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lundi 30 avril 2018

une bonne intention



Détails :

Auteur : Solène Bakowski
Nombre de pages : 384
Editions : Bragelonne (thriller)
Genre : Thriller


Résumé :
« Tous passeront à côté du sacrifice de l’un, de la confiance aveugle de l’autre, tourneront le dos à cet amour dingue, car c’est de ça qu’il s’agit, cet amour inconditionnel d’un jeune homme pour une fillette qui écrivait des lettres, cet amour d’une petite fille pour le jeune homme qui savait lui inventer des histoires. » Mati a neuf ans. Elle a perdu sa maman. Son père s’enlise dans le deuil et sa grand-mère s’efforce, à sa manière, de recoller les morceaux. Un soir, la petite ne rentre pas de l’école. On imagine le pire, évidemment. Comment croire que tout, pourtant, partait d’une bonne intention ? Le nouveau roman de Solène Bakowski nous offre, avec une ampleur et une acuité décuplées, le frisson gorgé d’amour qui a fait de son premier roman, Un Sac, un livre inoubliable.



Mon avis :
Je découvre Solène Bakowski avec ce roman et j'appréhendais un peu que celui-ci soit trop noir pour moi !

Quand je dis noir, c'est pour moi tout ce qui a pour objectif de fournir au lecteur des scènes insurmontables, des cauchemars la nuit et des sueurs froides à ne pas s'en remettre avant quelques jours.

Finalement, Mati et son entourage n'ont rien de tout ça comme idée en tête et pourtant ce livre fera faire à votre esprit un virage à 360°!

Mati, elle vient de vivre le drame de sa vie : la perte de sa maman. Mais il lui reste son papa, son papi, sa mamie, son oncle etc...C'est un début d'histoire qui déjà vous marque car rien n'est banal dans ce que Solène nous raconte. Le récit se concentre sur Mati car elle va disparaître et avec elle disparaîtra aussi toute capacité objective de jugement de la part de sa famille. De secrets en angoisses et douleurs, chaque membre de la famille passera par des moments compliqués à gérer et pourtant seule compte la survie de cette jolie petite fille, Mati ! Jusqu'à quel point sa disparition fera basculer la vie de la famille ? Je vous laisse découvrir cela en lisant ce livre.

Pour ma part, je suis entrée dans cette histoire avec prudence car le sujet était annonciateur d'émotions fortes et il s'avère que l'écriture contribue à maintenir cette sensation tout au long de la lecture.

Tour à tour il y aura des rebondissements et puis vient ensuite un soupçon d'éclaircissement mais finalement je suis replongée dans l'inquiétude et la peur pour Mati... jusqu'au dénouement où se met en place la compréhension de chacun des personnages ! D'ailleurs chaque personnage et chaque détail sont utiles et rien n'est secondaire finalement dans ce roman !

Attention, ce livre est parfois paradoxal car j'ai ressenti de l'empathie pour certains alors que finalement il n'y avait pas lieu et inversement pour certains j'ai eu tout de suite envie de me mettre sur la réserve pour finalement avouer qu'ils méritaient mieux...

Ce roman est donc parfaitement réussi car bien que certains actes se dessinent petit à petit, rien n'a laissé présager des sentiments réels et des volontés de chacun. La psychologie travaillée des hommes et des femmes qui jalonnent ce récit donne une richesse forte et permet aux lecteurs de ne pas rester enfermés dans une idée, une opinion, un jugement. Ainsi de chaque côté, l'impression de remise en question reste omniprésente jusqu'à la toute fin du livre...

L'auteure a certainement voulu nous permettre de vivre une lecture unique et marquante, une bonne intention en somme !

Lisez-le et découvrez cette très jolie plume que possède Solène Bakowski !


Vous pouvez retrouver ce livre chez votre libraire et s'il ne l'a pas en stock, commandez-le chez lui car en plus d'acheter ce livre vous pourrez échanger avec lui "EN VRAI" de vos lectures passées et à venir ...


Quelques infos sur l'auteur



Vous êtes là, à naviguer sur ce site, c’est pour moi une grande marque d’intérêt et j’en suis très touchée. 
Née en 1981, j’habite à Paris avec mon époux et ma fille. L’amour de l’écriture est arrivé très tôt dans ma vie, celui d’être lue et l’envie de partager des émotions se sont imposés un peu plus tard, avec l’âge adulte…
Je pourrais évidemment vous raconter mon existence, vous dire ce qui la remplit, les étapes qui l’ont jalonnée, mes grands bonheurs, mes petits tracas. Je pourrais vous dire que je n’écris que le matin, que je cours après le temps comme une montre énervée. Je pourrais en faire tout un foin, vous parler de ce qui m’anime quand l’histoire se monte d’elle-même, de la genèse des personnages que j’essaie de construire, de la relation particulière que j’entretiens avec chacun de ces êtres de papier. Je pourrais en fait écrire des centaines de pages sur ce sujet. Mais ces histoires, ces personnages, ne m’appartiennent plus. Ils sont à vous désormais, je vous les confie, prenez-en soin.


