Détails :
Auteur : Sophie Divry
Nombre de pages : 240
Editions : Notabilia / Noir sur Blanc
Genre : Contemporain
Résumé :
Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph Kamal est jeté en prison. Gardes et détenus rivalisent de brutalité, le jeune homme doit courber la tête et s’adapter. Il voudrait que ce cauchemar s’arrête. Une explosion nucléaire lui permet d’échapper à cet enfer. Joseph se cache dans la zone interdite. Poussé par un désir de solitude absolue, il s’installe dans une ferme désertée. Là, le temps s’arrête, il se construit une nouvelle vie avec un mouton et un chat, au cœur d’une nature qui le fascine.
Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode envoûtante à la nature, l’histoire revisitée d’un Robinson Crusoé plongé jusqu'à la folie dans son îlot mental. L’écriture d’une force poétique remarquable, une tension permanente et une justesse psychologique saisissante rendent ce roman crépusculaire impressionnant de maîtrise.
Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode envoûtante à la nature, l’histoire revisitée d’un Robinson Crusoé plongé jusqu'à la folie dans son îlot mental. L’écriture d’une force poétique remarquable, une tension permanente et une justesse psychologique saisissante rendent ce roman crépusculaire impressionnant de maîtrise.
Mon avis :
Joseph Kamal, notre héros, est un homme dont on va suivre la vie à partir du moment où il va arriver en prison. Il a participé avec son frère à un braquage qui a mal tourné. Ce n'était pas sa nature, il n'a pas le sang pour ça alors la moindre erreur lui a été fatale.
L'univers carcéral est un monde sans pitié et Sophie Divry le décrit d'une telle manière qu'on ressent les émotions de Joseph en même temps que lui. Ca peut bousculer et impressionner en fait.
La première partie est donc plutôt très sombre et j'avais un peu peur que cela reste sur le même schéma tout au long du livre. Ne connaissant pas l'auteur je n'avais pas de quoi comparer alors j'espérais que la lumière arriverait quand même car Joseph malgré son erreur ne méritait pas ce qui lui est arrivé.
Mais lorsque je démarre la deuxième partie je sais qu'elle n'a rien à voir avec le début. Et d'ailleurs à aucun moment dans le début du livre je n'ai eu envie d'arrêter ma lecture alors que la noirceur est très présente et à certains moments cela aurait pu me faire abandonner.
La deuxième partie nous emmène vraiment dans un autre état d'esprit, la reconstruction est très présente. Les sentiments vont être exacerbés par la solitude de Joseph et vont l'amener à se retrancher vers son âme. Il va traverser une remise en question totale et devra y faire face seul ! Comment va t'il sortir de cette torpeur qui peut prendre plusieurs formes, plusieurs aspects selon ceux qui vont le rejoindre, ceux qu'il cherchera, ce qu'il imagine aussi de l'autre côté de son monde...
C'est vrai que ce roman pourrait s'apparenter à une histoire de Robinson Crusoé. La langue est très poétique et j'ai imaginé très facilement les paysages décrits, les sensations selon les saisons, lorsque Joseph s'installe sur son fauteuil devant la maison avec le soleil qui le réchauffe...le temps glacial en hiver. Sincèrement c'est un ouvrage que je qualifierai de "livre à sensation".
J'ai aimé découvrir cette plume car elle m'a emmené dans un univers unique et que j'ai pu créer à ma façon avec les mots utilisés. La trame de début aurait pu ne pas me plaire mais j'avais vu de bons avis et lorsque j'ai vu qu'il était dans la sélection pour le Prix Landerneau 2018 j'étais ravie, c'était la bonne occasion de découvrir !
L'univers carcéral est un monde sans pitié et Sophie Divry le décrit d'une telle manière qu'on ressent les émotions de Joseph en même temps que lui. Ca peut bousculer et impressionner en fait.
