jeudi 30 juin 2016

Nos adorables Belles-filles

Pour un partenariat avec Livraddict, j'ai eu la grande joie de recevoir le nouveau Aurélie Valognes, dont j'avais beaucoup aimé son premier volume "Mémé dans les orties"




Détails :

Auteur : Aurélie Valognes
Nombre de pages : 270
Editions : Michel Lafon
Genre : Roman contemporain

Résumé :

Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut:
Un père, despotique et égocentrique, Jacques.
Une mère, en rébellion après 40 ans de mariage, Martine.
Leurs fils. Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants. Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps. Alexandre, rêveur mou du genou.
Et surtout… trois belles-filles délicieusement insupportables !
Stéphanie, mère poule angoissée. Laura, végétarienne angoissante. Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l’arrivée va déstabiliser l’équilibre de la tribu.
Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d’une sagesse (bien à elle) à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s’invite dans la famille et dont personne ne veut.
Mélangez, laissez mijoter… et savourez !

Mon avis :

Retrouver la plume d'Aurélie Valognes, c'est juste Noël avant l'heure !
Quand j'ai vu ce partenariat sur Livraddict je n'ai pas hésité un seul instant (la couverture a tout de suite attiré ma curiosité), j'ai postulé ET j'ai eu la chance d'être sélectionnée !!! (youpi danse de la joie).
 
J'ai trouvé dans ce livre ce qui me fallait pour une bonne lecture : un bon texte, un univers un peu déjanté, de l'humour et une pincée de messages "subtilement" amenés par chaque membre de la famille.
 
Dans chaque famille, on retrouve un peu de tous les personnages de ce roman. Des timides, des "grandes gueules", des farfelus, des sages, des "bien comme il faut" etc... Et chacun va mettre son petit grain de sel dans les rouages de la famille pour la rendre comique et inoubliable.
 
Martine, la mère, angoisse à l'idée de recevoir tout le monde et surtout la nouvelle copine de son fils...On sait tous que les relations belle-mère / belle-fille sont particulières alors cela promet de bons moments !
 
Mais il y a aussi le père, qui dans certaines familles se fout pas mal des histoires de chacun, sauf qu'ici il apporte son lot de petites remarques bien ou mal placées d'ailleurs mais qui vont perturber tout le monde.
 
Ceux qu'on voit le moins dans cette comédie sont les fils car l'action est plutôt centrée autour des belles-filles mais peut-être que cela peut présager une suite qui mettrait l'accent sur leur éventuelle rébellion !
 
Bref, cette famille est le reflet de beaucoup d'autres, l'auteur a surement puisé son inspiration dans notre société, et qui une fois de plus montre qu'il y a souvent des non-dits, des malentendus, des quiproquos, des querelles mais qu'au final comme il y a de l'amour cela permet d'en faire de belles anecdotes.
 
C'est un livre est un petit bijou de comédie familiale un peu à l'instar de la série "une famille formidable". J'aime ce côté dynamique, enjoué et qui sait tenir le lecteur jusqu'au dernier mot.
 
Aurélie Valognes a su me captiver très rapidement et je suis très contente d'avoir une nouvelle fois pu me laisser embarquer dans son histoire.
 
Pour lire ce livre, prévoyez une journée ensoleillée (si vous la trouvez bien sur!), un transat, des lunettes de soleil, un thé glacé et quelques heures devant vous pour savourer ce roman !
 
Et un grand merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour m'avoir permis de profiter de ce livre rapidement.
 
 
 
 

lundi 27 juin 2016

Enfuir l'hiver

Samedi 18 juin,il y avait pour moi une jolie rencontre de prévue, celle
 
 
 

Détails :

Auteur : Catherine Ecole-Boivin
Nombre de pages : 360
Editions : Presses de la Cité - Terres de France
Genre : Terroir

Résumé :

Elle est « la chose », une fillette dont on ne prononce pas le prénom et qui grandit, condamnée, dans le silence et le froid d'une ferme cotentine. C'est dans une nature puissante que, devenue jeune fille, elle va libérer sa force de vie.

 C'est la dernière des Kermadec. Elle sera « la Chose », fillette damnée, qui grandit dans le silence et le froid d'une cave...
1931. Aëlle et Madalen Kermadec, ravissantes Nantaises, rencontrent à la faveur d'un bal champêtre dans la presqu'île du Cotentin les vieux garçons Valvachet. Ils se marient d'un bel amour.
Au côté de Roland, potier, Madalen s'épanouit dans son métier d'institutrice à Barfleur, tandis qu'Aëlle rejoint Auguste dans sa ferme isolée entre lande et falaises.
Mais dans ses cartes, la voyante Thilda pressent un drame qui va marquer toute une famille du sceau de la honte et du secret...