Site : Solène Bakowski


jeudi 26 avril 2018

Le fruit de ma colère




Détails :

Auteur : Mehdy Brunet
Nombre de pages :230
Editions : Taurnada
Genre : Thriller


Résumé :
Le jour où Ackerman vient demander de l'aide à Josey Kowalsky, le compte à rebours a déjà commencé.
Il faut faire vite, agir rapidement.
Josey n'hésite pas un seul instant à venir au secours de cet homme qui, par le passé, a su le comprendre.
Ensemble, ils vont découvrir que la colère et la vengeance peuvent prendre bien des visages.
Et s'il était déjà trop tard ?



Mon avis :
Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... euh non je m'égare là !

Non je viens vous parler d'un roman qui est plutôt dans l'esprit "noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir".

Ce roman c'est celui de Mehdy Brunet ! J'avais lu son précédent livre "Sans raison" dont vous retrouverez mon avis ici et j'avais donc très envie de retrouver l'écriture très dynamique de cet auteur.

Et lorsque j'ai su qu'on retrouverait les mêmes personnages principaux, deux réactions se sont imposées :
- inquiétude : que peut-il encore arriver de plus terrible à Josey ?
- suspens : dans quelle course va t'on être entrainés ?

Pour ceux qui n'ont pas lu le premier roman, ce n'est pas tellement un souci car certaines explications importantes sont fournies rapidement MAIS si vous voulez le lire et enchaîner avec "Le fruit de ma colère", soyez échauffés car la course va être intense...

L'auteur nous fait donc traverser plusieurs pays avec Josey son personnage central. Il sera accompagné d'un homme, Ackerman qui a besoin d'aide. Josey ne peut refuser car par le passé l'aide de Ackerman lui a été précieuse.

Ensemble ils vont retrouver certains démons et surtout ils vont faire face à une machine infernale prête à tout pour faire accepter une certaine justice, la fin justifie t'elle les moyens ? Rien n'est moins sur !

La course s'avère périlleuse mais un peu moins rapide que dans le premier roman de Mehdy Brunet...

J'ai retrouvé les ingrédients qui m'ont plu lors du roman "Sans raison". Attention, je dirai que le mélange est peut-être dosé un peu moins fort mais il fonctionne super bien et surtout il m'a permis de respirer un peu plus calmement au cours de ma lecture.

J'ai eu la sensation que Mehdy Brunet avait une certaine colère à évacuer dans "Sans raison" et que pour "Le fruit de ma colère" il a gagné une certaine maturité et donc une façon différente de poser les émotions de ses personnages.

Ceci dit, ce roman n'est pas un feel-good donc n'y cherchez pas la belle histoire d'amour ou le happy end...

Les thèmes abordés dans cette histoire sont d'actualité et font que vous ne ressortirez pas indemnes puisqu'il vous donnera envie de prendre position, pas dans les actes commis par les personnages mais dans leur argumentation.

C'est un roman que j'ai trouvé plus posé que le premier, et ça n'a pas été pour me déplaire  et pourtant il fait parfois froid dans le dos dans certaines descriptions. Cependant, les enjeux et les victimes ne sont pas tout à fait les mêmes... J'ai ressenti de l'empathie pour Josey au début car son passé n'est pas si loin et il a laissé des traces... J'ai un doute sur le fait que Mehdy Brunet fasse une suite plus "optimiste" pour Josey mais j'avoue que j'aimerais beaucoup voir son évolution suite à ce nouveau livre...

L'écriture est toujours aussi dynamique et percutante, les sentiments ne sont pas cachés par des sous-entendus, les mots sont précis et ajustés à la situation.

Lisez ce livre si vous souhaitez passer un moment de lecture rempli de sensations fortes !



Quelques infos sur l'auteur




Né en 1974, Mehdy Brunet aime le changement : Gironde, Haute-Savoie, île de la Réunion, Genève, Lozère, la Manche, un sentiment de liberté anime sa vie. Agent de maîtrise dans l'industrie technologique, ce n'est que très tard qu'il découvre sa passion pour l'écriture. Au fil des mots, une facette méconnue de sa personnalité va poindre à l'ombre de sa plume. Avec Sans raison... il signe un premier roman réussi, un thriller aussi dramatique que haletant.
      Retrouvez Mehdy Brunet sur sa page Facebook.
Rencontres : The Love Book
Plume d'OR 2016 (site Plume Libre) pour son roman Sans raison...

lundi 23 avril 2018

Ephélides




Détails :

Auteur : Véronique Pery
Nombre de pages : 407
Editions : Sydney Laurent
Genre : Thriller


Résumé :
Anna, mère célibataire, se trouve réduite à l’impuissance la nuit où sa fille Rébecca, 16 ans, disparaît.
Simultanément, la police découvre un corps atrocement mutilé dans un étang. Au fil de l’enquête, Anna perd pied et nous livre une mise à nu bouleversante où affleurent toutes les nuances et ambivalences de l’amour et de la haine qui l’ont poussée à dissimuler à sa fille, l’existence de son père.
Au travers de trois femmes, Véronique PERY nous entraine dans une intrigue aussi complexe qu’envoûtante, où elle dissèque les recoins les plus obscurs de la pensée humaine.





Mon avis :

Ephélides, vous connaissez ?
Erreur chers amis et chères amies...

Nous avons en France une chance incroyable...avoir accès à la littérature sous toutes ses formes. Et J'AI la chance d'habiter un endroit où réside aussi des auteurs...notamment une auteure, Véronique Pery.

Son nom ne vous dit peut-être pas encore quelque chose mais ça va venir !

Aujourd'hui, je vous parle donc de son premier roman publié aux éditions Sydney Laurent. Ephélides... un titre prometteur et une couverture qui l'est d'autant plus qu'elle associe l'ombre et la lumière. Pourquoi ce regard vers la lumière d'ailleurs ?

Munissez-vous de votre œil aiguisé et de votre esprit ouvert à tout et partez à la découverte d'Anna, de Rebecca et de leurs proches.
Avec elles vous pourriez découvrir un univers où la joie et la bonne humeur pourraient être au rendez-vous. Mais ce n'est pas le cas ! Rebecca, adolescente en pleine rébellion, va vouloir trouver des réponses aux questions qu'elle a depuis longtemps : d'où vient-elle ?

Cette question va la hanter tout au long du récit et Rebecca nous emmènera dans sa quête. Nous suivrons en parallèle Anna, sa maman, qui elle aussi va nous faire évoluer dans son antre pour percer les mystères qui entoure sa vie.

Toute recherche est-elle bonne à faire ? N'allons nous pas y perdre quelques plumes au passage ?

Le suspens est présent tout au long de la lecture et chaque rebondissement sera une surprise.

J'ai aimé la plume de l'auteure car elle est précise, sans détours et pourtant elle nous laissera deviner les événements et cela nous donnera la sensation de maîtriser le récit, or il n'en est rien. Véronique Pery garde le contrôle sur son roman et je trouve ça magique. La subtilité est présente aussi régulièrement dans le roman et laisse libre court à l'imagination du lecteur. C'est une écriture qui m'a beaucoup plu car elle est chargée en émotions diverses : suspens, peur, angoisse, douceur, amour, timidité aussi...

Je suis surprise car c'est un roman que je n'ai pas voulu lâcher. Il m'a mise parfois en colère contre cette mère qui semble hors norme et puis pourtant je l'ai comprise aussi de part son histoire et l'éclairage apporté par le dénouement.

Et à la fin, majestueusement nous revenons à une réalité que je n'ai pas vu venir. C'est une grande claque finalement que cette chute et quelque part pour mon instinct maternel je remercie l'auteure d'avoir préserver mes sentiments. Je m'attendais à détester Anna et il n'en est rien car Véronique Pery a su me tenir en haleine jusqu'au dernier point...

Ce roman pose beaucoup de questions. Le lien filial excuse t'il tout ? Comment avancer avec des doutes, des peurs etc ?

Vous l'aurez donc compris, j'ai adoré ma lecture. J'ai trouvé le livre riche à tous niveaux, le vocabulaire, le style, les tournures de phrases, les événements, les rebondissements, la fin qui vous laissera surement pantois / pantoise.

Je ne peux que vous conseiller cette lecture et j'espère pouvoir découvrir les autres romans à venir de l'auteure car elle me plaît beaucoup !


Pour les choletais, une dédicace est organisée au Passage culturel le samedi 28 avril et pour les Cholecteurs (mon groupe de lecture), nous organisons un goûter littéraire le 19 mai au restaurant La tarterie en plein centre de Cholet, n'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez y participer.

Quelques infos sur l'auteur




Née à Brest en 1966, Véronique PERY se passionne pour l’écriture dès son plus jeune âge. À l’écoute des souffrances de ceux qu’elle rencontre au travers de son métier, elle dénonce dans ses romans les faits sociétaux tabous en se glissant dans la peau de tous les personnages pour en extraire les affres et les séquelles psychologiques. Ephélides, sur le thème des « Non-dits et secrets de famille » est son premier roman édité.

jeudi 19 avril 2018

Max et les poissons






Détails :
Auteur : Sophie Adriansen
Nombre de pages : 90
Editions : Nathan
Genre : jeunesse


Résumé :
Un poisson pour bonne étoile

Max a un poisson rouge ! C’est sa récompense : à l’école, il a reçu un prix d’excellence. Max a aussi une étoile jaune sur la poitrine. Il la trouve jolie, mais ses camarades se moquent de lui et disent qu’elle sent mauvais. Il ne comprend pas pourquoi. Comme il ne comprend pas cette histoire de « rafle » dont parlent ses parents. Ils disent qu’elle aura lieu demain, mais c’est impossible : demain, c’est son anniversaire ! Il sait déjà que sa sœur lui a fait un cadre en pâte à sel et il espère que ses parents lui offriront un second poisson…



Mon avis :
Certains loupent le réveil, moi je loupe de valider un article ...donc ça sera un "jeudi jeunesse" ...


Tout ça pour vous dire qu'hier j'aurai du vous parler d'un livre jeunesse que j'ai lu dès en rentrant du Printemps du livre de Montaigu le week-end dernier.

Un livre qui fait réagir et qui permet de lancer des conversations avec les enfants sur un sujet délicat.

Je connais l'écriture de Sophie Adriansen pour avoir lu sa série "Hors piste" (article sur le deuxième volume très bientôt mais en attendant voici le lien vers le premier : Les grandes jambes, mon avis) ou encore "Quart de frères, quart de sœurs" (lien vers la page Sophie Adriansen).

Je sais donc un peu ce qui m'attend...une lecture riche, intéressante et touchante.

Dans ce roman, Max et les poissons, on découvre un petit garçon qui a toute l'innocence qu'on lui souhaite pour son âge et qui va fêter son anniversaire en compagnie du poisson rouge qu'il a gagné pour son travail à l'école.

Mais pour combien de temps cette innocence lui sera encore permise  ?

Max vit à une époque qu'on souhaiterait parfois oublier, celle de la Seconde Guerre Mondiale. Il n'a pas encore conscience de tout ce que cela implique et surtout il ne veut pas qu'on lui vole son anniversaire.

Il a bien raison, ça ne se fait pas de voler...ses parents l'ont bien élevé !

Au travers de Max, Sophie Adriansen explique aux enfants ce qu'a été la guerre... Ce qui permet d'apaiser un peu le propos c'est le destin de Max. Il bénéficiera de la générosité de l'être humain...car tout n'était pas complètement noir pendant cette période de notre Histoire !

J'ai beaucoup aimé ce livre. Très court, on en voudrait un peu plus en tant qu'adulte mais pour un enfant il permet déjà d'avoir une approche concernant un pan de l'Histoire et ainsi mettre en éveil la curiosité et l'envie de creuser le sujet.

Je pense que c'est un ouvrage qui doit être lu en classe pour compléter les cours d'histoire.




Quelques infos sur l'auteur


(printemps du livre montaigu 2018, photographe : ma chère Catherine Boivin)


"Sophie Adriansen écrit par tous les vents depuis longtemps, du long et du court. Depuis 2010, elle a publié une vingtaine d’ouvrages en littérature générale et littérature jeunesse.


Depuis 2011, elle se consacre entièrement à l’écriture après une première vie dans laquelle les chiffres primaient sur les lettres. Formée à l’écriture cinématographique à la Fémis en 2013, elle a librement adapté en scénario son premier roman.
Auteur à succès en littérature jeunesse (plus de 100.000 exemplaires vendus), elle questionne notamment les libertés des femmes en littérature générale.
.
Elle anime des discussions autour des livres ainsi que des ateliers d’écriture en milieu scolaire. Elle intervient régulièrement dans des classes pour évoquer l’écriture et le métier d’écrivain avec les plus jeunes.
Elle a tenu pendant huit ans le blog de lecture Sophielit, finaliste du Prix ELLE 2011." (source site de Sophie Adriansen que vous pouvez consulter par ici)


lundi 16 avril 2018

Printemps du livre à Montaigu, édition 2018 !

PRINTEMPS DU LIVRE 2018 A MONTAIGU
BON 30ème ANNIVERSAIRE



Vous savez quoi, j'en ai marre ! ;)


Chaque année c'est pareil...le lendemain d'un salon je suis envahie de cette sensation particulière qui est un mélange de nostalgie mêlée au souvenir qui booste et aux étoiles plein les yeux !

Chaque année c'est pareil...mon porte-monnaie rentre plus vide que jamais et me regarde de travers pendant les quelques jours qui suivent !

Chaque année c'est pareil...le temps passe trop vite !

Chaque année c'est pareil...je me dis que ma place est peut-être là, quelque part dans cet univers où je me sens bien, sans que j'arrive à me décider pour de bon !


MAIS


Chaque année c'est pareil...j'ai un plaisir immense à retourner à Montaigu !
Chaque année c'est pareil...le temps n'a plus de prise !
Chaque année c'est pareil...je retrouve une ambiance singulière autour du partage de la lecture !
Chaque année c'est pareil...les auteurs sont accessibles, charmants, les organisateurs au top du top...
Chaque année c'est pareil...l'émotion est là et avec elle la sensation d'être au bon endroit au bon moment !
Chaque année c'est pareil...se dire qu'il faut attendre 1 an pour y retourner ça paraît tellement long !

TOUT CA pour vous dire que :


MONTAIGU IS THE PLACE TO BE !



Alors vous voulez savoir ce qu'on y a fait ?

Nous nous sommes d'abord retrouvées avec Gwénaëlle pour faire un premier tour et voir les premiers auteurs de la journée !


Pour ma part j'ai réussi à voir rapidement Michel Bussi en transgressant la règle du "non c'est plus possible il doit être dans 5 minutes à l'inauguration du salon"... mais ils ne savaient pas que j'avais une mission secrète à remplir...



Ensuite nous avons visité le reste du salon et j'ai retrouvé avec un plaisir non dissimulé (pour une fois chez moi ça change...) Catherine Boivin, vous savez elle a écrit "Enfuir l'hiver" (notamment) et elle revient bientôt pour notre plus grande joie...son prochain livre va cartonner c'est sur, il y sera question du destin d'une femme mais chut vous n'en saurez pas plus pour l'instant ! Je vous remets mon avis au passage sur son roman, histoire de vous faire envie : Mon avis sur "Enfuir l'hiver"

Pour continuer, nous avons retrouvé d'autres membres du Cholecteurs book club pour déjeuner !
Nous avons donc appris à connaître de nouvelles personnes car nous sommes ouverts à tout passionné de lecture, c'est bien connu !

Déjeuner très sympa où nous avons été bien accueillis par les restaurateurs et la bonne humeur était bien au rendez-vous.

Et puis nous sommes retournés au Printemps du livre car nous avions tous hâte de retrouver l'ambiance, les auteurs, les conférences, les lecteurs...


Et là je voudrais faire une mention spéciale à une auteure qui m'a fait perdre mes mots... j'ai nommé Clarisse Sabard !

J'attendais derrière d'autres lectrices et lorsque mon tour est arrivé je n'ai pas eu besoin de me présenter...elle m'a reconnue, savait mon prénom et se rappelait même que Mélanie m'avait offert un de ses romans l'année dernière ! WAOUHHHHHHHH, j'étais bluffée et émue !
J'ai ainsi été positivement perturbée...

Ensuite, il m'a fallu m'en remettre et aller voir d'autres auteurs car je n'allais pas m'installer pour le reste du salon au stand de Clarisse, ça se fait pas quand même ;)



Je suis donc allée voir Angéla Morelli (son livre "Juste quelqu'un de bien est vraiment top : Mon avis ici), très sympathique d'ailleurs aussi et qui m'a fait découvrir une nouvelle auteure : Oren Miller !

J'ai aussi retrouvé quelques notions d'anglais pour découvrir l'univers de Anna Mc Partlin, heureusement Benoit André était là et m'a permis de tout comprendre...il me tarde de lire son livre !

J'ai retrouvé Sophie Adriansen car je ne pouvais pas ne pas la voir, une personne très gentille et toujours souriante, toujours disponible pour ses lecteurs...bref j'adore ce qu'elle propose et ses ouvrages sont vraiment géniaux (notamment la série "Quart de frères, quart de sœurs", Présentation ici) mais il me manquait Max et les poissons donc c'était l'occasion ! 

J'ai fait la rencontre très rapide de Amélie Antoine, j'avais prévu de prendre son dernier roman," Les secrets" afin de vérifier que celui-ci serait aussi un coup de cœur comme "Quand on n'a que l'humour" : mon avis ici !

Avec Gwénaëlle, nous sommes aussi allées à la rencontre de Laurence Peyrin...craquage total chez elle ;) .

Juste avant la conférence de 17h intitulée "Avec sincérité", j'ai pu faire dédicacer le dernier roman de Lorraine Fouchet... Lorraine Fouchet c'est une auteure qui a un don particulier avec moi. Elle me colle des frissons chaque fois que je la voie soit lorsque nous échangeons soit lorsqu'elle intervient comme elle l'a fait à la conférence...


J'ai aussi pris le deuxième tome des aventures des Koboltz de Benoit Grelaud. J'ai beaucoup aimé le premier tome qui présentait les Koboltz, petits personnages ultra intéressants qui ont à cœur de sauvegarder la nature, mon avis ici. Il a aussi écrit un roman coup de cœur "P'tit gros" (mon avis ici) et une nouveauté arrive à l'automne...que de bonnes nouvelles !


Au détour d'une allée, avant d'assister à une conférence, j'ai aussi fait la rencontre de Nicolas Gaudemet, qui a écrit un livre sur la téléralité et ses conséquences, un livre à découvrir si vous ne l'avez pas fait, mon avis ici

J'ai également découvert l'univers de Sophie de Mullenheim et j'ai craqué pour un ouvrage jeunesse pour Romane et pour le "Gipsy book" pour moi...On ne se refait pas, j'aime aussi lire du jeunesse ;)

Pour terminer cette journée et comme nous étions quelques "68" sur le salon, nous avons eu la chance de faire une photo avec l'auteur Erwan Lahrer... Ravies nous étions, bien sur !



En lisant l'article ce matin qui fait le résumé de ce salon du livre, il s'avère que le directeur de l'action culturelle Frédéric Couturier est affirmatif : le salon 2018 a été une véritable réussite et les libraires présents ont explosés les chiffres par-rapport à l'année dernière.

Si je peux me permettre, je fais partie de ces raisons ... ma "récolte" a été bien plus forte cette année !
Alors multiplié par le nombre de visiteurs, je comprends tout à fait que les chiffres fassent des bonds....


Prochaine résolution : battre le record l'année prochaine ?


(et pour ceux et celles qui se posent la question : non je ne culpabilise pas de mes achats (en plus il en manque sur la photo...la passion excuse (presque) tout ;) !)








jeudi 12 avril 2018

Le chat qui a tout vu




Détails :

Auteur : Sam Gasson
Nombre de pages : 315
Editions : L'Archipel
Genre : Contemporain, suspense


Résumé :
Bruno, 11 ans, rêve de devenir détective privé, comme l'a été son père. Des sujets d'enquête, il en voit partout autour de lui ! Lorsque la mère de son copain Dean est retrouvée assassinée, baignant dans une mare de sang, Bruno est bien décidé à mettre la main sur le coupable. Son arme secrète ? Sa chatte Mildred, seul témoin du crime, et surtout la caméra miniature installée sur son collier...
Tout semble accuser le père de Dean, un homme violent et jaloux, mais le voisinage de ce quartier sans histoires cache quelques secrets inavouables... qui ne sauraient échapper à l'oeil perçant d'un chat !



Mon avis :
Un chat quasi héros dans un roman !

Jusqu'ici rien de très nouveau... un chat policier c'est déjà plus rare...et un chat policier accompagné d'un enfant de 11 c'est un duo plutôt très original et même improbable.

Quand la maman du meilleur copain de Bruno est retrouvée morte, ni une ni deux son âme de détective est mise en alerte et prête à agir. De rebondissements en obstacles, Bruno (supervisé par son père quand même) et Mildred, son chat vont devenir de véritables justiciers.

Comment pourraient-ils à eux deux résoudre une enquête qui affole le voisinage et qui perturbe le quotidien d'un quartier plutôt bien tranquille !?

Mais il ne faut pas se fier aux apparences mon cher Watson, c'est bien connu !?
Tout le monde pense tenir le coupable, mais lisez ce livre et vous serez surpris !

J'ai trouvé le récit très agréable à lire, pas de descriptions inutiles à mon sens. Effectivement on peut avoir du mal à imaginer un enfant de 11 ans en détective "actif" dans une enquête policière mais après tout, lire est fait pour se détendre et penser à autre chose...en cela le roman rempli largement ses objectifs.

Je me suis attachée à ce petit garçon Bruno qui suit et argumente ses convictions avec force et panache. Je l'ai trouvé très mature évidemment car son raisonnement est ultra pro et il surprendra même son père, détective de métier. Il nous guidera sur des pistes que les adultes ignorent ou ne veulent pas voir en tout cas.

Si notre regard d'adulte veut persister en ce sens au début de la lecture, assurément il changera pour être en totale adéquation avec l'esprit de Bruno et même peut-être celui de Mildred (pour ceux qui parlent parfois déjà le "chat"...)

C'est une lecture très sympa et qui a le mérite, pour un "policier" de faire sourire aussi !

Une lecture détente à glisser entre deux histoires compliquées par exemple.

Quelques infos sur l'auteur




Sam Gasson, 34 ans, diplômé en écriture créative, passe ses journées à enseigner l'anglais à Horsham (Sussex) et ses soirées à écrire. Le chat qui a tout vu, son premier roman, a connu un énorme succès en Allemagne.

mercredi 11 avril 2018

Les amies de papier, tome 2


Détails :

Auteur : Ingrid Chabbert et Christophe Cazenove
Nombre de pages : 70
Editions : Bamboo
Genre : BD

Résumé :

Une belle relation épistolaire à l’heure du portable et des réseaux sociaux.


Après s’être revues à la plage pendant les vacances, Mei et Charlotte entament une deuxième année de correspondance. Mais une mauvaise nouvelle va bouleverser la vie de Mei : ses parents se séparent. En revanche, ils sont prêts à tout pour lui faire plaisir. Et ce que Mei veut, c’est revoir Charlotte avant le prochain été. Va-t-elle parvenir à les convaincre, l’un ou l’autre ?
En tout cas, il en faudra des feuilles de papier pour raconter ce qu'il va se passer... Et ça tombe bien, Charlotte et Mei adorent écrire !

Mon avis :

Cette semaine, je vous emmène découvrir ou redécouvrir la série "Les amies de papier".

Le tome 2 est paru en février 2018.

Nous retrouvons Mei et Charlotte dans de nouvelles aventures pour notre plus grand plaisir. Le papier est toujours au cœur de cette histoire d'amitié forte entre deux jeunes filles qui habitent loin. Plutôt que de céder à la tentation des écrans, elles ont décidé de s'écrire de "vrais" courriers. 

Qui dit courrier, dit qu'il faut prendre le temps. Le temps de l'écrire, le temps de l'écrire pour que ce soit bien lisible, le temps de se relire, le temps d'aller l'envoyer.

Mei et Charlotte, en parallèle de leur amitié, vivent un quotidien bien rempli entre l'école, les sorties scolaires, la vie de famille etc. Ainsi elles ont toujours de quoi remplir leurs courriers alors quand ceux-ci commencent à être moins longs, forcément cela interpelle !

Mais c'est sans compter sur la ténacité des deux jeunes filles pour affronter les obstacles !

J'ai beaucoup aimé retrouver l'histoire et les dessins autour de Mei et Charlotte. Je trouve l'ensemble très cohérent et quel plaisir de retrouver les sensations de la correspondance papier !

J'ai montré la BD à ma fille qui est encore un peu "jeune" pour écrire de longues lettres mais cela nous a permis d'évoquer les relations amicales. Elle cherchait à qui elle pourrait écrire à la manière de Mei et Charlotte...sur qu'on trouvera un jour !

Une très jolie série que je vous conseille pour ce "Mercredi jeunesse" !

Si vous souhaitez lire mon avis sur le premier tome,

Quelques infos sur les auteurs



INGRID Chabbert est née en 1978 à Villefranche de Rouergue, elle vit désormais à Carcassonne. Avant de démarrer une carrière BD, Ingrid Chabbert est l’auteure de plus d’une soixantaine de livres pour enfants, dont le tout premier est paru en 2010. En 2015, elle se lance avec enthousiasme dans les scénarii BD. Plusieurs projets ont trouvé leur éditeur comme Les amies de papier.



Christophe Cazenove est né à Martigues en 1969. 
C'est en répondant à une de ses lettres de fan adorateur que Greg, le papa d’Achille Talon, lui donne l'envie de faire lui aussi des "petits miquets". 
Ses études littéraires le conduisent à travailler douze ans… en grande surface ! C’est vers sa 10e année de mise en rayon de produits surgelés qu'un de ses projets retient l’attention d’Olivier Sulpice : Les Prédictions de Nostra.
À partir de là, il collabore régulièrement aux séries de Bamboomettant son humour aux profits des Gendarmes, des Pompiers puis de L’Auto-école et des Sisters. Il participe également à la collection "Sport" avec Basket Dunk, tout écrivant des histoires moins thématiques, comme Zone 51. Il est aussi co-scénariste de la collection des "Fondus". Plus récemment, il a signé le scénario deEden le Globe-TrotteurLes Aventures de GulliaMa belle-mère et moi.

lundi 9 avril 2018

Fugitive parce que Reine






Détails :

Auteur : Violaine Huisman
Nombre de pages : 256
Editions : Gallimard
Genre : Contemporain


Résumé :
« Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l’alcool à 90 °, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l’éther, dans ce flacon d’un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu.» Ce premier roman raconte l’amour inconditionnel liant une mère à ses filles, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais l’écriture poétique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d’une femme, une femme avant tout, qui n’a jamais cessé d’affirmer son droit à une vie rêvée, à la liberté.



Mon avis :
256 pages !
256 pages où chaque détail compte !
256 pages où chaque sentiment, du plus déroutant au plus marquant s'invite chez vous !
256 pages où vous serez touchés !
256 pages d'amour filial...


Vous faut-il d'autres arguments pour vous convaincre d'ouvrir ce premier roman ?

Ce roman est particulièrement intense, s'y mêle l'autobiographie d'une relation ultra compliquée et / ou fabuleuse : la relation mère-fille.

Violaine Huisman nous propose un récit percutant qui va nous emmener dans le quotidien de deux jeunes filles avec une mère originale. Originale dans sa façon d'être car elle sera toujours là où on s'y attend le moins.

Catherine, la maman, a une façon tout à fait singulière d'élever ses filles. Elles apprendront tôt l'autonomie, la gestion des émotions et comment on élève sa mère !

Car oui, le texte nous sera parfois dur à comprendre et à imaginer tant on est loin du cliché classique de la maman qui prend soin absolument tout le temps de ses enfants en s'oubliant. Mais personne n'est parfait et lorsque l'on devient parent on doit être prêt à assumer ce que l'on est. On ne peut pas mentir à un enfant !

Violaine Huisman nous décrit plutôt une maman qui au-delà de la maternité cherche finalement qui elle est.

Vous ne trouverez pas dans ce roman de faux-semblants, Violaine Huisman vous livre son histoire telle qu'elle l'a vécue. Avec des bons mais aussi de mauvais moments. Ce qui fait la richesse de cet ouvrage réside dans cela, une sincérité qui parfois vous poussera dans vos retranchements, vous fera remettre douter, vous remettre en question, vous fera verser une larme aussi.

C'est un premier roman riche d'émotions qui vous colleront à la peau. La relation mère-fille est la première relation de votre vie finalement et c'est celle qui vous accompagnera toute votre vie.

Ce roman m'a happée et m'a beaucoup touchée, de part le sujet mais également parce que c'est aussi la première fois que je lis un livre dont l'héroïne porte le même prénom que moi. C'est assez troublant par moment car mon prénom est peu commun alors je crois que c'est ce qui a fait aussi de cette lecture un moment unique.

Laissez-vous porter par les mots de Violaine Huisman et vous ne serez pas déçus, un gros coup de cœur pour moi en tout cas !




Ce roman figure dans la sélection de janvier 2018 des 68 premières fois et fait partie de mon top 3 pour l'instant !




Quelques infos sur l'auteur

Violaine Huisman vit depuis 1998 à New York, où elle a fait ses armes dans l’édition et se charge actuellement des événements littéraires pour BAM (Brooklyn Academy of Music), le plus vieux théâtre des États-Unis. Elle a traduit Un crime parfait de David Grann pour les éditions Allia.







mercredi 4 avril 2018

La mélancolie du kangourou




Détails :

Auteur : Laure Manel
Editions : Michel Lafon
Genre : Contemporain


Résumé :
Alors qu'il s'apprête à vivre le plus beau moment de sa vie avec la naissance de sa fille, Antoine est confronté au plus horrible des drames : la mort de sa femme durant l'accouchement.
Anéanti par la perte de celle qu'il aimait plus que tout, Antoine a du mal à créer du lien avec son bébé jusqu'à ce qu'il embauche Rose, une pétillante jeune femme à l'irrépressible joie de vivre, pour s'occuper du nourrisson.
Parviendra-t-elle à aider Antoine à se révéler comme père et à se reconstruire ?
Il n'est jamais trop tard pour (ré)apprendre à aimer.





