mardi 10 décembre 2019

Les trois femmes du consul


Détails :
Auteur : Jean-Christophe Rufin
Nombre de pages : 272
Edition : Flammarion
Genre : Contemporain 

Résumé :
À Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n'ose s'aventurer à l'hôtel dos Camaroes, malgré son jardin luxuriant. C'est que le patron est un vieux Blanc au caractère impossible. Aussi quand on le retrouve mort un matin, flottant dans sa piscine, nul ne s'en émeut. Sauf Aurel Timescu, roumain d'origine, Consul adjoint à l'ambassade de France. Calamiteux diplomate, c'est un redoutable enquêteur quand il pressent une injustice. Trois femmes gravitent autour du défunt. C'est vers l'une d'entre elles que se dirigent arbitrairement les soupçons de la police. Pour démontrer son innocence, le Consul va devoir entrer dans la complexité de relations où se mêlent l'amour, la chair et l'intérêt. Avec sa méthode intuitive et ses tenues loufoques, Aurel va s'enfoncer plus loin que quiconque dans ces passions africaines. Jusqu'à débusquer le « gros coup ». Celui qui a coûté la vie au vieil hôtelier. Et qui nous plonge dans un des plus grands drames écologiques de la planète.

Mon avis :

Mon avis de dimanche dernier dans le Courrier de l'Ouest portait sur un roman de Jean-Christophe Rufin, un roman parfait pour se détendre entre deux histoires plus lourdes par exemple !

Bonne lecture.





Quelques infos sur l'auteur : 


Jean-Christophe Rufin est voyageur, médecin, écrivain et diplomate français, membre de l'Académie française.

Jean-Christophe Rufin est ancien directeur d'Action contre la faim, il a été ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie jusqu'en 2010.

Comme médecin, il est l'un des pionniers du mouvement humanitaire Médecins sans frontières où il a été attiré par la personnalité de Bernard Kouchner et où il fréquentera Claude Malhuret.

Jean-Christophe Rufin a consacré plus de vingt ans de sa vie à travailler dans des ONG au Nicaragua, en Afghanistan, aux Philippines, au Rwanda et dans les Balkans. Cette expérience du terrain l'a conduit à examiner le rôle des ONG dans les situations de conflit, notamment dans son premier essai Le Piège humanitaire (1986),
un essai sur les enjeux politiques de l'action humanitaire et les paradoxes des mouvements "sans frontières" qui, en aidant les populations, font le jeu des dictateurs, et dans son troisième roman, Les Causes perdues (1999).

Ses romans d'aventures, historiques, politiques, sont de la veine des récits des grands reporters romanciers d'autrefois — Albert Londres, Joseph Kessel, Henry de Monfreid — et des visionnaires comme George Orwell et Ray Bradbury.

"J'ai été déformé dans le sens du visuel. (...) Comme le disait Kundera, il y a deux sortes d'écrivains : l'écrivain musicien et l'écrivain peintre. Moi je suis peintre. (...) Quand on écrit, soit on écoute, soit on voit. On ne peut pas faire les deux en même temps."

En 2001, Jean-Christophe Rufin obtient le Prix Goncourt avec "Rouge Brésil" après avoir obtenu le Prix Interallié, en 1999, pour "Asmara et les causes perdues" et le prix Goncourt du premier roman et le prix Méditerranée pour "L'Abyssin" en 1997.

Jean-Christophe Rufin est élu à l'Académie française le 19 juin 2008 par 14 voix, contre 12 à l'écrivain et producteur Olivier Germain-Thomas, deux bulletins blancs, une croix, au fauteuil de l'écrivain Henri Troyat.

En 2010, il reçoit la Plume d'Or de la Société des Auteurs Savoyards, présidée par Michel Germain, pour l'ensemble de son œuvre.

"Immortelle Randonnée : Compostelle malgré moi" reçoit le Prix Nomad's en 2013 et "Check-point", le Prix Grand Témoin en 2015.

Pour son roman paru en 2019, "Les sept mariages d'Edgar et Ludmilla" il déclare s'être inspiré d'un épisode de sa vie. En effet, il s'est marié trois fois avec la même épouse

mardi 3 décembre 2019

Paroles d'un paysan


Détails :
Auteure : Catherine Ecole-Boivin
Nombre de pages : 144
Edition : Albin Michel
Genre : Témoignage / hommage 


Résumé :
« Je suis un paysan du mot pays. Parce que j’ai refusé les engrais et les pesticides pour ma terre, longtemps on a dit de moi que j’étais un arriéré. Je l’ai nourrie de fumier et de varech. Je ne veux pas tuer ma terre vois-tu. Tuer la terre, c’est selon moi, tuer l’humain. » Paul Bedel
Cet ouvrage, conçu par Catherine École-Boivin avec Paul Bedel avant qu’il ne nous quitte en septembre 2018, est un hommage au paysan poète de la presqu’île de la Hague en Cap-Cotentin, révélé par un documentaire cinéma qui l’avait fait connaître dans la France entière : Paul dans sa vie.
Ce livre inédit est un recueil de ses pensées, illustré de photographies et de pages manuscrites de ses carnets, pour la première fois révélées. Les paroles de sagesse que Paul Bedel nous laisse en héritage.

Mon avis :

Lorsque j'ai rencontré Catherine (j'en profite d'ailleurs pour remercier à nouveau Laetitia pour cette rencontre à Montaigu en 2016), je ne me doutais pas du tout que je garderai et développerai ce lien particulier avec elle.

Je lis à peu près de tout mais assez peu de biographies en fait. Paul Bedel m'était donc encore inconnu. Puis j'ai d'abord découvert le style d'écriture de Catherine, j'ai appris à la connaître et je me suis laissée tentée.

Paul Bedel est un homme qui était au service de la nature, il ne faisait qu'un avec elle. Forcément quand on vit loin de la nature où que celle-ci impacte relativement peu dans notre quotidien, finalement on ne s'y intéresse pas. Pourtant elle est source de nombreux apprentissages. 

Je suis loin d'être une experte, mais en lisant la vie de Paul Bedel, ses conseils, ses pensées, l'idée fait du chemin dans mon esprit.

Je n'ai pas encore tout lu sur cet homme mais lorsque j'ai su qu'un livre hommage, car malheureusement Paul Bedel n'est plus là pour transmettre de vive voix, j'avais hâte de le découvrir. C'était une formidable occasion de le découvrir et de compléter ce que je savait déjà. 

Ce livre est vraiment un très bel objet autant par son contenant que par son contenu. Il est respectueux de l'Homme, il est riche d'enseignements. Les idées notées dans cet ouvrage sont parfois développées mais elles laissent aussi la suggestion d'aller vers les autres livres.

J'ai choisi de le présenter dans mon article hebdomadaire parce qu'il est un livre fait par l'Humain pour l'Humain. Il donne une autre vision de ce qui se passe autour de nous et de ce que pourrait être l'avenir si chaque petite pierre que nous sommes voulait construire un joli mur respirant et durable.

Je n'ai pas trouvé de points négatifs à soulever car il n'y en a pas. Il est accessible à tous même aux enfants. Les photos sont un excellent support pour amener la discussion et toute la famille peut en profiter.

Je vous laisse découvrir mon article et surtout le livre si vous en avez envie mais sachez que vous ne le regretterez pas !




Quelques infos sur l'auteure : 

(source : Albin Michel)

Catherine Ecole-Boivin est née dans la Hague et habite depuis presque 20 ans en Loire Atlantique. Biographe et romancière, elle prépare en 2018 un doctorat en sciences humaines à l’université de Nantes. Elle est également professeure à Saint Nazaire.