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lundi 30 septembre 2019

L'odeur de la colle en pot




Détails :
Auteur : Adèle Bréau

Nombre de pages : 202
Edition :JC LATTES
Genre : Contemporain


Résumé :
Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour.
S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.
Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne.
Caroline restitue le portrait d’une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l’on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l’Info, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu’on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l’odeur d’amande.
Récit d’un temps révolu autant que de l’adolescence, L’Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l’enfance et l’âge adulte, une période bouleversante et intemporelle.



Mon avis :

Petite introduction expliquant notamment le choix de ce livre pour mon premier article :
 
Je viens seulement de trouver pourquoi Adèle Bréau me disait quelque chose…
Il fut un temps où mon collègue (qui est parti à la retraite mais avec qui j'ai beaucoup appris / grandi) disait de moi que j'étais une "Ménie Grégoire" au travail notamment. Je le prenais comme un grand compliment !


Comme chaque fois que je rédige un avis je vais m'informer sur l'auteur(e) pour vous livrer quelques informations, j'ai eu le plaisir de voir que Adèle Bréau est la petite-fille de Ménie Grégoire et que cette femme est originaire de la même ville que moi… la boucle est donc bouclée.


Je savais donc de quel livre j'allais vous parler pour mon premier article dans le Courrier de l'Ouest.

Voici l'article paru hier dans le Courrier de l'Ouest  :

"Installée à La Jubaudière, Violaine Belouard est une jeune blogueuse littéraire (« Les lectures de Lailai ») aussi connue pour animer le cercle des Cholecteurs. Chaque dimanche (ou presque), elle partagera désormais avec les lecteurs du Courrier de l’ouest ses coups de cœur littéraires. Pour cette première chronique, elle a choisi de leur faire découvrir « L’odeur de la colle en pot ».

« Avec « L’odeur de la colle en pot », Adèle Bréau nous emmène revisiter avec beaucoup de nostalgie les années 90. C’est un livre aux allures de Madeleine de Proust pour tous ceux qui ont grandi à cette époque. Un minimum de codes est requis pour y plonger avec plaisir (et comprendre ce qu’est un « L.C. waikiki » et autres allusions) mais il rappelle aussi à chacun que l’évolution des mœurs s'est sûrement accélérée à cette période. La parentalité en a pris un coup, l’émancipation des couples aussi, les heures d’appels sur un téléphone fixe qu’on devait partager, les premiers émois… C’est ce que raconte l’histoire de Caroline, treize ans. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour.

On ne peut pas rester indifférent à ce roman qui sonne comme une cloche un peu usée mais toujours présente. Certains souvenirs doivent rester enfouis quand d’autres devraient être partagés pour faire reculer l’individualisme ambiant, retrouver la saveur des premiers rendez-vous qui se préparaient avec les copains / copines. Ce livre est fait pour les adultes que nous sommes mais il convient parfaitement aussi aux jeunes générations pour qu’ils y trouvent, éventuellement, la recette d’un monde plus doux.

Cerise sur le gâteau, comme un clin d’œil (et ce fut une surprise), Adèle Bréau a des attaches familiales à Cholet puisqu’elle est tout simplement la petite-fille de Ménie Grégoire, une journaliste aux origines choletaises souvent considérée comme la première psychologue radiophonique. »
 



Quelques infos sur l'auteure :




Adèle Bréau est blogueuse, journaliste, écrivain et directrice, depuis janvier 2014, du site Internet Terra Femina.
Le site, qui réunit près de 2 millions de visiteurs chaque mois, a connu un de ses records de trafic en publiant une première liste des expressions professionnelles insupportables !

Elle est titulaire d'une maitrise Lettres Modernes Spécialisée à l'Université Paris Sorbonne (Paris IV) (1997-2001).
Petite-fille de la journaliste Ménie Grégoire (1919-2014), elle a publié "La cour des grandes", un roman à l'attention des femmes et le premier volet d'une trilogie, en 2015.
 Elle est mère de deux garçons.
 site Terra Femina : http://www.terrafemina.com/
son blog : https://adeledebrief.wordpress.com/
Twitter : https://twitter.com/theadele32
page Facebook : https://www.facebook.com/adele.breau


mercredi 25 septembre 2019

Gros sur le coeur



Détails :
Auteur : Carène Ponte

Nombre de pages : 254
Edition : Michel Lafon Pocket
Genre : jeunesse


Résumé :

C'est l'histoire d'une adolescente sans doute un peu trop ronde, sans doute un peu trop fragile.
C'est l'histoire d'un nouveau lycée, des yeux qui dévisagent, des yeux qui jugent.
C'est l'histoire d'un professeur d'allemand qui séduit.
Mélissa, 17 ans, suit ses parents dans une nouvelle ville, un nouveau lycée.
Année de terminale sur la corde raide. Année charnière entre dégoût de soi, et renaissance.

Mon avis :

Carène Ponte est une auteure que j'ai découvert récemment alors même que j'avais son roman jeunesse dans ma PAL depuis longtemps. L'occasion ne s'était pas encore présentée.

Puis j'ai préparé mes livres à emmener en vacances et spontanément je l'ai glissé dans mon sac.

Mélissa, cette jeune fille de 17 ans, héroïne du roman vit une adolescence un peu compliquée. Elle n'est pas dans la norme et évidemment cela fera d'elle la victime idéale.

Pourtant elle n'est pas spécialement naïve, elle est juste dans cette période de la vie où tous les doutes sont permis, où tous les mots, les actes sont pris à leur premier degré. Cela peut avoir parfois de lourdes conséquences.

Carène Ponte évoque un sujet délicat mais malheureusement de plus en plus d'actualité : le harcèlement scolaire.

Pour avoir connu ces moments difficiles étant ado, j'ai trouvé le ton juste et plutôt réaliste. L'autre thème du roman autour des relations profs-élèves m'a moins touché. Bien que je sache que c'est un phénomène qui peut exister mon regard s'est surtout focaliser sur la façon dont Mélissa allait gérer le harcèlement scolaire. J'avais besoin de savoir comment s'était faite l'évolution depuis ma génération.

Je note surtout que l'écoute des parents est plus que jamais nécessaire. Même si les jeunes ont tendance à se renfermer sur eux, notamment au cours des années collèges, si les parents restent attentifs, je pense qu'on peut éviter certaines catastrophes.

C'est un livre qui est nécessaire puisqu'il peut être lu par des adolescents mais aussi et surtout par les parents. Il peut donc aboutir à des discussions.

Je confirme avec ce roman que j'aime la plume de Carène Ponte car elle est agréable à lire, elle est moderne et donne rapidement le ton du récit.



Quelques infos sur l'auteure :


Carène Ponte est romancière.

Lauréate du prix littéraire e-crire aufeminin 2014, elle est aussi l'auteure du blog "Des mots et moi".

"Un merci de trop" (2016), une comédie romantique, est son premier roman.

son blog : http://www.desmotsetmoi.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/careneponteauteur/

Source : Babelio

lundi 23 septembre 2019

Les guerres intérieures




Détails :
Auteur : Valérie Tong Cuong

Nombre de pages : 240
Edition : JC LATTES
Genre : Contemporain


Résumé :

Comédien de seconde zone, Pax Monnier a renoncé à ses rêves de gloire, quand son agent l’appelle : un grand réalisateur américain souhaite le rencontrer sans délai. Passé chez lui pour enfiler une veste, des bruits de lutte venus de l’étage supérieur attirent son attention – mais il se persuade que ce n’est rien d’important. À son retour, il apprend qu’un étudiant, Alexis Winckler, a été sauvagement agressé.
Un an plus tard, le comédien fait la connaissance de l’énigmatique Emi Shimizu, et en tombe aussitôt amoureux – ignorant qu’elle est la mère d’Alexis. Bientôt le piège se referme sur Pax, pris dans les tourments de sa culpabilité. Qui n’a jamais fait preuve de lâcheté ? Quel est le prix à payer ? Quand tout paraît perdu, que peut-on encore sauver ? La domination du désir et de la peur, les vies fantasmées et le dépassement de soi sont au cœur de ce livre fiévreux qui met en scène des personnages d’une humanité bouleversante et vous accompagne longtemps après l’avoir refermé.




Mon avis :

Valérie Tong Cuong fait partie de mon univers littéraire depuis son livre "L'atelier des miracles".

J'avais tout de suite adhéré à son style d'écriture, ce livre m'avait paru d'un grand optimisme et d'une sensibilité certaine pour l'humain.

Depuis, ses romans suivent ce fil rouge autour de l'Humain.

Ce nouveau roman "Les guerres intérieures" met en scène un homme, Pax Monnier, qui n'a rien fait d'extraordinaire dans sa vie, c'est un comédien qui aimerait connaître la gloire, peut-être l'occasion va t'elle lui être donnée avec la rencontre d'un grand réalisateur américain. Il fait en sorte de réussir ses rôles. Au quotidien, c'est une personne normale, avec une vie normale. Jusqu'à ce moment où tout va déraper.

Alexis Winckler est aussi un jeune homme tout à fait banal. Il vient d'emménager dans son appartement d'étudiant et commence doucement à prendre de l'autonomie. Jusqu'à ce moment où tout va déraper.

Emi Shimizu est une femme froide quand Pax Monnier va faire sa connaissance. Hormis ce détail, elle lui semble être une personne "classique" avec une vie bien rangée. L'alchimie opère entre Pax et Emi, jusqu'à ce moment où tout va déraper.

Et la dérape, ça peut être terrible !

Quand Pax assiste à un événement alors qu'il n'aurait pas du être présent, deux choix s'offre à lui : faire semblant de n'avoir rien entendu ou monter voir ce qui se passe.

Vous, vous auriez fait quoi ?

La deuxième solution paraît simple à appliquer quand on est derrière son livre à lire mais dans la réalité, qu'en serait-il ?

Ce livre ne laissera personne indifférent. L'auteure n'est pas là pour juger son personnage. Elle met juste en écriture ce que tout être humain se pose ou se posera comme question : serais-je capable d'assumer mes décisions ? à chaque fois ?

Valérie Tong Cuong explore aussi cette part de l'âme qui est sombre, celle dans laquelle chacun entrepose ses décisions non assumées, celle dans laquelle la culpabilité est souvent présente. Je n'ai pas lu ce livre avec facilité parce qu'il pose sans cesse question. Comme Pax, il nous faut faire le choix d'assumer notre propre conscience ou non.

Ce n'est pas un roman où on sait d'avance ce que Pax fera. On le suit dans ses réflexions comme on imagine aussi ce que nous aurions fait.

J'ai aimé ma lecture parce qu'une nouvelle fois, l'écriture de l'auteure m'a emportée. Elle est toujours juste dans les mots, les descriptions des sensations, les regards posés sur une situation. Et pour ce roman elle a le ton juste, celui qui ne juge pas mais celui qui observe.

C'est une belle représentation de ce que nous sommes tous, remplis de nos incertitudes et de nos choix. C'est un livre qui reste en mémoire et qui nous rappelle que nous ne sommes que des êtres humains…

Il est facile d'illustrer aussi ce livre par "Que celui qui n'a jamais péché, me jette la première pierre" parce que pour juger il faudrait être soi-même parfait. Or qui est parfait en ce bas monde ?

Une nouvelle fois, Valérie Tong Cuong m'a séduite avec son livre et je vous le conseille avec plaisir !
 
 Quelques infos sur l'auteure :


Valérie Tong Cuong est une écrivain française.

Après une adolescence chaotique, elle étudie la littérature et les sciences politiques. Elle travaille huit ans dans la communication puis lâche tout pour se consacrer à l’écriture (romans, nouvelles, scénarios).

Elle a publié une dizaine de romans dont:
"Big" (1997, Nil Editions, 1999 J’ai Lu), récompensé au festival du Premier roman de Chambéry, "Gabriel" (Nil Editions 1999, J’ai Lu 2001), "Où je suis" (Grasset, 2001, J’ai Lu 2003), "Ferdinand et les Iconoclastes" (Grasset, 2003, J’ai Lu 2006), "Noir dehors" (Grasset, 2006, Le livre de Poche 2006), "Providence" (Stock, 2008, J’ai Lu 2010, Prix Version Femina-Virgin Megastore du Roman 2008), "L’Ardoise magique" (Stock 2010, J'ai Lu 2013, Prix Dynamique au Fémin’Ain 2010), "La Battle" (Les Editions du Moteur, 2011), "L'atelier des miracles" (JC Lattès, 2013, Prix de l'Optimisme, Prix Nice Baie des Anges, Prix Ronsard des lycéens de Vendôme), "Pardonnable, impardonnable" (Éditions JC Lattès), "Par amour" (Prix du Salon du Livre du Mans 2017, prix de l’Académie des Sciences, des Arts et des Belles-Lettres de Caen, Prix Bonheurs magazine 2017, Grand Prix des lecteurs de Seine-Maritime 2018, Prix des Lecteurs du Livre de Poche...) et, tout récemment, "Les guerres intérieures".

Elle est traduite dans 18 langues.

En tant que scénariste, elle a travaillé sur différents sujets télévision (sitcom, téléfilm) ou cinéma.

Elle a également chanté et écrit pour Quark, un groupe de pop-rock indépendant dont le quatrième album, ECHO, est sorti en 2011.

Mariée, elle est mère de trois enfants.


(source : Babelio)

mercredi 18 septembre 2019

Dans les pas de Valeria, tome 1




Détails :
Auteur : Elisabet Benavent

Nombre de pages : 400
Edition : L'Archipel
Genre : Chick litt


Résumé :


Quand Bridget Jones s'invite dans Sex and the City

Elles sont quatre amies de toujours qui vivent à Madrid. Complices et inséparables, elles se connaissent sur le bout des doigts et se racontent tout. Vraiment tout. Surtout leurs histoires de cœur...

Valeria, 27 ans à peine, commence à s'encroûter avec son compagnon de toujours - elle déprime ;
Lola s'est entichée d'un super coup - mais il est fiancé ;
Carmen est amoureuse d'un collègue, mais elle n'ose pas se lancer - elle est un peu complexée ;
Nerea, la sainte- nitouche du groupe, vient enfin de rencontrer un homme à sa hauteur - mais...

Tout bouge lorsque Valeria rencontre Victor, un homme ô combien séduisant ;
lorsque Lola décide de réagir ;
lorsque Carmen parvient à séduire son collègue et découvre que le nouveau petit ami de Nerea n'est autre que... son propre boss - qu'elle déteste !

Leur amitié survivra-t-elle à ce drame ?

C'est drôle, c'est vif, ça pétille et ça passe aussi vite qu'une soirée entre filles. On s'est à peine embrassées qu'il est déjà l'heure de se quitter. À regret.


Mon avis :

Quand tu lis régulièrement les livres publiés dans une maison d'édition, forcément tu vois leur style, tu comprends les choix, tu sais vers quoi tu vas.

Puis un jour, tu reçois un mail d'une attachée de presse, te demandant si tu voudrais bien découvrir un nouveau roman à paraître.

Alors tu te retrouves devant un choix cornélien : 
* dire oui
* dire non

Je n'ai donc pas répondu tout de suite... moi aussi je sais teaser un peu non mais oh !

Dans le "non" figuraient les arguments : oh mince je ne connais pas trop la chick-litt, oh mince je n'ai quasiment jamais regardé Sex and the city (honte à moi surement puisque le livre est comparé à cette série), bref pas sur de vouloir quitter ma zone de confort à ce moment-là.

Dans le "oui" figuraient les arguments : oh chouette une comédie romantique, oh chouette c'est Mylène qui propose donc totale confiance, oh chouette j'adore l'Espagne, oh chouette j'aime les soirées filles, oh chouette c'est l'été, oh chouette l'Archipel tente une incursion dans un univers différent.

Vous l'aurez deviné, j'ai dit oui !

Alors Victoria, bienvenue chez moi et installe-toi bien car je crois qu'on va se côtoyer pendant quelques heures ! Et surtout n'oublie pas tes copines, on va bien se marrer.

Chacune s'est présentée et très rapidement je n'ai plus besoin de leurs prénoms car rien que les descriptions mettent en avant qui est qui.

C'est comme si j'étais arrivée dans leur bar préféré et que je m'étais installée juste à côté, j'entends tout, je vois tout mais je ne dis rien. 

Et là, les 4 amies s'en sont données à cœur joie.

Ça commence doucement, quelques petites news croustillantes des unes et des autres. A un moment on se demande presque si on ne va pas s'ennuyer à lire seulement leur quotidien car où trouver notre place dans ce quatuor qui n'a pas besoin de nous pour évoluer ?

MAIS c'est sans compter sur l'arrivée d'un homme au pouvoir impressionnant. Il a presque le don de mettre les 4 filles d'accord... chose surprenante après analyse et dans la bande UNE seule sera capable de faire sa rabat-joie. 

Devinez laquelle ? 

Tout au long de ma lecture j'ai voulu savoir ce qui allait se passer. Pour ça pas moyen d'échapper aux scènes les plus hot (attention pas forcément que hot comme vous imaginez!). Et j'arrive à la fin en me disant, j'en relirai bien un autre alors j'ai trouvé que c'était très bon signe.

Il faut dire que Elisabet Benavent a vraiment une écriture pétillante, on ressent tout le soleil espagnol nous réchauffer d'un coup, les chapitres sont plutôt courts et le rythme se place donc correctement pour se croire comme dans une série. Ainsi les pages se sont tournées bien plus vite que je pensais.

Faut-il y trouver un bémol ?

Si je suis objective, oui il y en a bien un.

Soit je ne vis pas dans la même planète que tout le monde soit je vois mal mais je crois n'avoir jamais croisé de telles personnes dans la "vraie" vie. Alors je préfère le souligner parce que ça m'a remis les pieds sur terre bien sur ;) mais aussi parce que ce roman reste de la fiction et que dans la fiction tout est possible, c'est le jeu de la vie !

Je lirai sans hésiter le deuxième tome des aventures de Victoria car je veux savoir absolument quelle tournure va prendre sa vie, quelles seront ses décisions et quelles péripéties vont continuer d'alimenter les soirées filles !

Si vous voulez pimenter un petit peu vos soirées de fin d'été par un cocktail savoureux de dynamisme, de sons latinos, de caractères bien trempés, d'audace tendance érotique alors foncez découvrir ce livre.




Quelques infos sur l'auteure :


Elisabet Benavent est romancière.

Licenciée en communication audiovisuelle, elle a travaillé dans le service communication d’une multinationale avant de tout plaquer pour se consacrer à sa passion : l’écriture.

D’abord autoéditée, la publication en 2013 de ses romans "Dans les pas de Valeria" ("En los zapatos de Valeria"), "Dans le miroir de Valeria" ("Valeria en el espejo"), "Les hauts et la bas de Valeria" ("Valeria en blanco y negro") et "Passionnément Valeria" ("Valeria al desnudo") a connu un énorme succès en Espagne, avec plus de 800 000 exemplaires vendus. Traduite dans 7 pays, la saga "Valeria" a été achetée par Netflix et devrait paraître courant 2020.

En parallèle à son activité de romancière, Elisabet Benavent est très active sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter et Facebook ou elle tient la page BetaCoqueta.

son site : http://betacoqueta.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/BetaCoqueta/
Twitter : https://twitter.com/betacoqueta?lang=fr

Retrouvez la page Instagram officielle de la saga Valeria en France : https://www.instagram.com/valeria_la_saga/


lundi 16 septembre 2019

Atelier d'écriture Septembre 2019 - 1 - La boîte de Pandore


Cette année j'ai décidé de continuer à écrire.
Un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout…
On verra ce que le destin me réserve.

Je garde la base des photos proposées par le blog "Bric à book",  (lien vers le blog) , car finalement je me sens inspirée à chaque fois et peut-être que j'irai piocher ailleurs sur le net ou en réel des ateliers d'écriture… ça aussi on verra selon le planning.

Je voudrais avoir plus de temps pour laisser errer mon imagination et vous proposer encore plus mais pour l'instant je profite de chaque petits moments et j'essaie de noter ce qui me vient à l'esprit et remettre de l'ordre ensuite.

Mes textes sont loin d'être parfaits, la perfection n'est pas de ce monde, mais ils reflètent ce qui se cache dans un coin de mon être. Tout ce qui est écrit n'est pas lié qu'à moi. J'adore me poser et être observatrice des gens, du monde et de la société, cela alimente l'imaginaire.

Bien sur j'y mets du perso mais seulement pour accompagner certaines idées, certaines pensées. Le reste est imagination donc PAS DE PANIQUE !

Tout est apprentissage lorsqu'on sort de sa zone de confort et qu'on a pas l'habitude de montrer, alors si vous avez envie de commenter, de conseiller, de prolonger, de discuter etc n'hésitez pas à le faire, je serai disponible !


Voici la photo proposée cette semaine par Alexandra, du blog Bric à book :



© Roman Kraft

La boîte de Pandore




Elle est jolie cette boîte, le bois a bien vieilli et en ouvrant le couvercle, Juliette espère juste que tout sera intact à l'intérieur.


Sa grand-mère, Madeleine, lui a confié cette boîte peu de temps avant de décéder. C'est l'héritage qu'elle lui laisse, à sa seule petite-fille !


Elle a eu un coup de foudre pour Juliette à l'instant où elle a posé les yeux sur elle. Tant de possibilités se présentaient à Madeleine, qu'elle a fait de sa relation avec Juliette sa priorité la plus importante.


En grandissant Juliette a toujours été curieuse de l'histoire familiale. Elle sait qu'un secret existe depuis son adolescence. Plusieurs fois elle a voulu le percer mais les bouches sont restées fermées, elle entendait souvent "on verra plus tard, pas maintenant".


Et puis lorsque sa grand-mère l'a appelé, il y a quelques semaines, Juliette ne pensait pas que sa vie allait changer.


En arrivant dans cette maison où elle a passé son enfance, elle a bien vu cette boîte toujours posée sur le buffet à l'entrée. Rapidement, elle se sent attirée et a envie d'ouvrir mais elle doit attendre d'en avoir l'autorisation. En attendant, comme quand elle était petite, elle passe la main sur cet objet aux multiples facettes. Ses yeux se posent dessus et son esprit s'apaise, son imagination prend toute la place car tellement de choses peuvent se trouver à l'intérieur. Et puis c'est aussi tout un pan de son enfance qui lui remonte en mémoire.


Puis, Madeleine apparaît, vive malgré son grand âge, elle veut fêter ses 100 ans avec sa famille mais la vie lui en laissera t'elle le temps ? Rien n'est moins sur !
Alors il faut qu'elle parle avant de ne plus en avoir l'occasion.


Toute la famille s'imagine que le secret est lourd puisque Madeleine n'a jamais voulu en parler mais finalement peut-être qu'il est seulement destiné à une seule personne.


Madeleine a donc choisi de le révéler à la seule membre de cette famille pour qui cela aura un sens.


Juliette sait qu'elle doit être prête.


Madeleine a connu les plus tristes moments de l'Histoire mondiale mais jamais elle n'en a fait étalage, elle a gardé pour elle absolument tous les événements marquants de ces périodes. Mais elle a aussi rencontré de si belles personnes qu'elle ne veut pas partir sans évoquer ses souvenirs, ses amours perdus, ses combats …


C'est ainsi qu'elles s'assoient toutes les deux pour prendre le temps de redécouvrir ce qu'il y a dans cette boîte restée trop longtemps fermée et qui pourtant porte la jeunesse éternelle de Madeleine.


Une jeunesse éternelle qui n'aurait pas du être entachée de tristesse mais son destin était scellé, cet enfant ne devait pas vivre, mais son père, est-il encore vivant, a t'il construit une famille, se souvient-il d'elle ? Tellement de questions restées en suspens.


Juliette après avoir écouté attentivement sa grand-mère sait qu'elle doit maintenant partir en quête d'éventuelles réponses. Madeleine savait qu'elle allait aiguiser la curiosité de sa petite-fille et elle fonde beaucoup d'espoir dans une ultime quête avant de laisser derrière elle ceux qu'elle aime.


La vie réservera t'elle une belle surprise à Juliette ? En tout cas ces photos et ces lettres cachées à l'intérieur de la boîte en sont déjà de belles. Qui sont ces personnes que Juliette n'a jamais vu, ni connu, ni entendu parler ?


Patience, la boîte de Pandore garde toujours des mystères et celui qui cherche trouve si son âme est parée pour la découverte.







mercredi 11 septembre 2019

Les Carnets de Cerise, tome 1






Détails :


Auteur : Joris Chamblain
Illustration : Aurélie Neyret

Nombre de pages : 76
Edition : Soleil
Genre : BD


Résumé :


"Il était une fois... Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça. Il était une fois... ben moi, Cerise ! J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets. On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes...
En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux..."


Mon avis :

Quand tu reçois un cadeau tel que "Les carnets de Cerise", nul doute que la personne qui offre te connaît bien, même très bien !

Cerise est une jeune fille pleine d'imagination et son rêve est de devenir romancière. Avant cela il faut qu'elle apprenne de son quotidien et de ce qu'elle observe pour ensuite mettre toutes ses idées en ordre et produire son premier livre. 
Ainsi elle décide de démarrer un journal intime pour garder trace de toutes ses formidables découvertes.


Et dans ce premier tome, nous nous sommes régalées avec Romane. Le texte du début je l'ai lu à voix haute pour que Romane comprenne bien et qu'elle me pose les questions qu'elle voulait. Ensuite nous avons lus le reste du livre chacune de notre côté avec toujours des impressions entre deux moments.


Ce qui ressort de cette lecture c'est qu'il s'agit d'une formidable découverte, nous sommes tombées toutes les deux sous le charme de Cerise !

C'est une bande dessinée qui est très jolie visuellement, les couleurs sont douces et font qu'on se plonge très vite dans l'univers de Cerise. 
 
Ensuite, les idées sont belles, j'ai trouvé beaucoup de poésie, de bienveillance et de tendresse dans le message transmis. On a aimé l'optimisme et le dynamisme de Cerise, il est totalement en adéquation avec ce qu'est aussi ma fille. Et la cabane dans les bois, le zoo, les animaux sont autant d'atout pour développer l'imaginaire des enfants. 


On découvre un peu tardivement cette BD puisqu'elle est sortie en 2012 mais c'est tellement bon de savoir qu'il nous reste des volumes à découvrir que finalement c'est le bon timing puisque Romane est aussi en âge de commencer à lire les bd facilement.
 
Merci beaucoup pour ce très beau cadeau mon amie !
 



Quelques infos sur l'auteur :



Joris Chamblain est scénariste de BD.

Il décide très vite que la Bande-dessinée sera son métier, il s'essaye aux dessins mais se met rapidement à écrire.

En 2009, il fait des essais pour la collection "ciboulot" des éditions bac@bd.

Un an plus tard, en octobre 2010, son premier album "La recherche d’emploi" sort dans cette collection.

Aujourd’hui, il consacre tout son temps à l’écriture de scenario de bandes-dessinées, de livres jeunesse et s’essaye même au roman.

Il a écrit 28 livres et a obtenu le prix jeunesse au festival d’Angoulème pour la bande dessinée "Les carnets de Cerise".
En 2018 il est récompensé à Blois pour "journal d'un enfant de la lune".

Sa page facebook : https://www.facebook.com/chamblainjoris/



Quelques infos sur l'illustratrice :


Aurélie Neyret est illustratrice et dessinatrice de bande dessinée.

C'est après un bref passage par l'école Émile Cohl qu'elle décide de développer son style en autodidacte.

Depuis, elle travaille pour la Presse et l'édition internationale. Elle illustre divers magazine jeunesse (J'aime Lire, Histoire Junior) et nous invite au voyage avec "Les Vacances de Monsieur Rhino", un album jeunesse écrit par Raphaël Baud aux éditions Chocolat.

Après plusieurs parutions BD dans des collectifs, elle signe en compagnie de Joris Chamblain son premier album: "Les Carnets de Cerise", édité par le label Métamorphose de la maison d'édition Soleil.
En 2019, elle signe l'affiche de la 43ème édition du festival de BD de Chambéry.

Elle vit à Lyon.

Pour plus d'informations, voici son blog
http://ecartez-vous-jarrive.blogspot.fr/


Source : babelio


mardi 10 septembre 2019

Les âmes perdues




Détails :
Auteur : Franek Czerniak

Nombre de pages : 174
Edition : auto-édition
Genre :  contemporain


Résumé :

Contre vents et marées, Tom Korslaw a toujours couru après une vie idéale. Son ami Paul lui a donné l’opportunité de poursuivre ses ambitions en s’associant à la création de la société ToPboard, spécialisée dans la fabrication et la vente de planches de surf.
Mais après un divorce et une fille qu’il voit peu, après dix années de travail acharné, le corps de Tom cède.
Contraint de rejoindre l’Ile de Ré le temps de sa convalescence, il emménage dans la petite maison de ses parents, aussi vide que l’ile en arrière-saison. Quelques temps après son arrivée, il fait la connaissance d’Alice, la petite fille du père Ballanger, un marin que Tom appréciait et qui vient de s’éteindre. Alice est venue faire le ménage dans la maison de son grand-père, une parenthèse pour se trouver elle-même, au milieu de ce monde dont elle n’attend rien.
Ce sont deux âmes échouées qui s’accompagnent tout au long de leur retraite temporaire, deux êtres qui vont se révéler à eux-mêmes et qui ne savent pas encore qu’ils vont jouer chacun un rôle fondamental pour l’autre.

Avec eux, venez découvrir le secret qui sommeille en vous.


Mon avis :

Je fonctionne beaucoup à l'instinct pour le choix de mes lectures. Parfois certains livres qui devraient être sur le dessus sont décalés. La raison : je l'ignore !
Mais mon âme sait…

Ce livre n'a donc pas échappé à la règle et il s'est retrouvé dans mes livres à lire pour les vacances. C'est une période où je suis plus disponible surement mentalement et donc les mots percutent surement d'une manière plus radicale !

Toujours est-il que je suis partie dans l'aventure de Tom Korslaw, un homme dynamique et (trop!?) passionné par son travail.

Rapidement on voit que quelque chose cloche dans sa vie. Il n'accorde que très peu de temps à sa fille et ne pense qu'à une chose : sa performance professionnelle.

Jusqu'au jour où son corps lui rappelle qu'il est là et que sans lui il ne sera plus rien !

Commence alors un long voyage au pays de son âme pour comprendre, réfléchir, vivre, et prendre les bonnes décisions. Je n'ai pas dit qu'il n'était pas têtu… le diction "chassez le naturel, il revient au galop" lui correspond d'ailleurs très bien.

Malgré tout Tom va avancer dans sa vie et permettre à son univers de changer.

Les rencontres qu'il fera, les retrouvailles attendues, les décisions prises feront prendre à Tom un chemin encore inexploré. Il ne sera pas fait que de choses faciles mais il sera son nouveau terrain de jeu.

C'est un livre qui est porteur de jolis messages, très bien écrit et je me suis rapidement attachée à Tom et à Alice aussi. Ils sont chacun bien différents mais ils ouvrent deux champs de possibilités attirants. C'est vrai qu'en sortant de cette lecture on peut s'imaginer choisir des itinéraires variés et finalement on se rend compte que tout est possible. La mise en place est parfois ponctuée d'obstacles mais quand la motivation est présente rien ou très peu de choses peuvent arrêter le changement.

Comme tout livre axé autour du développement personnel, il reprend tout à fait les codes et schémas qui mettent en route les changements de vie.
Je l'ai donc lu comme tel !

Le doute que j'ai concerne plutôt l'univers du développement personnel en lui-même. J'ai en tête que pour changer il faut un déclic et tout en ayant saisi le message de l'auteur je n'ai pas ressenti ce déclic alors je conseille cet ouvrage comme un roman contemporain et une très belle histoire de changements de vie !

Un très bon moment de lecture pour moi ! 



Quelques infos sur l'auteur :


François-Xavier Cerniac est un écrivain français.

Issu d'une filière scientifique, il a commencé par l'écriture de scénarios de courts-métrages, puis a participé à des concours avant d'écrire des nouvelles.

"Le tombeau du phénix", son premier roman, vendu à plus de 10 000 exemplaires, a obtenu le Prix VSD du Polar 2011 - Le coup de cœur de Didier van Cauwelaert.

Il sort en 2013 son deuxième thriller "Memoria". Un an plus tard, nous découvrions la suite avec "Les gardiens de Dieu" (2014).

En 2018, il publie un nouvel ouvrage, à compte d’auteur, "Les âmes perdues, vous ne verrez plus jamais le monde comme avant", dont il a choisi de prendre le pseudonyme Franek Czerniac, un hommage à ses grands-parents originaires de Pologne.

Reconnu comme auteur de polars, il change de registre en publiant "C’est ta chance" (2019), une comédie romantique sur fond d’espionnage.

page Facebook : https://www.facebook.com/Fran%C3%A7ois-Xavier-Cerniac-Auteur-149833648375951/
Source : babelio



lundi 9 septembre 2019

Parasite






Détails :
Auteur : Sylvain Forge

Nombre de pages :
Edition : Mazarine
Genre : Thriller


Résumé :

La capitaine Marie Lesaux, fraîchement débarquée au sein de la brigade de protection de la famille de Clermont-Ferrand, se voit confier, sous le sceau de la plus grande des confidentialités, l'étrange mission de tester les capacités de son nouveau coéquipier. Valmont, réputé infaillible et doté d'une puissance de travail sans égale, serait capable d'élucider des affaires non résolues, quelle que soit leur complexité. De fait, Valmont n'est pas un policier comme les autres, mais bien une somme d'algorithmes, un formidable programme expérimental ultra secret à la puissance de calcul phénoménal mis en place par l'État français pour lutter contre toutes les formes de criminalité : un savant mélange d'intelligence artificielle et de réalité virtuelle que Marie va devoir appréhender pour mieux comprendre le formidable champs des possibles permis par la police 2.0. Assistée d'Ethan Milo qui a travaillé sur le projet et qui vit cloué dans un fauteuil des suites d'un attentat, mais en but à l'hostilité de certains de ses collègues, la jeune capitaine va mettre Valmont sur le cas du « suicide » d'une fillette d'origine africaine retrouvée au pied d'une tour. La gamine est-elle vraiment tombée toute seule ? Quel crédit accorder à cette rumeur insistante dans les quartiers, entre terreur et légende urbaine, indiquant qu'une « hyène » vaudou, mi-homme, mi-animal, tournerait dans les citées pour « voler » des jeunes filles ?


Mon avis :

Sur mon blog vous l'aurez surement remarqué, je lis souvent du roman contemporain, de la littérature blanche mais il m'arrive de lire aussi du thriller, du polar.

J'avais très envie de découvrir Sylvain Forge pour plusieurs raisons :
- c'est un auteur qui vit dans ma région (je crois que c'est encore le cas)
- son sujet semble très actuel
- c'est un roman publié chez Mazarine et c'est pour moi, gage de qualité.

Ainsi j'ai ouvert le roman et démarré ma lecture de ce thriller dans lequel les codes habituels allaient être bousculés. Parfait pour démarrer mes congés d'été !

Faire connaissance avec la capitaine Marie Lesaux c'est déjà mettre de côté l'aspect sentimental car elle est arrivée à la brigade de protection de la famille pour exercer son job et ce de manière efficace.

Elle va nous entraîner dans un endroit sombre, mystérieux et connu de seulement quelques personnes car il s'agit de tester son nouveau collègue, Valmont, mais aussi de le mettre à l'abri des regards indiscrets.

Pour tester Valmont, un programme expérimental de la police 2.0 il fallait quelqu'un qui sache tenir sa langue…

Tout au long du récit nous allons naviguer entre le réel et le virtuel. Entre ce que nous sommes capables d'accepter en tant qu'humain et ce que notre cerveau est capable d'ingérer en tant que entité à part !

Oui il faut laisser de côté ce que nous connaissons pour accepter de suivre Marie Lesaux dans son enquête. Elle va devoir affronter des nouveaux éléments sur lesquels elle n'aurait aucune maîtrise sans Valmont. A moins que Valmont ne soit manipulé pour l'entraîner au-delà de ses limites…

Premier roman que je lis de cet auteur et premier roman lu avec succès. Je suis sortie de ma zone de confort et j'ai aimé ça. Je ne me suis pas du tout ennuyée et les pages se sont tournées rapidement parce que l'auteur a su me tenir en haleine, parfois en apnée pour suivre cette femme qui n'était pas destinée à vivre toutes ces choses en si peu de temps.

J'ai trouvé ça très intéressant d'associer aussi d'autres univers tels que les légendes et autres rites africains par exemple.

Les scènes décrites et la ténacité de son héroïne sont les deux premiers arguments qui m'ont convaincue. Je n'y connaissais rien en technique et autres informations liées à la nouvelle technologie qu'est Valmont mais j'ai adoré plonger dans cet univers. Je trouve que l'idée est excellente et permettrait surement de faire avancer beaucoup d'enquêtes.

Un outil comme Valmont au sein de la justice française serait surement très utile pour aider dans les anciennes affaires. L'exploration permise par les nouvelles technologies est impressionnante. Si elle pouvait faire peur à ceux qui ont l'intention de mal agir, ça pourrait être bien… et puis comme chacun sait "la vérité se découvre toujours", il suffit juste de bien regarder partout...

Pour la partie roman, j'ai trouvé qu'elle s'intégrait très bien avec tout l'aspect technique. Aspect technique qui est d'ailleurs très fourni et qui m'a permis d'apprendre beaucoup. Je n'ai pas spécialement peur des "parasites" mais après avoir lu ce roman, c'est vrai qu'on peut regarder nos animaux domestiques et leurs colocataires (parfois) d'un oeil différent.

C'est, pour moi, un très bon thriller et il me donne bien envie de continuer à découvrir l'univers de Sylvain Forge.
 
Quelques infos sur l'auteur :



Après une enfance en Auvergne, des études de droit et un passage à Paris, Sylvain Forge voyage et s’imprègne de multiples ambiances, de l’Afrique du Sud au Canada. Il vit désormais à Nantes.

Un premier roman – resté dans un tiroir – plante en lui les germes d’une passion future pour l’écriture. Durant plusieurs années, il bâtit des scénarios de jeux de rôle qui lui donnent le goût de raconter des histoires. Élaborer une intrigue bien ficelée : voilà son plaisir.

Son premier livre, "La ligne des rats", paru en mai 2009 aux éditions Odin (Nantes), est un thriller écologique sur les pesticides.

Sylvain Forge est aussi amateur d’histoire ; ancien guide touristique, il a signé avec "Le vallon des Parques" (éditions du Toucan) un deuxième opus dont les péripéties se déroulent à Vichy en 1943.

L’auteur a bouclé un troisième roman paru fin 2013 "La trace du silure" dont l’intrigue se déroule à Nantes.

Il a reçu le Prix 2018 du quai des Orfèvres au nouveau siège de la PJ parisienne pour son roman "Tension extrême".


jeudi 5 septembre 2019

Tout le bleu du ciel




Détails :
Auteur : Mélissa Da Costa

Nombre de pages : 654
Edition : Carnets Nord
Genre : Contemporain


Résumé :

Petiteannonce.fr : Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.

Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à dos, un grand chapeau noir, et aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naît, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.



Mon avis :

Cet été j'ai beaucoup lu et donc j'ai de quoi remplir des avis pour quelques temps MAIS il y a un roman qui sort totalement du lot et pour lequel je n'attendais pas autant de remue-ménage interne…


Emile et Joanne sont deux jeunes personnes que la vie a décidé de malmener, on ne sait pas pourquoi, on ne sait pas trop comment mais ensemble ils vont vivre une aventure unique, singulière et leurs vies en seront transformées à tout jamais !
 
Quand j'ai fini ma lecture, un vendredi soir à plus de 22h30, étant portée par les derniers mots, les derniers événements racontés j'ai ressenti le besoin de faire part "à chaud" de mes impressions. Ne connaissant pas l'auteur je me suis adressée à la personne qui m'a fait parvenir ce roman, Lauriane.

Je me suis sentie remplie de tellement de sentiments différents que je devais déposer mes mots à quelqu'un.

Je vous livre ici une partie de mon mail concernant ce roman parce que je pense qu'il est d'une telle richesse émotionnelle que chacun y trouvera son compte. Pas forcément sur les mêmes détails, les mêmes situations mais il marque.
 
"Bonsoir,
Quand je fais le tour de mes lectures je me rends compte que je lis assez peu de pavés. 
La faute m'en incombe complètement...j'aime changer régulièrement de livre...et parfois dans les pavés je saute des passages parce que c'est trop long etc...
 
Vous m'avez fait mentir sur deux choses avec ce livre…
 
Je n'ai pas vu passer les pages de ce roman... je n'ai pas pu m'empêcher de le prendre et l'emmener absolument partout tellement je m'y suis accrochée, je me suis perdue avec Emile et j'ai regardé le ciel avec Joanne.
 
Et je dois vous avouer que je suis une personne peu expressive... j'ai parfois la sensation de ne pas ressentir ce que je devrais ressentir quand un événement heureux (ou pas d'ailleurs) survient. Je suis toujours sur le même bord... j'intériorise beaucoup et les conséquences se voient à l'extérieur (surpoids important)... toujours est-il que je pourrais maintenant dire que Melissa Da Costa a su trouver ce qu'il fallait pour que la vanne s'ouvre... j'ai admiré Joanne et je me voyais en elle... je n'ai pas de fils comme Tom blue dans le ciel mais une sœur perdue trop jeune... Joanne m'a profondément émue parce qu'elle est ce que je suis, touchée mais jamais coulée !

Sa pudeur et son incroyable humanité m'ont beaucoup appris et je quitte ce soir avec beaucoup d'émotions et de nostalgie ce livre…
 
Ce que ce livre provoque est unique et irremplaçable !
 
Il m'a permis de comprendre que je peux ressentir et exprimer toutes ces choses en moi...
Ce livre est un livre qui recèle bien des trésors
 
Joanne est une sacrée belle surprise…"

En relisant ce mail envoyé je me rends compte que j'évoque assez peu Emile. Ce n'est pas tellement volontaire, plutôt qu'à la fin de ma lecture j'étais envahie par ce qu'est Joanne.

Mais Emile est aussi un moteur très important pour l'histoire parce qu'il porte l'espoir et surtout la résilience.

Je ne m'attendais pas du tout à ça notamment parce que je l'ai trouvé classé en style "romance" alors que ça n'est pas du tout le cas à mon sens. Certains y verront surement un peu d'utopisme dans les idées mises en avant mais moi j'y vois une merveilleuse façon d'aborder la vie et de la vivre !

Ce roman est mon coup de cœur de l'été et bien plus encore lorsque j'ai reçu un mail de l'auteure en réponse à mes ressentis  !


 

Quelques infos sur l'auteure :


Mélissa Da Costa est une romancière française.

Après des études d’économie et de gestion à l'Institut d'administration des entreprises de Lyon (IAE) (2008-2011), elle est chargée de communication dans le domaine de l’énergie et du climat.

Elle suit également des formations en aromathérapie, naturopathie et sophrologie.

"Recherche compagnon(ne) de voyage pour ultime escapade" (2017), sortie en librairie sous le titre "Tout le bleu du ciel" (2019), est son premier roman.