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vendredi 28 avril 2017

Nous, les passeurs


Voici une lecture dans le cadre des 68 premières fois, saison 2017

Détails :

Auteur : Marie Barraud
Nombre de pages : 198
Editions : Robert Laffont
Genre : Contemporain


Résumé :
" J'ai voulu raconter l'histoire de mon grand-père et, par ricochet, celle de ses deux fils. J'ai voulu dire ce qui ne l'avait jamais été, en espérant aider les vivants et libérer les morts. J'ai pensé que je devais le faire pour apaiser mon père. Ces mots, c'est moi qu'ils ont libérée. "
Qui est ce grand-père dont personne ne parle ? Marie, devenue une jeune femme, décide de mener l'enquête, de réconcilier son père avec cet homme disparu à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Albert Barraud, médecin, fut un résistant, arrêté par les Allemands. Marie découvrira son rôle protecteur auprès des autres prisonniers. Destin héroïque d'un homme qui consacra sa vie aux autres jusqu'à sa disparition en mai 1945, sur le paquebot Cap Arcona bombardé par l'aviation britannique... Au terme d'un voyage vers la mer Baltique avec son frère, Marie va défaire les nœuds qui entravaient les liens familiaux.



Mon avis : C'EST UN COUP DE COEUR !


J'ai trouvé ce livre extraordinaire.
Des livres sur la seconde guerre mondiale on en trouve beaucoup, certes.
Des livres qui évoque les relations intrafamiliales on en trouve beaucoup, aussi.
Des livres qui transmettent un message fort, on en trouve beaucoup, également.
Des livres qui évoquent des conséquences du passé sur le présent, on en trouve beaucoup.

Des livres qui réconcilient les morts et les vivants, on en trouve déjà moins !

C'est ce type de livre que nous propose Marie Barraud. Elle a une plume passionnante. J'ai été touchée par ce livre parce qu'il met en lumière ce que nous sommes souvent incapables de faire...creuser et remuer les fins-fonds de l'histoire familiale pour comprendre ce qu'elle est aujourd'hui. Certaines vérités sont dures à entendre mais parfois elles sont libératrices. L'auteur a voulu ainsi permettre à son père de poursuivre sa vie en avançant et en étant serein.

La seconde guerre mondiale est porteuse de conséquences encore aujourd'hui. On ne peut pas oublier cette période et ce qu'elle a de tragique. Le grand-père de Marie Barraud a été un homme fort, courageux et généreux. Toute sa vie il a œuvré pour venir en aide aux autres sans se soucier de leurs origines...Je trouve qu'il est exemplaire. Mais ses enfants ont payé le prix de sa générosité. Ils ont du apprendre et se construire sans cette figure masculine à la maison.

J'ai trouvé fantastique que Marie Barraud arrive à retracer le parcours de son grand-père grâce aux archives mais notamment par un "ami" de son grand-père encore vivant. Le récit prend ainsi une autre dimension, j'ai eu la sensation d'être à côté d'elle lorsqu'il lui raconte des souvenirs pénibles et en même temps prouvant les bonnes actions de Albert Barraud.

C'est bouleversant de lire ces lignes...et l'auteur insiste sur le fait que nous venons tous de quelque part et ce quelque part doit être connu de chacun. Les actes, gestes, paroles familiaux nous construisent.

J'ai relevé, entre autres, cet extrait, qui m'a laissé songeuse avant de poursuivre ma lecture :
J'aime l'idée de faire partie d'un cycle et d'apporter mon expérience de vie pour le futur... C'est peut-être pour cela que l'écrit reste ancré dans nos cultures, il faut laisser des traces pour les générations à venir.

Un autre passage m'a laissé songeuse et j'ai eu confirmation à ce moment que ce livre serait un coup de cœur, comme si l'auteur me parlait directement




Ce livre se lit très rapidement et surtout il laisse une empreinte qui pour l'instant ne s'efface pas. Certainement que beaucoup de gens se reconnaîtraient dans l'histoire familiale de Marie Barraud mais peu arrivent à l'écrire. Dans cet ouvrage, les mots sont justes, les sentiments sont puissants, les souvenirs ne sont pas arrangés pour ne pas choquer...ils sont dits ! L'enfer de la guerre reste l'enfer de la guerre ! Mais la reconstruction et l'espoir sont aussi décrits ici. Je suis curieuse à chaque fois de lire des textes sur la guerre car ils nous apprennent énormément. Et en refermant les livres, toujours je pense à ceux qui nous permettent aujourd'hui de vivre en paix. On leur doit tellement !

