Dans le cadre de la découverte des premiers romans, par le biais de l'opération "68 premières fois", j'ai reçu le livre suivant :
Détails :
Auteur : Rachel Khan
Nombre de pages : 205
Editions : Anne Carrière
Genre : Contemporain
Résumé :
Nina Gary a 18 ans ; alors qu’elle tente de devenir une femme, elle réalise que quelque chose cloche. Entre son père gambien qui marche comme un tam-tam, son grand-père à l’accent de Popek qui boit de la vodka, entre le trop d’amour de sa mère cachée pendant la guerre, le rejet de la fac et la violence de la rue, elle est perdue. Noire, juive, musulmane, blanche et animiste, elle en a gros sur le cœur d’être prise pour une autre, coincée dans des cases exotiques où elle ne se reconnaît pas. Alors, elle court.
C’est la solution qu’elle a trouvée pour échapper aux injustices et fuir les a priori d’une société trop divisée pour sa construction intime. Elle fait le choix de la vitesse pour se prouver qu’elle a un corps bien à elle et se libérer de l’histoire de ses ancêtres, trop lourde pour ses épaules. Un mouvement permanent pour s'oublier, et tout oublier de la Shoah, de l’esclavage, de la colonisation et de la reine d’Angleterre. Courir pour se perdre, s’évader, se tromper, être trompée, se blesser, se relever peut-être. Ne plus croire en rien, seulement au chronomètre et en l’avenir des 12 secondes qui vont suivre. Sentir ses muscles, pour vivre enfin l’égalité – tous égaux devant un 100 mètres, à poil face au temps. Entre les grandes et les petites choses, c’est l’histoire de Nina Gary, une jeune fille qui court pour devenir enfin elle-même.
C’est la solution qu’elle a trouvée pour échapper aux injustices et fuir les a priori d’une société trop divisée pour sa construction intime. Elle fait le choix de la vitesse pour se prouver qu’elle a un corps bien à elle et se libérer de l’histoire de ses ancêtres, trop lourde pour ses épaules. Un mouvement permanent pour s'oublier, et tout oublier de la Shoah, de l’esclavage, de la colonisation et de la reine d’Angleterre. Courir pour se perdre, s’évader, se tromper, être trompée, se blesser, se relever peut-être. Ne plus croire en rien, seulement au chronomètre et en l’avenir des 12 secondes qui vont suivre. Sentir ses muscles, pour vivre enfin l’égalité – tous égaux devant un 100 mètres, à poil face au temps. Entre les grandes et les petites choses, c’est l’histoire de Nina Gary, une jeune fille qui court pour devenir enfin elle-même.
Mon avis :
Je ne connaissais ni l'auteur ni le sujet donc totale découverte.
Je suis vite rentrée dans l'histoire de Nina qui est un mélange culturel à elle toute seule. Pas facile de trouver une place qu'on ne veut pas vous accorder et surtout faire face à tellement de préjugés. Sauf que Nina elle est battante et a su prendre les points forts de ses différentes cultures héritées. On la voit défier son père pour imposer ses choix, enfin surtout un choix : elle veut courir.
Inévitablement elle rencontrera l'Amour et là encore il lui faudra de la patience pour imposer son choix de vie et sa "moitié" au reste de sa famille.
Evidemment on l'imagine très bien courir autour du stade car ses descriptions donnent l'impression d'y être mais j'ai trouvé que le récit de sa vie quotidienne avait aussi pris une allure de course. Comme une envie de vivre à fond pour ne rien perdre. On s'arrête quand Nina s'arrête, on vit et on respire au rythme de sa course.
C'est un très joli livre qui conte l'histoire d'une femme prête à en découdre avec la Vie. Elle veut montrer que sa couleur de peau, sa culture, l'Histoire de sa famille ne sont pas des faiblesses mais bien des atouts pour se construire. Les mots de l'auteur sont justes et je n'ai pas trouvé de longueurs dans le roman car tout est utile à la narration.
J'ai bien aimé ce roman, il se lit vite et il aborde un sujet intéressant sur la construction identitaire.
Jolie découverte pour ce 3ème "68 premières fois"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire