Détails :
Auteur : Régine Sondermann
Nombre de pages : 212
Editions : Create space
Genre : Roman historique
Résumé :
Vous voulez m'aimer, mais vous ne me connaissez pas ». C'est par ces mots que la Reine Édith commence son récit, qu'elle nous adresse aujourd'hui la parole, à plus de mille ans de distance. L'auteur magdebourgeoise, Regine Sondermann transporte le lecteur dans un Moyen-Âge encore jeune, aux côtés d'une femme, dont on ne connaissait jusqu'à présent que peu de choses. Elle mourut à trente-six ans et fut enterrée dans la cathédrale de Magdebourg où ses ossements ont été retrouvés dans un petit cercueil de plomb, en l'an 2010. L'auteur a trouvé dans les sources historiques, les livres d'histoire et ses entretiens avec archéologues et historiens de petits morceaux de cette courte vie, qu'elle a patiemment assemblés et remis en place, comme un bol ancien brisé il y a très longtemps. Lire l'histoire d'Édith et de sa famille, c'est voyager dans des contrées inconnues, qui nous paraissent si proches, et se trouvent pourtant infiniment loin, c'est découvrir des moeurs tantôt archaïques, tantôt cruelles et la croyance profonde guidant et réconfortant nos ancêtres, livrés impuissants aux guerres, famines et maladies.Mon avis :
Je n’ai pas l’habitude de lire des romans historiques et je ne connaissais pas du tout cette reine. J’aime l’Histoire mais souvent je m’attache à des personnages plus connus.
Dans ce livre, j’ai retrouvé plusieurs ingrédients attirants et qui m’ont donc permis de passer un agréable moment de lecture. En effet, il est question d’une femme plus influente qu’il n’en paraît, d’une époque assez méconnue mais intéressante, de coutumes que nous croyions oubliées mais qui se retrouvent parfois dans certaines cultures encore aujourd’hui.
L’auteur nous raconte donc sans prétention, la vie de cette jeune femme, Edith, devenue orpheline très jeune et qui a du respecter les traditions et ainsi quitter son pays pour un nouveau monde et surtout pour un mari inconnu.
La coutume veut que ce soit les parents ou à défaut le frère qui choisisse le mari de sa ou ses sœur(s). Souvent, bien avant les sentiments, ce sont les intérêts communs qui primaient pour désigner le prétendant. Ce fut le cas pour Edith. Otton, son époux va ainsi permettre à l’Angleterre d’acquérir de nouvelles terres. Au départ, on comprend qu’Edith n’est pas favorable à son union mais elle va trouver du réconfort auprès de sa belle-sœur Hedwige. Ainsi, elle apprivoisera son mari.
Cependant, au fur et à mesure du temps et lorsqu’ils auront leur premier enfant on voit que les sentiments changent. L’amour s’échappe et laisse place à plus de fermeté de la part d’Otton.
Cependant, au fur et à mesure du temps et lorsqu’ils auront leur premier enfant on voit que les sentiments changent. L’amour s’échappe et laisse place à plus de fermeté de la part d’Otton.
La vie d’Edith est assez courte puisqu’elle décède à 36 ans mais malgré tout elle a pu mettre en place des choses importantes pour les citoyens et ainsi laisser son empreinte sur l’Histoire.
J’ai trouvé ce livre très bien écrit, j’ai appris énormément de choses sur cette période. L’écriture de ce livre m’a totalement emportée dans le Moyen-âge et pourtant ce n’était pas chose gagnée au début. Je suis ravie d’avoir découvert un nouvel auteur à la plume si contemporaine et si documentée. Ce fut un très bon moment de lecture.
rhoooo ça a l'air super !
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