C'est un récit poignant, passionnant !


Quelques infos sur l'auteur




Il y a des vocations que les générations d'une même famille se transmettent naturellement. Chez les Barraud c'est la médecine. Une seconde nature. Une raison de vivre. Pour Marie Barraud, il en sera autrement. Son instinct, sa grande sensibilité et son inépuisable détermination, elle va les mettre au service de l'art. Elle sera comédienne. Formée chez Michel Galabru puis Blanche Salant ou elle découvre Strasberg et Stanislavski, elle s'envole enfin pour New York ou elle intègre les cours de John Strasberg, fils du célèbre professeur. Elle grandit sur le terrain entre séries télé, programmes courts et cinéma mais c'est surtout au théâtre que cette amoureuse des mots trouve son épanouissement. Lorsqu'on l'écoute parler de son métier, on découvre que finalement elle aussi guérit, soulage et accompagne l'âme des spectateurs. Marie a donc hérité de cette fibre familiale et la plus grande preuve réside dans ce premier roman. Avec Nous, les passeurs (2017), elle a su apaiser les siens.




Merci les 68 pour ce coup de cœur !

mercredi 26 avril 2017

Les wonderwomen aussi mettent une culotte gainante


J'ai reçu ce très joli livre en cadeau d'anniversaire, et j'ai donc eu vite envie de m'y plonger. Je vous propose mon avis un mercredi car normalement c'est le jour des enfants mais comme Mathou évoque sa fille, bref je me suis dit, c'est le jour :






Détails :

Auteur : Mathou
Nombre de pages : 96
Editions : Monsieur Pop Corn
Genre : BD


Résumé :

Des portraits de femmes et de mères imparfaites, gourmandes, fêtardes et décomplexées.



Mon avis :

Certaines personnes entrent dans nos vies par le hasard (vraiment ?!). (c'est l'exception qui confirme peut-être la règle car moi je suis persuadée qu'il n'y a pas de hasard...allez comprendre)

Mathou en fait partie...Je ne connaissais pas du tout cette auteure (enfin juste le nom) avant que Mélanie (the best) m'offre son ouvrage dédicacé qui plus est ! Ca c'est juste pour dire que Montaigu en Vendée à un super salon du livre qui déchire :)


Bref, maintenant, je ne suis plus une vilaine (n'y voyez aucun jeu de mot avec mon prénom bien sur ;) IGNORANTE du phénomène Mathou. Et je dois dire que c'est un vrai plus pour moi !

Comment ai-je pu me sentir seule par moment dans ma vie de maman alors que depuis février 2016, une autre femme avait osé mettre en avant ces instants qui, il faut l'admettre, sont parfois à peine racontables...?

Mathou dessine super bien, j'adore le fait que ça ne soit pas une fille filiforme qui soit dessinée, ça me met du baume au cœur!

Et puis les sujets, mon dieu les sujets waouhhhh... Bon c'est vrai que en tant que femme et encore plus en tant que maman c'est vraiment top de se sentir de suite intégrée dans le "gang" des fans de Mathou qui se disent surement toutes "oh mais c'est moi ça à la page 1,2,3,4,5,6......". Mais vraiment, j'aime beaucoup les idées et les messages transmis dans son ouvrage. En voilà une au passage :



Bref, un concentré de bonne humeur, agrémenté de jolies couleurs, d'une petite loulou magnifique et d'un homme (quand même !), laissez reposer le temps de prendre le deuxième ouvrage et vous obtiendrez de quoi passer une super journée !

Et puis la fraise tagada de la dédicace, moi je valide et je revote POUR !


Quelques infos sur l'auteur



La dessinatrice angevine Mathou cartonne sur le net en croquant les aléas de sa vie de jeune maman. Son premier album, qui vient de sortir, est déjà en rupture de stock.
Elle griffonne dédicace sur dédicace. À 32 ans, Mathilde Virfollet, alias Mathou, a publié deux ouvrages.

