouver le moindre détail. Et un jour, Natasha revient ! Jusque là tout va bien, les sensations sont déjà bien mises à l'épreuve mais vous n'êtes qu'au début...

Et puis quelques détails vont venir déranger ce tableau presque idyllique !


Restez vigilants car l'auteur saura vous charmer et affaiblir vos réflexes. Vous ne vous rendrez même pas compte que vous êtes carrément à côté de la plaque. Jusqu'aux derniers instants je n'ai pas voulu croire que je m'étais trompée et pourtant...


Un thriller comme bien peu ont su me tenir en haleine. La psychologie des personnages est affinée dans les moindres détails et étonnamment je n'ai rien vu venir. Pourtant ce ne serait pas la première fois que le coupable n'est pas celui que l'on croit ou celui qui pourrait avoir un mobile. C'est sans compter sur le talent d'écrivain de Rachel Abbott. Elle maîtrise l'intrigue parfaitement et surtout elle nous emmène sur des terrains plus que glissants.


J'ai adoré cette lecture car la construction est très réussie et j'ai trouvé l'idée originale. Chacun est à sa place et intervient quand il le faut que ce soit dans les dialogues pour faire avancer le roman ou dans les moments de doute qui nous font réagir en tant que lecteur. J'ai trouvé le personnage de Emma particulièrement sensible, courageux et ingénieux. Elle est presque parfaite du début à la fin et pourtant elle ne sera pas épargnée.


Un thriller que vous pouvez lire au coin du feu ou lorsqu'il fera chaud car il vous donnera des frissons à intervalles réguliers.


Quelques infos sur l'auteur



Née près de Manchester, Rachel Abbott a longtemps occupé un poste d'infographiste, avant de se lancer à la poursuite d'un vieux rêve, rénover de vieilles demeures en Italie, où elle vit désormais une partie de l'année. La parution d'Illusions fatales (2014), son premier roman autopublié, classé numéro un des ventes Amazon en Angleterre, a marqué le début d'une formidable success story. Ont paru depuis Le Piège du silence (2015) et Une famille trop parfaite (2016). La Disparue de Noël est son quatrième roman à paraître chez Belfond.

jeudi 18 janvier 2018

Au nom de ma mère


Détails :

Auteur : Hanni Münzer
Nombre de pages : 390
Editions : L'archipel
Genre : Contemporain


Résumé :
2012. Le destin semble tout tracé pour Felicity : elle vient de terminer ses études de médecine, et s'apprête à quitter Seattle pour rejoindre une mission humanitaire en Afghanistan. Jusqu'à ce qu'elle reçoive un appel de son père : sa mère Martha a disparu. Forcée d'abandonner ses projets, Felicity part à sa recherche. Et ses traces la conduisent à Rome. Si elle finit par retrouver sa mère dans un hôtel de la capitale italienne, elle apprend également le décès récent de sa grand-mère Deborah. Dans les mains de Martha, tremblante, une lettre laissée par la défunte. Ce qu'elle contient est sur le point de bouleverser la vie de Felicity. Commence alors pour elle un voyage dans les pas de ses ancêtres, à la poursuite de la mémoire de sa mère et de sa grand-mère. Car un secret les unit toutes trois. Celui-ci démontre que l'amour n'a pas de limites... Ni la guerre ni le nazisme ne sauraient les briser.



Mon avis :
2018 commence très très fort !

En parcourant mon blog, vous remarquerez certainement que j'aime les romans ayant pour thème l'Histoire et particulièrement la période de la Seconde guerre Mondiale. Je n'aime pas au sens où c'est une époque formidable etc etc...Bien sur que non ! J'aime ce que les auteurs sont capables d'apporter sur cette période que ce soit en romans ou en histoires vraies.

Ce livre ne déroge pas à la règle, il est même précieux je trouve !

Félicity, jeune femme contemporaine part à la recherche de sa mère partie en Italie mais ce qu'elle n'avait pas envisagé c'est ce voyage parfois long et éprouvant que l'on fait pour découvrir ce qui façonne nos familles.

L'auteur nous emmène alors, au travers de l'arrière grand-mère et la grand-mère de Félicity au début des années 20, lorsque tout semblait encore possible et vivable.

Puis nous basculons dans la tourmente de la guerre avec son lot de courage, de lâchetés, de héros, d'héroïnes et d'Hommes de la pire espèce...

Les femmes présentes dans ce roman sont toutes singulières. L'accent est mis sur leurs vies pendant tout le récit car elles sont représentatives aussi des conséquences de la guerre. Les hommes sont partis se battre et elles doivent gérer. Rien ne leur sera épargner et faire des choix se révèlera aussi un combat quotidien particulièrement pour Déborah, la grand-mère de Félicity.

J'ai trouvé ce roman très fort. Les femmes de cet ouvrage m'ont touchées car chacune à leur manière ont fait preuve de courage même dans les pires moments. J'ai été comme envoutée par ces pages qui se tournaient vite et qui tour à tour donnaient le sourire ou faisaient trembler.

Le livre débute par un chapitre à notre époque pour placer les personnages dans le contexte et puis nous basculons rapidement dans les années 20. La bascule fonctionne tellement bien que lorsque la fin approche et que j'ai retrouvé notre époque il m'a fallu un certain temps avant de m'y réhabituer.

La partie sur la guerre occupe les 3/4 du livre et je trouve qu'elle se suffit presque à elle-même. La fin est à mon sens un peu trop hâtive par-rapport au contenu sur la guerre. Elle n'enlève rien bien sur à l'histoire car nous avons ainsi la conclusion du périple de Félicity mais je n'avais pas envie de quitter Déborah...

Un roman très réussi sur cette période compliquée de la Seconde guerre mondiale qui mérite une place en haut de la pile de vos lectures à venir !


Quelques infos sur l'auteur



Née en Allemagne en 1965, Hanni Munzer conquiert le public dès 2013 avec une première tétralogie qui s'écoulera à plus 350 000 exemplaires. Au nom de ma mère a été traduit en 14 langues. Un film est en préparation. Elle vit en Haute-Bavière en compagnie de son mari et de leur chien.

mardi 16 janvier 2018

TOP 10 - 2017

Je suis sur que vous l'attendiez avec impatience, je vous vois trépigner sur vos chaises à savoir QUI ressortira de mes 115 lectures de 2017...

Attention roulement de tambour !!!!!

Non je plaisante bien sur, personne n'attend mon top 10 perso ! C'est bien normal car l'exercice est tellement subjectif et je n'ai pas la capacité de lire tout ce qui sort autour d'une année alors classer un auteur meilleur que meilleur c'est un peu malhonnête pour les autres...

Je vous mets donc les livres qui ont eu de l'impact chez moi au cours de cette année 2017, sans ordre particulier... Peut-être que vous y piocherez des idées lectures, c'est le pire que je vous souhaite avec cet article ;)

Allez c'est parti !
(puis en fait je vous en mets 12 comme ça vous aurez une lecture par mois si vous voulez) :

Livre percutant



Mon avis ici
Livre apaisant




Mon avis ici
Livre intense


Mon avis ici
Livre attachant


Mon avis ici
Livre magique


Mon avis ici
Livre magique +++


Livre souvenir

Mon avis ici
Livre coup de poing


Mon avis ici
Livre unique


Mon avis ici
Livre utile


Mon avis ici
Livre classe


Mon avis ici
Livre feel-good




Et comme parfois certains ont un treizième mois, je leur mets une autre idée de lecture, sait-on jamais ;)


Mon avis ici pour la bd
Mon avis ici pour le livre
Livre et bd singuliers























































lundi 15 janvier 2018

Danser, encore


(je trouve la couverture magnifique)
Détails :

Auteur : Julie de Lestrange
Nombre de pages : 266
Editions : Mazarine
Genre : Contemporain


Résumé :


Alexandre, Marco et Sophie connaissent une amitié de trente ans et autant d’amour, de blessures, de déceptions et de joies. Désormais adultes, confrontés au poids du quotidien et des responsabilités, à l’existence et ses tourments, sonne l’heure de faire des choix.
Mais que reste-il des certitudes lorsque le sort frappe au hasard ?
Juste un vertige, profond et déroutant, des liens indéfectibles, et parfois comme la nécessité de respirer, le besoin de danser et celui de s’aimer.
 
