Détails :
Auteur : Carole Fives
Nombre de pages : 192
Editions : Gallimard (l'arbalète)
Genre : Contemporain
Résumé :
« Et l’enfant ?
Il dort, il dort.
Que peut-il faire d’autre ? »
Une jeune mère célibataire s’occupe de son fils de deux ans. Du matin au soir, sans crèche, sans famille à proximité, sans budget pour une baby-sitter, ils vivent une relation fusionnelle. Pour échapper à l’étouffement, la mère s’autorise à fuguer certaines nuits. A quelques mètres de l’appartement d’abord, puis toujours un peu plus loin, toujours un peu plus tard, à la poursuite d’un semblant de légèreté.
Comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle tire sur la corde, mais pour combien de temps encore.
Il dort, il dort.
Que peut-il faire d’autre ? »
Une jeune mère célibataire s’occupe de son fils de deux ans. Du matin au soir, sans crèche, sans famille à proximité, sans budget pour une baby-sitter, ils vivent une relation fusionnelle. Pour échapper à l’étouffement, la mère s’autorise à fuguer certaines nuits. A quelques mètres de l’appartement d’abord, puis toujours un peu plus loin, toujours un peu plus tard, à la poursuite d’un semblant de légèreté.
Comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle tire sur la corde, mais pour combien de temps encore.
Mon avis :
Trop court !
Voilà ce que j'ai retenu de cet ouvrage. Il nous fait entrer dans la vie d'une maman solo avec son petit garçon de deux ans. Les complications du quotidien sont bien décrites, les envies de fuir par moment également.
Et cette maman, malgré les fugues nocturnes, je n'ai pas réussi à lui en vouloir. Pourtant c'est mal ce qu'elle fait si on y réfléchit bien. Mais je me suis mise à sa place. J'aurai fait quoi moi ?
C'est la question qui reste suspendue tout au long de la lecture.
Et cette corde qu'elle tire, sera-t-elle assez solide pour tenir le temps dont elle a besoin ? N'est-elle pas déjà en train de s'effilocher ? Pourtant la journée cette corde elle est plutôt très bien rangée dans un placard qu'on ouvre jamais.
Mais dès que les lueurs des réverbères s'immisce dans le logement, elle sort comme par magie on dirait.
C'est un récit dont la fin ne m'est pas apparue avant la fin justement car je ne prêtait attention qu'à cette maman solo. Ce qui était une erreur car si elle est bien le personnage central, ce n'est pas forcément elle retiendra votre attention finale.
J'ai été agréablement surprise par cette oeuvre.
Premier récit que je lisais de Carole Fives et dans lequel j'ai trouvé une belle qualité. Elle sait manier les émotions car je n'ai pu rester insensible à cette vie racontée mais je gardais aussi à l'esprit que ce qui se tramait ne se faisait pas dans la réalité (enfin c'est ce que j'ai envie de croire mais je ne suis pas complètement naïve rassurez-vous).
J'ai trouvé ce livre trop court car à mon avis il y avait surement encore beaucoup à explorer pour cette famille mais aussi sur l'entourage. J'aurai voulu en savoir plus sur leur avenir et sur leurs comportements notamment. Je l'ai fini en me disant "oh dommage elles sont où les pages manquantes".
Mais attention, c'est un très bon roman et il est d'actualité. Il porte sur la féminité, sur la gestion d'une vie solo et sur les défauts de notre société. Il est incitateur à la réflexion c'est sur et certain.
Quelques infos sur l'auteur :
Carole Fives est une écrivaine, chroniqueuse d’art et plasticienne.
Après une licence de philosophie à l'Université de Toulouse et un master d'arts plastiques, elle obtient le diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) des Beaux-arts de Paris.
Elle a commencé à écrire pour expliquer son travail de peintre et depuis elle n’a plus arrêté.
Son premier livre "Quand nous serons heureux" (2010), publié aux éditions Le Passage, est un recueil de nouvelles dans lequel elle dissèque les travers d’une société en quête de modèles. Elle a reçu le Prix Technikart 2009, présidé par Alain Mabanckou.
En 2012, elle fait paraître son premier roman "Que nos vies aient l’air d’un film parfait", aux éditions Le Passage dans lequel elle évoque avec justesse le sujet délicat du divorce et de la fratrie désunie.
En 2013, Carole Fives obtient une résidence dans le New Hampshire aux États-Unis, et achève l’écriture de son roman "C’est dimanche et je n’y suis pour rien", aux éditions Gallimard, 2015.
Fine portraitiste de la famille contemporaine, elle publie "Tenir jusqu'à l'aube" en 2018.
Après des passages par Paris, Bruxelles et Lille, Carole Fives vit désormais à Lyon où elle partage son temps entre les arts plastiques et la littérature.
site de l'auteure : http://carolefives.free.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/carole.fives
Carole Fives est une écrivaine, chroniqueuse d’art et plasticienne.
Après une licence de philosophie à l'Université de Toulouse et un master d'arts plastiques, elle obtient le diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) des Beaux-arts de Paris.
Elle a commencé à écrire pour expliquer son travail de peintre et depuis elle n’a plus arrêté.
Son premier livre "Quand nous serons heureux" (2010), publié aux éditions Le Passage, est un recueil de nouvelles dans lequel elle dissèque les travers d’une société en quête de modèles. Elle a reçu le Prix Technikart 2009, présidé par Alain Mabanckou.
En 2012, elle fait paraître son premier roman "Que nos vies aient l’air d’un film parfait", aux éditions Le Passage dans lequel elle évoque avec justesse le sujet délicat du divorce et de la fratrie désunie.
En 2013, Carole Fives obtient une résidence dans le New Hampshire aux États-Unis, et achève l’écriture de son roman "C’est dimanche et je n’y suis pour rien", aux éditions Gallimard, 2015.
Fine portraitiste de la famille contemporaine, elle publie "Tenir jusqu'à l'aube" en 2018.
Après des passages par Paris, Bruxelles et Lille, Carole Fives vit désormais à Lyon où elle partage son temps entre les arts plastiques et la littérature.
site de l'auteure : http://carolefives.free.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/carole.fives
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