Sorte de recueil des crobards qui ont fait sa réputation sur la toile. Sorti le 12 février (pour celui que j'évoque plus haut), il est déjà en rupture de stock. Près de 5 000 exemplaires seront bientôt réimprimés, en plus des 3 000 déjà écoulés."Autodidacte" "C’est dingue ! J’ai du mal à y croire parce que je n’ai pas fait d’études pour ça", s’excuserait presque cette Angevine, diplômée en marketing politique.

Cette "autodidacte" publie ses dessins sur son blog personnel,
Crayon d’humeur, depuis 2007. Longtemps confidentielle, sa fréquentation a décollé début 2015.

Je ne suis pas médecin mais pour retrouver de la bonne humeur, je vous conseille de prendre votre dose très vite !





lundi 24 avril 2017

Qu'importe le chemin


En ce lundi de reprise, voici un nouvel avis sur une lecture récente :




Détails :

Auteur : Martine Magnin
Nombre de pages : 188
Editions : L'astre bleu
Genre : Biographie


Résumé :
« Je l’ai fabriqué un jour de joie parfaite, il y a vingt-huit ans. Il pesait 3,250 kilos, il était tout doux et tout joli dans ses brassières en liberty. Aujourd’hui, les cellules de dégrisement ou d’isolement et les bureaux des commissariats de plusieurs arrondissements parisiens nous sont devenus familiers, nous avons arpentés hébétés et vaincus quatre des plus grands hôpitaux de la capitale, un centre psychiatrique de banlieue, plus quelques cliniques privées. Nous avons également épuisé cinq médecins et usé trois psys pourtant résistants. Heureusement, une petite graine, puis une autre petite graine… Qu’importe le chemin, on récolte toujours ce que l’on s’aime ! » Ecrit avec émotion et humour, Qu'importe le chemin est le récit du long parcours d'une mère attentive, imparfaite et désemparée, et de son fils en dérive. C'est aussi l'histoire d'un amour improbable et bancal et l'espoir d'une récolte qui s'annonce généreuse.



Mon avis :
Un récit biographique c'est toujours pour moi une source d'attachement, peu importe la vie qui y est racontée. L'auteur prend le temps de se poser pour écrire sur quelqu'un que ce soit lui ou un autre. J'accorde beaucoup de respect au moment de ma lecture et dans mon ressenti. C'est un travail qui demande un dépassement de soi d'être capable de poser le bon comme le mauvais.

Martine l'a fait !

J'ai commencé l'ouvrage en découvrant un peu plus Martine. Elle fait partie avec moi de l'aventure des 68 premières fois et nous échangeons sur les ouvrages lus mais finalement assez peu sur nos vies. La découvrir dans un autre contexte et de plus dans l'intimité de sa vie de maman c'est touchant !

Elle pose donc les joies de la maternité, une fois, deux fois et puis aussi elle nous raconte qu'elle a des amies formidables et fidèles !

Le récit va s'orienter ensuite vers son fils. Et là, c'est un moment d'émotion intense que de découvrir ce que Martine et sa famille vont traverser. A partir de ce moment, j'ai "dévoré" le livre car il me fallait savoir comment ils ont trouvé la force de traverser les épreuves, les unes après les autres, sans perdre l'espoir qu'un jour meilleur arrivera. Et sans oublier sa fille qui va construire une vie en apparence plus banale que celle de son fils mais qui sera présente malgré tout à chaque instant.

C'est une lecture que j'ai encore en tête car l'amour, l'amitié, la solidarité, le courage y sont remarquablement présents et porteurs d'un message positif pour beaucoup d'autres personnes à mon sens.

Martine dit "Qu'importe le chemin, on récolte toujours ce que l'on s'aime!". Je suis tout à fait d'accord avec elle et j'ai beaucoup apprécié qu'elle arrive à exprimer ses sentiments tout en conservant un ton plutôt léger, presque drôle. Je dis presque car le fond est délicat et poignant...

La remise en question est totale après un livre comme celui-ci. Non pas que les choses doivent être forcément changées dans notre manière d'être et d'agir, mais plutôt dans la réflexion que l'on doit mener en tant que parents.


C'est une lecture qui m'a touchée et laissée admirative !


Quelques infos sur l'auteur




Martine Magnin est passionnée de sémantique, de philosophie, de psychologie, et d'antiquités.

