Détails :
Auteur : Adèle Bréau
Nombre de pages : 202
Edition :JC LATTES
Genre : Contemporain
Résumé :
Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour.
S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.
Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne.
Caroline restitue le portrait d’une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l’on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l’Info, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu’on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l’odeur d’amande.
Récit d’un temps révolu autant que de l’adolescence, L’Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l’enfance et l’âge adulte, une période bouleversante et intemporelle.
S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.
Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne.
Caroline restitue le portrait d’une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l’on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l’Info, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu’on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l’odeur d’amande.
Récit d’un temps révolu autant que de l’adolescence, L’Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l’enfance et l’âge adulte, une période bouleversante et intemporelle.
Mon avis :
Petite introduction expliquant notamment le choix de ce livre pour mon premier article :
Je viens seulement de trouver pourquoi Adèle Bréau me disait quelque chose…
Il fut un temps où mon collègue (qui est parti à la retraite mais avec qui j'ai beaucoup appris / grandi) disait de moi que j'étais une "Ménie Grégoire" au travail notamment. Je le prenais comme un grand compliment !
Comme chaque fois que je rédige un avis je vais m'informer sur l'auteur(e) pour vous livrer quelques informations, j'ai eu le plaisir de voir que Adèle Bréau est la petite-fille de Ménie Grégoire et que cette femme est originaire de la même ville que moi… la boucle est donc bouclée.
Je savais donc de quel livre j'allais vous parler pour mon premier article dans le Courrier de l'Ouest.
Je savais donc de quel livre j'allais vous parler pour mon premier article dans le Courrier de l'Ouest.
Voici l'article paru hier dans le Courrier de l'Ouest :
"Installée à La Jubaudière, Violaine Belouard est une jeune blogueuse littéraire (« Les lectures de Lailai ») aussi connue pour animer le cercle des Cholecteurs. Chaque dimanche (ou presque), elle partagera désormais avec les lecteurs du Courrier de l’ouest ses coups de cœur littéraires. Pour cette première chronique, elle a choisi de leur faire découvrir « L’odeur de la colle en pot ».
« Avec « L’odeur de la colle en pot », Adèle Bréau nous emmène revisiter avec beaucoup de nostalgie les années 90. C’est un livre aux allures de Madeleine de Proust pour tous ceux qui ont grandi à cette époque. Un minimum de codes est requis pour y plonger avec plaisir (et comprendre ce qu’est un « L.C. waikiki » et autres allusions) mais il rappelle aussi à chacun que l’évolution des mœurs s'est sûrement accélérée à cette période. La parentalité en a pris un coup, l’émancipation des couples aussi, les heures d’appels sur un téléphone fixe qu’on devait partager, les premiers émois… C’est ce que raconte l’histoire de Caroline, treize ans. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour.
On ne peut pas rester indifférent à ce roman qui sonne comme une cloche un peu usée mais toujours présente. Certains souvenirs doivent rester enfouis quand d’autres devraient être partagés pour faire reculer l’individualisme ambiant, retrouver la saveur des premiers rendez-vous qui se préparaient avec les copains / copines. Ce livre est fait pour les adultes que nous sommes mais il convient parfaitement aussi aux jeunes générations pour qu’ils y trouvent, éventuellement, la recette d’un monde plus doux.
Cerise sur le gâteau, comme un clin d’œil (et ce fut une surprise), Adèle Bréau a des attaches familiales à Cholet puisqu’elle est tout simplement la petite-fille de Ménie Grégoire, une journaliste aux origines choletaises souvent considérée comme la première psychologue radiophonique. »
Quelques infos sur l'auteure :
Adèle Bréau est blogueuse, journaliste, écrivain et directrice, depuis janvier 2014, du site Internet Terra Femina.
Le site, qui réunit près de 2 millions de visiteurs chaque mois, a connu un de ses records de trafic en publiant une première liste des expressions professionnelles insupportables !
Elle est titulaire d'une maitrise Lettres Modernes Spécialisée à l'Université Paris Sorbonne (Paris IV) (1997-2001).
Petite-fille de la journaliste Ménie Grégoire (1919-2014), elle a publié "La cour des grandes", un roman à l'attention des femmes et le premier volet d'une trilogie, en 2015.
Elle est mère de deux garçons.
site Terra Femina : http://www.terrafemina.com/
son blog : https://adeledebrief.wordpress.com/
Twitter : https://twitter.com/theadele32
page Facebook : https://www.facebook.com/adele.breau
Adèle Bréau est blogueuse, journaliste, écrivain et directrice, depuis janvier 2014, du site Internet Terra Femina.
Le site, qui réunit près de 2 millions de visiteurs chaque mois, a connu un de ses records de trafic en publiant une première liste des expressions professionnelles insupportables !
Elle est titulaire d'une maitrise Lettres Modernes Spécialisée à l'Université Paris Sorbonne (Paris IV) (1997-2001).
Petite-fille de la journaliste Ménie Grégoire (1919-2014), elle a publié "La cour des grandes", un roman à l'attention des femmes et le premier volet d'une trilogie, en 2015.
Elle est mère de deux garçons.
site Terra Femina : http://www.terrafemina.com/
son blog : https://adeledebrief.wordpress.com/
Twitter : https://twitter.com/theadele32
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