La première partie est donc plutôt très sombre et j'avais un peu peur que cela reste sur le même schéma tout au long du livre. Ne connaissant pas l'auteur je n'avais pas de quoi comparer alors j'espérais que la lumière arriverait quand même car Joseph malgré son erreur ne méritait pas ce qui lui est arrivé.
Mais lorsque je démarre la deuxième partie je sais qu'elle n'a rien à voir avec le début. Et d'ailleurs à aucun moment dans le début du livre je n'ai eu envie d'arrêter ma lecture alors que la noirceur est très présente et à certains moments cela aurait pu me faire abandonner.
La deuxième partie nous emmène vraiment dans un autre état d'esprit, la reconstruction est très présente. Les sentiments vont être exacerbés par la solitude de Joseph et vont l'amener à se retrancher vers son âme. Il va traverser une remise en question totale et devra y faire face seul ! Comment va t'il sortir de cette torpeur qui peut prendre plusieurs formes, plusieurs aspects selon ceux qui vont le rejoindre, ceux qu'il cherchera, ce qu'il imagine aussi de l'autre côté de son monde...
C'est vrai que ce roman pourrait s'apparenter à une histoire de Robinson Crusoé. La langue est très poétique et j'ai imaginé très facilement les paysages décrits, les sensations selon les saisons, lorsque Joseph s'installe sur son fauteuil devant la maison avec le soleil qui le réchauffe...le temps glacial en hiver. Sincèrement c'est un ouvrage que je qualifierai de "livre à sensation".
J'ai aimé découvrir cette plume car elle m'a emmené dans un univers unique et que j'ai pu créer à ma façon avec les mots utilisés. La trame de début aurait pu ne pas me plaire mais j'avais vu de bons avis et lorsque j'ai vu qu'il était dans la sélection pour le Prix Landerneau 2018 j'étais ravie, c'était la bonne occasion de découvrir !
A tenter si vous aimez les univers où votre esprit devra s'ouvrir à ce qui semble irréel.
C'est une lecture vraiment dépaysante qui amène aussi la réflexion sur notre devenir, sur notre condition d'humain. Que faisons-nous là ? Est-on capable de s'en sortir seul ? Quel but poursuivons-nous ?
Une très belle lecture en cette rentrée littéraire !
Quelques infos sur l'auteur :
Sophie Divry est une écrivaine française.
Après des études de Lettres, elle travaille comme journaliste, entre 2004 et 2010, au mensuel "La Décroissance".
Après "La Cote 400" (2010), traduit en cinq langues (dont en anglais sous le titre "The Library of Unrequited Love") et "Journal d'un recommencement" (2013), "La condition pavillonnaire" (2014), son troisième roman, est finaliste pour le prix du Monde et a reçu la mention spéciale du Prix Wepler 2014.
En 2015, elle publie son quatrième roman, "Quand le diable sortit de la salle de bain", puis signe son premier essai avec "Rouvrir le roman" en 2017.
Elle est de retour lors de la rentrée littéraire 2018, avec un récit de fin du monde et de survie, une robinsonnade contemporaine sous le titre "Trois fois la fin du monde".
Sophie Divry vit à Lyon.
Source : leseditionsnoirsurblanc.fr Après des études de Lettres, elle travaille comme journaliste, entre 2004 et 2010, au mensuel "La Décroissance".
Après "La Cote 400" (2010), traduit en cinq langues (dont en anglais sous le titre "The Library of Unrequited Love") et "Journal d'un recommencement" (2013), "La condition pavillonnaire" (2014), son troisième roman, est finaliste pour le prix du Monde et a reçu la mention spéciale du Prix Wepler 2014.
En 2015, elle publie son quatrième roman, "Quand le diable sortit de la salle de bain", puis signe son premier essai avec "Rouvrir le roman" en 2017.
Elle est de retour lors de la rentrée littéraire 2018, avec un récit de fin du monde et de survie, une robinsonnade contemporaine sous le titre "Trois fois la fin du monde".
Sophie Divry vit à Lyon.
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