Fille de l’historienne et écrivaine Maguelonne Toussaint Samat, elle a vécu toute son adolescence à L’Isle-Adam.

Elle se consacre aujourd’hui à l’écriture, après avoir consacré sa carrière à la communication sous toutes ses formes au service des entreprises et des institutions.

"Le Petit Livre Rouge des Meilleurs Vœux" (2014) est son premier essai publié.

Elle partage sa vie entre sa Provence natale et Paris



Un lien vers une interview de Martine très enrichissante : ici



mardi 18 avril 2017

Chez nous, tome 1 : Personne n'est parfait


Dans le cadre de l'opération Masse critique jeunesse sur Babelio, j'ai reçu cet ouvrage :




Détails :

Auteur : T.S Easton
Nombre de pages : 335
Editions : Casterman
Genre : Jeunesse


Résumé :
CHEZ NOUS, la Porte d'Entrée s'ouvre quand elle veut. On doit hurler "scou-bidou-bidou" pour que nos chats (La Limace et Clématite) rentrent dîner. Quand à mon petit frère, William D, il récolte sans arrêt des rapports de divers accidents/incidents de l'école. Il y a aussi Papa qui ne s'attaque jamais à la taille du rhododendron envahissant le jardin. Pas plus qu'il ne nous dépose à l'heure à l'école. Nous on s'en fiche un peu, mais Maman a déclaré qu'on ne pouvait plus continuer comme ça.

Alors moi, Chloé, dix ans, j'ai décidé de prendre les choses en main. Quand Maman rentrera de Londres, tout sera parfait... Enfin, j’espère !



Mon avis :
J'aime beaucoup lire des romans jeunesse, je trouve que les ouvrages sont très souvent de qualités et les couvertures magnifiques.

Cet ouvrage en est un exemple. On entre dans cette famille, non pas par la porte, capricieuse comme elle est, mais par la fenêtre où en se faisant un parcours du combattant au travers d'un rhododendron coriace. J'ai donc fait la connaissance de Chloé, une jeune demoiselle de 10 ans, qui nous présente tour à tour sa famille, ses amis, et sa maison. Chloé est pétillante, pleine de vie et j'ai adoré la suivre.

L'auteur a une écriture vraiment chouette, un style plein d'imagination, des idées assez farfelues pour la famille "Deal" mais quel bonheur de voir cette maison vivre ! Le seul bémol dans cette vie originale c'est que la maman commence à perdre patience car rien n'avance dans l'aménagement de leur cocon. Elle va donc tenter de changer tout ça ! Mais c'est sans compter les idées / bêtises de certains membres de la famille.

C'est un livre que j'ai lu rapidement (moins d'une journée) et que j'ai aimé. J'ai rapidement intégré la famille Deal en observant chacun. Certaines choses sont légèrement prévisibles mais dans l'ensemble l'auteur a su garder jusqu'au bout le suspens. C'est une lecture vraiment super pour les enfants à partir de 9 ans.

Je me suis attachée à Chloé car je me suis trouvée quelques ressemblances et j'aurai adoré avoir une chambre avec une petite fenêtre pour observer le monde et apprendre encore plus de choses.

Peut-être qu'une suite est prévue, j'en serai ravie et j'en suis presque persuadée. Chaque personnage et chaque caractère sont bien posés pour que nous puissions les suivre longtemps.

On retrouve aussi les problématiques liées à la pré-adolescence. Chloé traverse une période assez difficile car elle se pose beaucoup de questions. Et puis son "ennemie" Imogen lui fait comprendre qu'elle est la meilleure... Mais comme souvent dans les livres jeunesses, un message est transmis au travers de l'histoire.

Je conseille vraiment ce livre à tous les enfants et peut-être encore plus à ceux qui ont du mal à se confier, il peut permettre de leur faire comprendre que les parents sont là, près d'eux et même s'ils semblent super occupés, il faut leur parler !

D'autres avis sur Babelio



Quelques infos sur l'auteur




T.S. Easton, écrivain excentrique dans la pure tradition britannique, s'est déjà illustré en consacrant deux romans à un ado passionné de tricot. Il récidive ici dans un registre plein d'humour et de tendresse en décrivant une famille imparfaite dans laquelle chaque lecteur reconnaîtra un petit peu la sienne...

mercredi 12 avril 2017

La Bibliothèque, tome 1 : Grandir


J'ai reçu en partenariat hebdomadaire de Livraddict, cet ouvrage  :



Détails :

Auteur : Pauline Deysson
Nombre de pages : 501
Editions : Auto-édité
Genre : Science-fiction / philosophie


Résumé :
Imaginez un monde où ni la pauvreté, ni la guerre, ni les livres n’existeraient plus. Le technomonde. Imaginez un lieu hors du temps, qui abriterait tous les rêves de l’humanité. La Bibliothèque. Imaginez que ces deux univers se rencontrent. A 10 ans, Emilie est choisie pour devenir la nouvelle Bibliothécaire. Elle a le pouvoir d’entrer dans les rêves, et de les vivre comme s’ils étaient réels. Son premier livre la conduira sur une voie semée d’embûches, de magie et de doutes. L’accompagnerez-vous?



Mon avis :
Dans la littérature, comme dans tous domaines, il faut parfois sortir de son confort habituel et se laisser guider par d'autres univers.
J'ai donc pris ce tournant avec l'ouvrage proposé par Livraddict et Pauline Deysson, à savoir un livre qui situe l'action dans un autre monde et qui nous entraîne sur des sentiers tortueux.

Grandir, est le premier volume de la série "La bibliothèque". On découvre donc dans ce tome, les personnages que l'on suivra jusqu'au bout je pense. Le personnage principal est Emilie. Avec elle, nous allons découvrir ce qu'est le "Technomonde". Un monde où chacun obtient un jour un Revery. Objet indispensable qui permet d'assouvir les besoins dès qu'ils se font ressentir. Mais encore faut-il l'accepter ... Emilie découvrira quelle est sa destinée.

C'est un univers que je découvre car mes lectures habituelles restent souvent ancrées dans notre monde bien qu'il ne soit pas parfait. Ici on retrouve finalement beaucoup de similitudes. Certains sont soumis, d'autres se rebellent, des conflits éclatent, des couples se font, se défont, la mort rôde, les naissances sont contrôlées...bref beaucoup d'éléments qui laissent à penser que le Technomonde est proche de nous.

Ce qui m'a gênée un peu à la lecture sont les passages descriptifs. Je sais qu'il en faut et qu'ils sont nécessaires à la construction du livre mais j'ai eu du mal à rester attentive parfois.

Les personnages sont très très bien travaillés et ils ont chacun un rôle bien déterminé et déterminant. Cependant, je n'ai pas eu d'attachement particulier pour l'un ou l'autre des personnages, ça m'a embêté !

Le roman est bien écrit et j'ai bien ressenti tout le travail de l'auteur car les phrases sont bien construites, le style est plutôt fluide et les pages se tournent vite. Mais je crois que mon cerveau n'est pas encore capable d'aller si loin dans l'imaginaire...il me fallait me remémorer régulièrement où se trouvait Emilie et rester bien concentrée.

Ce livre pose aussi des questions sur notre lien avec les autres, la manipulation est un des thèmes récurrents. J'ai aussi noté qu'en toile de fond, le débat "papier vs numérique" était présent et laisse donc à chacun le droit de défendre son point de vue. Bon, moi je suis encore à 90 % papier car j'aime l'objet livre profondément ! Mais je laisse les portes du numérique s'ouvrir doucement...

Je pense que c'est une lecture qui plairait beaucoup à certains membres de mon groupe de lecteurs et cela me permettra d'échanger avec eux pour surement me faire évoluer dans l'analyse de ce livre !


Je remercie l'auteur de m'avoir permis de découvrir un peu plus ce style de littérature et d'avoir proposé un ouvrage vraiment abouti !




Quelques infos sur l'auteur


Je m’appelle Pauline Deysson et j’ai 26 ans. Après de fructueuses études littéraires, je travaille comme documentaliste dans une banque.


L’écriture est pour moi un exutoire et un fantastique terrain d’exploration : c’est le moyen de réaliser toutes mes envies, et d’analyser le monde où je vis.


Pour en savoir davantage sur moi, je vous invite à lire les interviews que m’ont aimablement proposé La Livrothèque et Beltane lit en secret.



photo site pauline



mardi 11 avril 2017

La téméraire


Dans le cadre de l'aventure des 68 premières fois, saison 2017, j'ai découvert cet ouvrage :


Détails :

Auteur : Marine Westphal
Nombre de pages :
Editions : Stock
Genre : Contemporain


Résumé :
Pour le rendez-vous elle avait colorié sa bouche de coquelicot en tube, poudré ses pommettes, la totale. Elle apprendra que son rouge avait bavé sur ses incisives, ravageant son sourire un brin carnassier. Bartolomeo avait trouvé Sali jolie quoi qu'’un peu ridicule, elle avait quelque chose d'’une tasse de porcelaine mal rangée, au bord de la chute, en détresse. »

Sali, Bartolomeo. Un amour qui dure depuis trente ans. Mais un grain de sable enraye tout : sur les sentiers des Pyrénées, Bartolomeo est victime d’'un AVC. Comment l’'accompagner ? Comment croire à l’'avenir ? Contre l’'accident fatal, il reste un seul ressort : la volonté d'’une femme, qui décide de réenchanter les derniers instants de son mari.

La téméraire est un texte bouleversant qui embrasse la maladie dans une danse grave et généreuse.




Mon avis :
La téméraire... un livre qui laisse des marques obligatoirement !


Sali et Bartolomeo ont tout partagé depuis tellement d'années que lorsque l'AVC est déclenché et entraîne avec lui des conséquences particulières, lourdes à porter au propre comme au figuré, Sali fera face et fera des choix. Mais à quel prix ?



Ce livre est riche en émotions. Il m'a emmené sur des chemins que je n'ai pas envie d'emprunter, celui des questions de l'avenir, des choix qui parfois doivent être faits. La vie n'est pas un chemin long, régulier et limpide...hélas ! La mort est un sujet délicat et avoir une opinion aujourd'hui ne signifie pas que demain elle sera la même !

Marine Westphal nous montre alors que parfois, l'impossible devient possible, que se sentir faible par moment est un droit et même un devoir mais que la force de l'amour est toujours présente et nous fait agir au nom du couple !

J'ai aimé le personnage de Sali car je la voyais / imaginais plutôt gringalette et finalement sa force de caractère m'a surprise ! Je ne pensais pas qu'elle prendrait certaines décisions et qu'elle assumerait jusqu'au bout...

C'est une histoire terrible mais qui au-delà de la maladie, montre la capacité de l'être humain à s'adapter. Les gens changent devant la maladie, ils remettent en question leurs certitudes sur la vie, sur ce qui est bien ou mal. C'est ce que j'ai retenu principalement de ce roman. J'ai été sensible aux sensations de Sali lorsqu'elle trouve l'apaisement...  

Marine Westphal a une plume percutante, franche, et touchante. J'ai mis du temps à écrire mon avis car il fallait laisser reposer les sentiments. Par moments, l'immobilité qui se vit dans ce salon, m'a donné envie de faire réagir Sali et puis lorsque sa décision a été prise j'ai été émue... Elle a su écouter son mari et ses besoins surtout...la mort est souvent injuste ou n'arrive pas alors qu'on le sait, on le sent qu'elle rôde.

Dans ce roman, tout est pesé, le professionnalisme de Marine Westphal (elle est infirmière) se ressent et c'est aussi ce qui m'a permis de prendre la distance nécessaire pour laisser mûrir mon avis.

C'est un premier roman réussi !




Quelques infos sur l'auteur






Marine Westphal a vingt-sept ans, elle est infirmière. La téméraire est son premier roman.



jeudi 6 avril 2017

Questions à Cathy Galliegue

Depuis quelques temps je suis Cathy Galliegue grâce aux réseaux sociaux.
Ses écrits me plaisent, me touchent. C'est une femme pleine d'énergie et passionnée. Elle anime notamment sur Guyane 1ère une émission littéraire dans laquelle elle présente des livres à découvrir, ceux qu'elle aime (en toute subjectivité, notamment ceux de Baptiste Beaulieu)

A l'occasion de la sortie officielle le 6 avril 2017 de son livre "La nuit, je mens" je vous propose de découvrir un peu plus Cathy.


- Le principal trait de votre caractère : Je crois que deux traits se percutent souvent : la volonté et la capacité à rêver. C’est peut-être pour cela que certains rêves deviennent réalité, à force de vouloir.

- Votre rêve de bonheur : Écrire, près de l’homme que j’aime, ici ou ailleurs, mais dans un pays où il ne fait jamais froid. Ne jamais vieillir, ce qui, par ricochet, rendrait mon père éternel.

- Le pays que vous aimez le plus, qui vous inspire ou celui où vous voudriez vivre : J’ai la chance de vivre en Guyane depuis bientôt deux ans. C’est un coin d’Amérique du Sud absolument envoutant qui mériterait d’être mieux connu. Je n’ai jamais été autant à ma place que dans le ventre de la forêt amazonienne. Le futur se dessinera peut-être sur un voilier, le nez au vent et j’espère, sans le mal de mer.

- Votre couleur préférée : Le bleu indéfinissable de l’heure bleue. Quand le jour capitule et que le noir n’a pas encore éclaté, quand la lune joue les éclairagistes sur ces instants furtifs au coeur de la forêt, au bord de l’eau.

- Votre fleur préférée : La pivoine.

- Votre animal préféré : J’aime tous les animaux, sauf les moustiques. Je déteste voir des animaux encagés, utilisés, raison pour laquelle je ne peux pas aller dans un zoo ou au cirque. J’ai une infinie tendresse pour les bonobos, que je rêve d’aller rencontrer un jour, du côté de Kinshasa. J’ai trois chats, deux Maine Coons et un tout petit, un peu estropié, que nous avons recueilli tout récemment. Et j’espère un jour avoir de la place pour un bon gros chien. - Votre pêché mignon : J’en ai plein ! Le chocolat, les baked beans au petit-déj’, comme en Angleterre (oui, je sais…), le moka praliné que faisait ma grand-mère (jamais retrouvé cette saveur unique de l’enfance avec de l’amour dedans), la vraie purée de pommes de terre et, j’ose le dire, les frites accompagnées de compote de pommes. Mais au restaurant, je me comporte normalement.

- Ce que vous détestez par-dessus tout : La trahison

- La faute pour laquelle vous auriez le plus d'indulgence : Les fautes d’orthographe ! Non, je plaisante. Plus que la faute en elle-même, c’est la répétition de la faute qui peut devenir impardonnable. Chacun a le droit à l’erreur, nous ne sommes que des humains. Errare humanum est, perseverare diabolicum.

- Votre devise / citation préférée : « Le tact dans l’audace, c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin. » Jean Cocteau.

Niveau lecture :

- Quel livre a marqué votre vie ? : Bonjour tristesse. Le choc fut tel que Françoise Sagan est devenue instantanément mon amie imaginaire, « ma Françoise » celle à qui je me confiais dans ma tête et parfois, quand j’osais, sur le papier.

- Votre endroit préféré pour écrire : En tailleur sur mon canapé.

- Un rituel ou une habitude lorsque vous écrivez ? : Aucun. C’est l'écriture qui me convoque et pas le contraire. J’aimerais être disciplinée, écrire de telle heure à telle heure, accompagnée d’une tasse de thé, toujours le même, et m’étirer une fois le devoir accompli, satisfaite et rassasiée, mais ça ne se passe pas comme ça. Je suis aux ordres. Quand ça cogne à la porte, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, j’obéis.

- Le livre qui a pu vous inspirer pour devenir écrivain : Toujours Bonjour tristesse. Il a été le déclencheur, la gâchette. Même si beaucoup d’autres par la suite ont confirmé cette nécessité.

- Parmi vos ouvrages, au quel êtes-vous le plus attachée ? « La nuit, je mens » est mon premier roman publié et distribué. J’y suis donc particulièrement attachée puisqu’il marque mes vrais débuts d’auteur.

- Votre auteur préféré : Difficile de répondre à cette question. Celle qui remporte tous les suffrages est déjà citée plus haut, deux fois. Je pourrais passer pour une monomaniaque si j’insistais encore. J’aime Zweig, Duras, évidemment, et puis Decoin, Tesson, Coulon, Declercq, les deux Jack, Kerouac et London, et tant d’autres…

- Avez-vous des projets en cours ? Est-ce que vous pouvez nous en parler un peu ? Un prochain roman est bien avancé, et puis un autre, en parallèle, qui traitera d’un sujet qui me fascine : la mémoire, les souvenirs, en particulier ceux de l’enfance. Je ne sais pas le quel des deux aura le dernier mot en premier.