Mon avis :


Lorsque l’on découvre le nouveau roman d’un auteur qu’on connaît déjà c’est parfois relativement délicat.

Il y a cette phase de doute « sera-t-il à la hauteur ? » « Le sujet sera-t-il intéressant ? » « l’auteur a-t-il changé de style ? » etc… autant de questions qui, si elle se balaient dès les premières pages, sont pour moi très bon signe !

 Ce n’est pas pour rien que je vous dis cela. J’ai retrouvé la plume de Laure Manel pour son nouveau roman 😉
Et le charme a de nouveau opéré. Chaque nouveau roman de Laure franchit de nouvelles barrières, chaque nouveau roman fait preuve d’une évolution dans son écriture, de profondeur aussi et apporte donc au lecteur des sensations encore plus fortes.


Les premières pages sont réellement poignantes et laissent présager une lecture touchante, marquante et riche d’émotions.

Rose et Antoine, les personnages principaux de son histoire sont des êtres humains blessés par la vie. Antoine on le sait dès le départ, vit un moment crucial de sa propre existence. Rose est bien plus mesurée dans son quotidien mais elle renferme elle aussi son secret. Ensemble ils vont évoluer pour apporter à Lou, la petite fille de Antoine, une vie douce qu’elle mérite amplement.


A leur manière, ils transmettent chacun des messages forts, bienveillants et sources d’espoir. La vie n’est pas un chemin simple, des obstacles jalonnent automatiquement les jours, les mois, les années. Ce qui est le plus important c’est ce dont on est capable d’en faire. Tirer les leçons, garder en mémoire ce qui nous a fait grandir, savoir aller de l’avant. Ce roman est un exemple formidable de résilience, il met en lumière ce qui parfois nous bouche la vue. Les personnes qui sont autour de nous ne sont pas là par hasard, j’en suis persuadée et Laure aussi apparemment …


Retrouver ce qui fait partie de mes valeurs humaines dans ce roman a été un moment incroyable de lecture, les réactions de Antoine, normales surement par ce qu’il vit, mais surtout celle de Rose sont justes magnifiques… et c’est à elle que je me suis identifiée, la sensation de la connaître, d’être un peu elle par moment, et cet élan d’amour envers Lou, cette petite fille qui démarre la vie de manière singulière sont des preuves que Rose est à sa place. Parfois on doute de nos sentiments, de nos réactions, de notre envie de faire ou dire et puis un jour on sait qu’on doit être là et qu’on est au bon endroit au bon moment.





Ce livre m’a un peu fait penser au Petit prince car tel le Renard, Antoine et Lou se sont laissés apprivoiser en douceur par une « Petite princesse »…

 "Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde." 


Je suis admirative de l’écriture de Laure Manel car elle sait poser les mots justes pour chaque situation. Les premières pages sont relativement éprouvantes et pourtant je sais qu’ensuite elle va nous donner ce petit coup de pouce pour voir l’avenir sereinement. Ce n’est pas donné à tous les auteurs de pouvoir transmettre l’espoir, l’optimisme !



C’est une lecture qui m’a bouleversée car elle est remplie d’émotions diverses,


C’est une lecture qui m’a passionnée car j’ai trouvé que l’écriture avait gagné en intensité pour nous offrir un roman original et captivant,


C’est une lecture qui m’a conforté dans l’amour de la vie,

C’est une lecture qui a confirmé que l’humain est capable de résilience quand il le faut et même quand il croit ne pas avoir la capacité de le faire.

Un vrai bonheur de lecture ! 








Quelques infos sur l'auteur



Laure Manel est l'auteur de trois romans adultes :
- "Histoire d'@", roman épistolaire moderne (juin 2015)
- "L'Embarras du choix", roman contemporain (janvier 2016)
- "La délicatesse du homard", roman contemporain sorti le 1er novembre 2016 en autoédition, puis le 18 mai 2017 aux éditions Michel Lafon.

Le 1er novembre 2017 est sorti un recueil de textes intitulé "La (toute) dernière fois".

Le 3 mai prochain sortira son nouveau roman : "La mélancolie du kangourou" (Michel Lafon). Il sera disponible dès le 3 avril exclusivement sur Kindle.

La vie, dans toutes ses composantes, est sa source d'inspiration. Ce qui nous interroge, nous touche, nous malmène et nous fait vibrer est la matière qu'elle aime travailler.

Découvrez-la sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/lauremanelauteur/
et sur son site : http://www.laure-manel-auteur.com/

Elle a aussi écrit un mini-roman jeunesse pour les enfants de 8 à 11 ans, illustré par Pauline Robiliard (disponible mi-avril 2017 en numérique et courant mai en papier) : "La vie en Rose".

Et elle fait partie de mon groupe de lecteurs "Les Cholecteurs", nous avons beaucoup de chance ;)