Découvrez la bande de copains drôles et attachants qui a fait le succès d’Hier encore, c’était l’été, et  plongez dans une magnifique histoire d’amitié, un hymne  à l’entraide, qui fait la part belle à la vie et à notre humanité. 


Mon avis :

J'ai gardé cette lecture pour la fin d'année 2017 parce que je savais que je passerais un bon moment mais il y avait aussi la certitude de sentir comme une espèce de vide après l'avoir lu. Le vide de ne pas savoir si je retrouverai pour un troisième volume cette bande d'amis dont tout le monde voudrait faire partie.

Je ne dis pas ça par flatterie ou éloge envers l'auteur mais bien par sincérité et spontanéité. Au contact d'Alexandre, Marco et les autres ont a qu'une seule envie, c'est plonger dans leurs vies et en faire partie, c'est vraiment la première sensation que j'ai eu. L'auteur n'édulcore pas la vie, elle la décrit comme chacun de nous pourrait la vivre, avec ses instants de bonheur et ses difficultés.

C'est ce qui je crois fait fonctionner à merveille cette histoire. Elle est à la fois résolument optimiste sans sombrer dans l'exagération à l'eau de rose et compagnie et elle est également source de réflexion.

Je m'y suis sentie bien et j'ai tremblé en même temps que Alexandre lorsque survient la décision qui lui semble la "pire" de sa vie, j'ai eu de la peine pour Marco et puis au fond l'espoir était tapi dans un coin de son cœur, il lui fallait juste le réveiller...Chacun apporte à l'autre quelque chose d'insoupçonné et pourtant ils se connaissent depuis tellement longtemps qu'on imagine qu'il y a peu de place pour la surprise...

J'ai adoré l'écriture de Julie de Lestrange car elle colle au plus près des sentiments tout en étant douce et posée. Au travers des mots utilisés résonne l'intensité des propos, du moment. Plonger dans ce roman a été facile et déconcertant car l'impression d'être avec les personnages était forte alors ressortir de cette lecture était compliqué. D'autant plus que les thèmes abordés, au-delà de l'amitié qui unit les personnages, étaient forts aussi mais terriblement bien amenés et construits. Chaque personnage vit une vie différente et les destins font la richesse de leur relation entre tous.

J'ai trouvé dans cette suite bien plus que dans le premier volume, un attachement plus important pour les personnages et une profondeur plus développée de chacun. J'ai aimé le premier roman mais j'adore le deuxième, il me semble encore plus fort ! Tourner la dernière page est comme un déchirement quand on ne sait pas ce que l'auteur a décidé de faire, refermer cette bulle ou la laisser grandir à nouveau et retrouver la bande d'Alex un peu plus tard.

Me reste en tête aussi cet esprit de fraternité, d'amitié forte et d'amour suite à la lecture de ce livre. Il fait la part belle à décrire ce qui doit nous animer, le matériel n'est rien mais l'Humain est beaucoup.

Julie de Lestrange nous donne donc l'occasion de s'en rappeler et pourquoi pas de le mettre en application...un sourire, une écoute, une présence sont parfois en apparence de simples actes mais au fond ils peuvent faire la différence.

C'est une lecture que je vous recommande chaudement !

Quelques infos sur l'auteur


Julie de Lestrange a surtout écrit pour la télévision, le théâtre et le milieu du spectacle.
Elle est auteur de textes et spectacles pour des événements destinés aussi bien au grand public qu’à des personnalités.

mercredi 10 janvier 2018

Emma et Loustic, tome 1 : La rencontre




Détails :

Auteur : Fabienne Blanchut et Caroline Hesnard
Nombre de pages : 48
Editions : Albin Michel jeunesse
Genre : Roman jeunesse


Résumé :
Depuis que ses parents sont divorcés, Emma, 9 ans, rentre toute seule de l’école. Les soirées à attendre que sa maman rentre du travail lui paraissent parfois bien longues et elle attend toujours les week-ends avec impatience. À l’autre bout de la ville vit Loustic, un chat particulièrement intelligent et turbulent qui cherche une famille ! Emma et Loustic ne vont pas tarder à se rencontrer… et à vivre une belle histoire d’amitié !



Notre avis avec Romane :
Nouvelle série jeunesse à découvrir pour Romane et moi.

Partir à la rencontre de la jeune Emma nous faisait plaisir car la couverture est super jolie, les couleurs très attrayantes et surtout il y a la mention "Un vrai roman à lire tout seul" alors ni une ni deux, le livre m'était retiré des mains car "je peux le lire toute seule alors tu me laisses mon livre".

Ok, très bien, j'attends donc...

En fait, je n'ai pas attendu très longtemps car Romane commence juste à savoir lire (CP). J'étais contente de reprendre un peu du service pour lui lire cette histoire ;)

Emma est une jeune fille attachante, pleine de courage et autonome. Le seul hic c'est qu'elle perd un peu le sourire...et à 9 ans, hors de question de ne plus avoir la joie de vivre. Alors sa maman décide de l'écouter et va lui apporter une jolie réponse pour retrouver la pêche.

Cette histoire a beaucoup plu à Romane qui a adoré Loustic et qui a transposé sur nos chats bien sur et j'ai beaucoup aimé également ! Ce roman a permis d'emmener plusieurs discussions du style "je veux pas que vous divorciez" ou encore "mais comment / pourquoi on a eu les chats" (on a un Calimero et une Duchesse). Je trouve qu'en lecture jeunesse il faut que nous, parents, puissions apporter aux enfants des arguments, des opinions et la série de Fabienne Blanchut et Caroline Hesnard est très prometteuse.

(ils font sérieux mais ils ne le sont pas)
Je pense qu'il faut attendre que Romane soit en fin de CP pour voir si elle pourra lire vraiment toute seule le livre mais ça ne devrait pas poser de problème. Les illustrations sont très belles et mettent très bien en valeur l'histoire.

Ce livre fait partie de la bibliothèque des livres de Romane (quand elle aime pas elle me dit "tiens tu peux les reprendre" lol)

L'ensemble est vraiment chouette et je crois, non c'est sur que Marie (Le renard qui lit) tu devras me garder de côté le reste de la collection ;)

Une lecture jeunesse très intéressante que je vous recommande.


Quelques infos sur l'auteur et l'illustratrice


Fabienne Blanchut (22 février 1974 à Grenoble en France - ) est une écrivaine de livres pour enfants et scénariste de télévision française.
Après une maîtrise d’histoire à l'Université de Grenoble, Fabienne "monte" à Paris. Elle entreprend un DEA de sciences sociales à Jussieu, mais ne trouvera finalement sa voie qu'après un DESS en audiovisuel et édition à la Sorbonne. En stage de fin d'études à TF1, elle reçoit une proposition d'emploi au CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel). Elle y restera un an avant d'être rappelée par TF1 qui lui propose le poste d'observatoire de la concurrence au service de la programmation. Elle commence alors à proposer divers projets d'émissions.
La littérature jeunesse lui tend alors les bras. Pendant deux ans, Fabienne a travaillé en tant que libraire à Bruxelles (Libraire Jeunesse Amstramgram). Depuis 2008, elle remplit des missions de conseil dans les media et pour différentes sociétés de productions télévisuelles (en Belgique et en France).

Parallèlement, elle conçoit des émissions pour la télévision (téléfilms, séries, programmes courts, magazines, documentaires). Actuellement, plusieurs de ses émissions « tournent » sur les antennes.