Ce roman bouleversant sonde les passions de l'âme humaine tant dans leur violence que dans leur infinie bonté.


Mon avis :

Je voulais lire Enfuir l'hiver avant de rencontrer pour la deuxième fois Catherine Ecole-Boivin. J'ai eu un très bon contact dès la première fois et j'étais heureuse de la revoir.

J'étais donc rendue à la moitié du livre samedi et déjà je le trouvais bien. L'histoire m'a accrochée car elle évoquait des vies d'Hommes et de Femmes. Des vies particulières où l'amour essaie de se faire une place mais il y a toujours ce soupçon de difficultés qui rend les choses, "La Chose", compliquée.
 
La Chose c'est ce petit brin de fille qu'on découvre au cours des pages et qui nous interpelle. On sait d'où elle vient, on sait ce qu'elle vit, on sait son quotidien, on sait ses douleurs mais on ne sait pas comment elle s'appelle.
 
Tout est dans la subtilité, dans l'explication à demi-mot. Les sentiments sont peu évoqués et même plutôt enfouis pour ne pas souffrir peut-être...
 
C'est un livre que j'ai bien aimé car il met en avant les choix qui s'offrent parfois à nous, les drames d'une vie. Il met aussi la lumière sur ce qu'on peut faire des événements négatifs de nos vies, sur ce qui peut en ressortir.
 
L'écriture de Catherine est particulièrement jolie car elle est toute en finesse, en douceur. Elle plante le décor de façon précise et concise et j'aime cela.
 
En connaissant un peu plus l'auteur je trouve qu'en plus il ressort de son roman cette empathie qu'elle a pour l'être humain !

lundi 20 juin 2016

Ce qui nous sépare

Mon septième "68 premières fois" était :




Détails :

Auteur : Anne Collongues
Nombre de pages : 176
Editions : Actes Sud
Genre : Contemporain


Résumé :
 
Un soir d'hiver, dans un RER qui traverse la capitale et file vers une lointaine banlieue au nord-ouest de Paris. Réunis dans une voiture, sept passagers sont plongés dans leurs rêveries, leurs souvenirs ou leurs préoccupations. Marie s'est jetée dans le train comme on fuit le chagrin ; Alain, qui vient de s'installer à Paris, va retrouver quelqu'un qui lui est cher ; Cigarette est revenue aider ses parents à la caisse du bar-PMU de son enfance ; Chérif rentre dans sa cité après sa journée de travail ; Laura se dirige comme tous les mardis vers une clinique ; Liad arrive d'Israël ; Frank rejoint son pavillon de banlieue. Attentive et bienveillante, Anne Collongues fait tourner la lanterne magique de l'existence et livre un texte subtil, aussi juste dans l'analyse psychologique de ses personnages qu'émouvant dans la représentation de leur beauté banale. Ce qui les sépare, c'est finalement ce qui les rapproche : cette humanité qui fait de chacun d'eux un petit monde accomplissant sa modeste révolution, traçant une destinée minuscule qui, au fil de ce trajet dans la nuit des cités-dortoirs, va connaître sa modification.


Mon avis :

Il y a des livres qu'on n'ose pas trop ouvrir, la peur de ce qu'on va y lire, et la peur de ce qu'on y découvrira, peur d'être un peu trop chamboulée.
 
Et puis, l'aventure des "68" c'est aussi ça. Partir à l'inconnue et se lancer. Donc j'ai commencé la lecture à petits pas, en essayant de m'immiscer doucement dans cette voiture de RER. Pas facile de se retrouver avec tous ces gens qui regardent, observent, dorment...
 
J'ai découvert des tranches de vie sombres, belles, bouleversantes, compliquées mais toujours imbriquées de manière plutôt jolie. Chacun a son histoire qui se complète un peu avec celle du voisin ou qui cherche un lien qu'elle ne trouvera jamais. Mais peu importe, l'éphémère est la caractéristique des transports en communs !
 
J'ai trouvé ce livre très bien écrit même si au départ il m'a fallu me familiariser avec les nombreux personnages. Les mots, les phrases nous emportent dans le tourbillon du voyage, s'activent quand on prend de l'accélération et ralentissent quand on freine.
 
Anne Collongues a le mérite de décrire avec brio les psychologies de personnages tourmentés. Elle éclaire certains actes, certaines pensées pour que le lecteur soit envouté et omniprésent dans l'analyse. On ressort en se disant qu'on comprend certains mécanismes mis en place par les protagonistes de ce livre.
 
J'ai passé un bon moment de lecture et j'ai aimé ce livre car j'aime beaucoup observer les gens quand je suis en "pause", non pas pour satisfaire une curiosité mal placée mais plutôt pour les voir évoluer, les regarder faire ou encore prendre de bonnes idées.


 
 
 

lundi 13 juin 2016

L'embarras du choix

Tout simplement, par envie, je me suis lancée dans la lecture du livre :


 

Détails :

Auteur : Laure Manel
Nombre de pages : 288
Editions : Auto-édité
Genre : Romance contemporaine

Résumé :

Quelle a été votre dernière décision ? Quels ont été vos choix de vie importants ? Nous sommes toutes et tous confrontés à l’embarras du choix ! Ce livre vous plongera directement dans le mariage d’Emma et de Julien. Elle doit dire OUI… bien sûr, puisque toute l’assemblée est suspendue à ses lèvres. Sauf que… un malheureux contretemps va emmener Emma dans un film intérieur dont elle est l’héroïne, et qui va lui faire vivre un hypothétique avenir, complètement irréel et fantasmé… Cette incursion dans son imaginaire lui apportera-t-il la réponse à la question que le prêtre vient de lui poser ?

Mon avis :

J'étais curieuse de découvrir de nouveau la plume de Laure. J'avais beaucoup aimé "Histoire d'@" son premier livre.

Dans celui-ci on arrive juste à temps pour les vœux des mariés. Enfin, c'est ce qu'on croit...car Emma hésite quelques instants. On entre alors petit à petit dans son esprit et on part dans le futur !
 
Arrivés dans le futur on découvre la vie d'Emma et Julien. On les voit évoluer selon l'âge puisque nous sommes à différents étapes de leur vie. Evidemment, certaines questions reviennent sans cesse puisque dans la vie nos sentiments sont sans cesse remis en question.
 
Au travers de ces différents moments, on se rend compte qu'une valeur revient particulièrement, celle de la fidélité. Un des sacrements du mariage est de promettre fidélité alors forcément Emma se demande si elle en sera capable tout au long de sa vie.
 
J'ai aimé ce livre parce qu'il est bien écrit, l'histoire est bien emmenée et les personnages sont attachants. Entre les chapitres, j'ai aussi beaucoup aimé l'incursion des invités. Chacun apportant sa personnalité et son histoire. D'ailleurs, on se retrouve forcément dans un ou plusieurs des invités et c'est assez marrant.
 
J'ai de nouveau passé un très bon moment avec l'histoire que Laure nous a écrite et j'espère bien en lire d'autres.
 
Par contre, et comme d'autres lecteurs, je me suis dit "c'est quoi cette fin ? Non ce n'est pas possible je n'ai rien vu venir...". Bref, je me dis qu'il peut y avoir une suite pour me consoler ou sinon la chute du livre est magistrale !
 
 

jeudi 9 juin 2016

Questions à Catherine Ecole-Boivin

Lors du "Printemps du livre" de Montaigu en avril dernier, Laetitia, l'attachée de presse de Catherine Ecole-Boivin, m'a gentiment proposé de la rencontrer et pourquoi pas de l'interviewer.
 
Etant donné que Catherine était bien occupée et que beaucoup de personnes souhaitaient découvrir son univers, j'ai écouté et profité de cette rencontre.
 
J'ai ensuite envoyé mes questions à Catherine pour en savoir un peu plus sur cette charmante femme qui découvre et écoute les gens qui à leur échelle façonnent le Monde.
 
Je vous laisse découvrir les réponses de Catherine, et pour ceux qui sont sur Cholet
le 18 juin, n'hésitez pas à venir la rencontrer au magasin Cultura. Elle animera un atelier d'écriture également.
N'hésitez pas à vous inscrire auprès de Cultura !
 


 
 
 
- Le principal trait de son caractère : créative
 
- Son rêve de bonheur : une école française jusqu'au lycée avec de petits effectifs, ouverte sur le monde et la terre, avec des moyens, du confort, de la bienveillance et de l'espace et bien sûr des professeurs heureux.
 
- Le pays qu'elle aime le plus, qui l'inspire ou celui où elle voudrait vivre : Norvège
 
- Sa couleur préférée : rose clair
 
- Sa fleur préférée : le lys blanc
 
- Son animal préféré : mon homme à moi un léopard des neiges. Sinon j'aime énormément les goélands et les milans noirs.
 
- Son pêché mignon : la charlotte à la framboise
 
- Ce qu'elle déteste par-dessus tout : les guerres, et être assise trop longtemps.
 
- La faute pour laquelle elle aurait le plus d'indulgence : le suicide
 
- Sa devise / citation préférée : je n'en ai pas, je déteste les citations surtout quand j'en lis dans les articles de journaux, je pense qu'une phrase ne doit jamais s'arrêter, comme la pensée. 
 
Niveau lecture :
- Quel livre a marqué sa vie ? : les souris et des hommes de Steinbeck et la liberté des feuilles de Jean Philippe Salabreuil
 
- Son endroit préféré pour écrire : partout et donc nulle part de préférence c'est à dire ailleurs et en soi.
 
- Un rituel ou une habitude lorsqu'elle écrit ? : du thé vert bio avec de la menthe de mon jardin et du chocolat avec mon chat à côté de moi
 
- Le livre qui a pu l'inspirer pour devenir écrivain : non pas de livre mais les histoires que j'entends et récolte, d'abord les mots entendus.
 
- Parmi ses ouvrages, au quel est-elle le plus attachée ? : Testament d'un paysan en voie de disparition, avec Paul Bedel
 
- Son auteur préféré : Julien Gracq, Colette, Christian Bobin, Christiane Singer.
 
A t'elle des projets en cours ? Est-ce qu'elle peut nous en parler un peu ?

J'écris "la métallo" avec un beau projet de résidence d'écrivain en 2017, j'écris et je recueille actuellement "Fille de sel" la jeunesse d'une femme ayant vécu dans les marais salants, j'écris le troisième tome de Paul Bedel "mes vaches sont jolies car elles mangent des fleurs" : un livre sur le renoncement et la vie comme elle part avec soi.
 
Merci à Catherine d'avoir pris le temps de me répondre.
 
 
Un lien Babelio si vous voulez en savoir un peu plus sur l'auteur et ses publications.
 

lundi 6 juin 2016

Jupe et Pantalon

Opération "68 premières fois" me revoilà !




Détails :

Auteur : Julie Moulin
Nombre de pages : 295
Editions : Alma
Genre : Contemporain

Résumé :

Où va-t-on ? Telle est la grande question que se posent Marguerite et Mirabelle. Voici trente ans que ces deux jambes portent A., jeune cadre pressée d'en faire toujours plus. Mais plus de quoi ? Travail, enfants, amour ? Marguerite et Mirabelle débattent de leur grande affaire - le destin d'A. - en compagnie des autres parties du corps : Camille le cerveau, Babette la paire de fesses, Boris et Brice les bras. A. chute dans un aéroport, le mari s'en va, la cacophonie guette. Au bord de la crise de nerfs, la jeune femme découvre que son corps en sait plus qu'elle et décide de l'écouter.

Mon avis :
 
Original est surement l'adjectif qui convient le mieux à ce livre.
Le récit démarre rapidement avec Marguerite et Mirabelle, que je croyais être des femmes à part entière. En fait il n'en est rien puisqu'il s'agit des jambes de A. le personnage principal.
Quelle drôle de façon de faire parler des jambes me direz-vous !
En y réfléchissant, pourquoi nos jambes n'auraient pas le droit à la parole, et le reste de nos membres aussi d'ailleurs ???
 
C'est sous cet angle-là que Julie Moulin nous entraîne dans le quotidien d'une jeune femme active, avec deux enfants et qui a un emploi du temps de malade.
 
Evidemment, A. n'écoute ni son corps, ni sa tête puisque quand on est jeune on se croit invincible et capable de tout assumer sans conséquences...Sauf qu'un jour c'est la grève des membres. Et là, c'est la cata !!!!
 
Ce livre est vraiment très bien écrit, frais, dynamique. Le style est original par-rapport à ce qu'on lit souvent et surtout avec un thème assez délicat lié au burn out ou en tout cas aux signes avant-coureurs. Ici on est pas tellement dans l'explication du phénomène mais plutôt dans les émotions qui y sont liées puisque dans une grande partie du livre ce sont les membres qui parlent entre eux pour savoir ce qu'ils doivent faire. Chacun a son propre avis et veut avoir raison donc c'est un peu la cacophonie par moment et cela donne un "burn out rigolo".
 
Il se lit vite car on veut savoir ce qui va se passer pour A., si elle va écouter son corps, sa tête, comment elle va gérer les changements, et puis je me suis reconnue à différents moments. On sourit aussi quand les jambes veulent se lever mais que le cerveau dit non, ou inversement, par exemple. Sans aller jusqu'au burn-out on connaît tous ces instants de fatigue où on resterait bien cachés sous la couette mais notre caboche nous martèle de nous lever !!! Et parfois on se dit "mais pourquoi je n'écoute pas mon corps ?"

Et à travers ce livre, on suit aussi l'histoire du couple de Agathe et Paul qui subira aussi les conséquences du bouleversement vécu par A.
 
Une très belle découverte pour moi. Un livre que je recommande ! (pour l'instant il fera partie du trio de tête des 68 avec Ahlam) 


 

jeudi 2 juin 2016

Les bonnes moeurs

Mon 5ème "68 premières fois" s'intitule :


 

Détails :

Auteur : Timothée Gaget
Nombre de pages : 400
Editions : Intervalles
Genre : Contemporain

Résumé :

Tristan est un jeune banquier d'affaires ambitieux qui jongle avec les tableurs Excel et les hauts de bilan comme avec ses nombreuses conquêtes. Un premier chagrin d'amour lui fait apparaître sous une lumière crue le grotesque de la vie de bureau. Reconverti dans le consulting, il est envoyé conseiller une imprimerie de Romorantin en phase de restructuration. Pour échapper à ses ennuyeux collègues, il emménage alors au château du Valbrun, chez son grand-père, avec qui il avait perdu tout contact depuis l'enfance. Loin des tentations parisiennes, dans l'isolement solognot, une relation intense et complexe s'établit progressivement entre le vieil aristocrate cyclothymique et le jeune financier désabusé. Cependant une lutte se trame autour des bois du Valbrun, qu'un ambitieux conseiller municipal souhaite soustraire à leur propriétaire afin d'y construire un collège de réinsertion pour jeunes en difficulté, sur fond de revanche personnelle et d'élection législative. Derrière les considérations écologiques et politiques, deux visions de l'Homme et des animaux s'affrontent. Tristan, entraîné presque malgré lui dans ce combat entre la droite conservatrice rurale et la gauche technocratique parisienne, va trouver un allié et un confident de choix en la personne d'un extravagant Anglais du voisinage, qui mène une vie épicurienne guidée par la passion des chevaux, les inventions folles et les théories littéraires fumeuses. Les deux amis doivent d'ailleurs redoubler d'imagination lorsque l'irruption d'une espèce de scarabée protégée vient rebattre les cartes des forces en présence. Dans la solitude de la forêt, miroir inversé de la vie débridée qu'il mène à Paris ou à Saint-Tropez, Tristan commence à voir son cynisme de façade se lézarder. Surtout, il s'enfonce dans ce monde traditionnel et contemplatif de la chasse et de la vénerie, d'où les préoccupations charnelles ne sont pas forcément absentes. Si sa chute, son rejet de la modernité, son abandon au lyrisme des bois semblent inéluctables, saura-t-il entendre, derrière l'appel de la forêt, l'invitation à trouver sa place dans le monde ?


Mon avis :

J'étais ravie de recevoir ce livre qui semblait prometteur. L'auteur étant de ma génération, le sujet très contemporain et une "intrigue" plutôt attirante.
 
Je me suis vite plongée dedans pour découvrir. Dès le départ j'ai pris plaisir car il est question d'un couple en plein ascension, de choix de vie, de carrière. Je comprenais ce que racontait Tristan sur son quotidien, l'impression de faire souvent métro-boulot-dodo et de ne pouvoir en décrocher. Et puis vient le moment du changement, celui du possible. Ce changement lui a été "imposé" car il n'en voulait pas du tout Tristan. Il aimait sa vie comme elle était, avec son paquet de cernes sous les yeux et son cœur près à lâcher mais ça lui convenait.
 
Dans le changement, il va retrouver des racines familiales et se découvrir une passion tardive pour la chasse. Au travers de cette passion il va apprendre à connaître son grand-père et sans le vouloir un lien va se tisser. Il va défendre les terres familiales avec ferveur.

J'ai lâché dans la deuxième moitié du livre car j'ai trouvé trop de passages descriptifs et n'étant pas attirée par la chasse particulièrement j'ai eu du mal à me plonger dans cet univers. Pourtant c'est très bien écrit mais un peu trop de longueurs pour moi donc j'avoue j'ai sauté des passages (mais il paraît que ça fait partie des droits des lecteurs...).

Je ne garderai pas un souvenir très marquant de cette lecture !