Elle fait ses études à l'école Estienne puis aux  Arts décoratifs de Strasbourg. Illustratrice depuis 10 ans, elle travaille autant dans le secteur jeunesse (Balivernes, Fleurus, ...) que dans le secteur scolaire/parascolaire (Hachette international, Nathan,...) et de la presse jeunesse (Disney Presse, Milan Presse, ...).
Le personnage de Princesse Léa lui a été inspiré par sa petite nièce Nessy. C'est ainsi que débuta l'aventure.

lundi 8 janvier 2018

En attendant Bojangles

Détails :

Auteur : Ingrid Chabert, Carole Maurel et Olivier Bourdeault
Nombre de pages : 136
Editions : Steinkis
Genre : BD


Résumé :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom…



Mon avis :

Qui n'a jamais rêvé d'une vie où la fête serait l'unique priorité ?

Dans le roman d'Olivier Bourdeault, nous partons à la découverte de cette famille singulière qui laisse les grains de folie se disséminer partout où ils passent. Ingrid Chabbert et Carole Maurel ont réussi à les mettre en image...et encore il en manquerait presque !

J'ai trouvé la bande dessinée très fidèle et cohérente avec le livre et j'ai replongé avec délice dans cette histoire qui m'avait bluffée. Les dessins sont parfaits, j'aime la représentation qui a été faite des personnages, ils sont modernes et laissent déjà transparaître un peu de cette folie qui habite cette famille notamment avec la coiffure de la mère qui est un coiffé / décoiffé bien adapté aux situations. Les couleurs sont très agréables et nous font plonger dans cette nostalgie que l'on ressent quand le moral baisse et puis les touches de couleurs plus soutenues (la robe de la maman par exemple) nous permettent de redonner une touche de dynamisme.

Le texte n'est pas repris dans son intégralité bien sur mais nous retrouvons ce qu'il faut pour comprendre et pour retrouver les sentiments éprouvés à la lecture du roman. J'ai aimé l'ambiance de la bd autant que celle du livre. J'ai eu de l'empathie pour les personnages et plus particulièrement pour le petit garçon comme celle que j'avais éprouvé en lisant le roman.


J'ai beaucoup apprécié l'originalité de l'oeuvre, que ce soit en bande-dessinée ou dans le roman. Ecrire sur la folie est un pari osé car personne ne sait comment celle-ci peut entrer dans votre vie... Pour nos personnages, la promesse de l'avenir faite lors de leur mariage n'a jamais eu autant de sens que lorsque Bojangles à commencer à entrer dans leur vie !

Et vous, êtes-vous prêts à aimer à la folie ?

(re)Découvrez "En attendant Bojangles" si ce n'est pas déjà fait !



Quelques infos sur les auteur(e)s et l'illustratrice 


Ingrid Chabbert est une auteure d'ouvrages pour la jeunesse et scénariste de BD.
 Elle écrit depuis qu'elle est enfant mais c'est seulement en 2010 qu'elle publie son premier album jeunesse, "La fête des deux mamans". Aujourd'hui, elle est l'auteure de plus de 100
albums et s'est également lancée dans la bande dessinée. Elle vit aujourd'hui à Carcassonne.
 
Ancienne élève Diplômée en 2005 aux Gobelins, je travaille depuis dans le domaine du cinéma d'Animation, de l'édition comme storyboard artist et auteur BD Les images postées sur ce blog sont la propriété de l'auteur, merci de ne pas utiliser ou reproduire celles-ci sans autorisation.
Son blog : ici
 
Olivier Bourdeaut est né au bord de l’Océan Atlantique en 1980. L’Education Nationale, refusant de comprendre ce qu’il voulait apprendre, lui rendit très vite sa liberté. Dès lors, grâce à l’absence lumineuse de télévision chez lui, il put lire beaucoup et rêvasser énormément.
Durant dix ans il  travailla dans l’immobilier allant de fiascos en échecs avec un enthousiasme constant.  Puis, pendant deux ans, il devint responsable d’une agence d’experts en plomb, responsable d’une assistante plus diplômée que lui et responsable de chasseurs de termites, mais les insectes achevèrent de ronger sa responsabilité. Il fut aussi ouvreur de robinets dans un hôpital, factotum dans une maison d’édition de livres scolaires – un comble – et cueilleur de fleur de sel de Guérande au Croisic, entre autres.
Il a toujours voulu écrire, En attendant Bojangles en est la première preuve disponible.
Son deuxième roman "Pactum salis" est sorti début janvier 2018.