Mon avis très vite en ligne


Je remercie chaleureusement Cathy de m'avoir fait parvenir son ouvrage ainsi que les éditions Albin Michel.


Je la remercie également d'avoir bien voulu répondre à ces quelques questions afin d'apprendre à la connaître un peu plus, pour ma part cela me conforte dans mon envie de découvrir ce livre très prometteur !

mercredi 5 avril 2017

Le saut de la carpe


Le mercredi, c'est le jour des enfants, c'est bien connu !

Alors il est temps de vous parler d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ou si peu ...






Détails :

Auteur : Bruno Heckmann
Nombre de pages : 222
Editions : Incartades éditions
Genre : Contemporain


Résumé :
Une sourde angoisse me tordait les entrailles depuis que Virginie m’avait annoncé la veille : « Je suis en retard de trois jours. » Un comble, pour quelqu’un de si ponctuel. Le 11 septembre 2001, le monde s’effondre : Munch Karbonen apprend sa future paternité. Ce soi-disant heureux événement lui pendait au nez depuis sa reddition dans la guerre du Oui. Entre angoisse et exaltation, le voilà embarqué dans un voyage chaotique et parsemé de questions existentielles : comment imaginer élever son enfant quand on ne sait même pas ouvrir une bière avec un briquet ? Le petit de l’homme est-il un loup pour l’homme ? Vaut-il mieux avoir une fille ou un garçon ? Un protocole est-il nécessaire pour le choix du prénom ? Une femme enceinte est-elle encore excitante ? Comment annoncer la nouvelle à ses potes d'enfance ? Davantage préoccupé par son nombril que par celui de sa femme, Munch se souvient aussi de son adolescence et s’interroge : comment devenir père à son tour quand on a été tôt privé du sien ? Récit intime d’une aventure mêlant les rires et les larmes, Le Saut de la carpe est le second roman de Bruno Heckmann.



Mon avis :
J'ai ouvert ce livre avec mon expérience de maman en me disant que j'allais enfin savoir ce qui se passait dans la tête des hommes quand leur femme est enceinte. C'est vrai, on est un peu (beaucoup pour certaines) égoïstes quand on est enceinte. Et on ne regarde ou on ne s'arrête pas forcément sur les émotions de son conjoint. On ne pense pas à mal bien sur mais on se recentre sur nous, forcément !


Bruno Heckmann va donc s'employer à nous démontrer que la grossesse est un moment très particulier pour le papa aussi...


Munch est donc un jeune homme qui n'avait pas spécialement imaginer prendre un autre rôle que celui de jeune homme. C'est vrai, la vie est déjà pas si simple alors pourquoi vouloir se rajouter des contraintes, n'est-ce pas ? Mais c'était sans compter sur cette fameuse horloge biologique féminine ! Virginie sa femme va lui démontrer par A+B et même + C que ça va le faire...


Oui mais pourquoi ça ne lui semble pas si simple ? pourquoi il trouve à chaque fois le contre-argument ? pourquoi est-il si compliqué de sortir un minuscule "oui" ?


Alors on va suivre Munch durant toute la grossesse de Virginie, on va être avec lui dans les passages compliqués, on a envie de le prendre par la main souvent et par l'écriture de Bruno Heckmann on va revivre ces moments si importants dans la vie de futurs parents. Jusqu'au moment fatidique, le jour où tout bascule car toutes les théories élaborées pendant ces 9 mois vont tomber à l'eau en moins de 2 (point de vue du papa qui a vécu l'accouchement à la verticale contrairement à sa femme!).


J'ai aimé l'humour version second degré de Bruno Heckmann! Ses anecdotes font rire, vraiment ! Et au-delà de la grossesse, le narrateur nous glisse les fragments de sa vie qui font ses réactions d'aujourd'hui. On comprend mieux alors certaines situations.



L'auteur a su me captiver avec cet ouvrage qui pourrait être recommandé aux futurs parents...cela pourrait permettre de relativiser et dédramatiser parfois !


Au-delà de l'humour, les personnages sont très bien travaillés et mis en valeur, les traits de caractère sont accentués, notamment pour la femme et la mère de Munch, mais je trouve que cela profite au récit.


Et je suis persuadée que nombre de personnes se reconnaîtraient dans ce livre.


C'est une lecture pétillante, dynamique également toute en finesse et je me suis surprise à ressentir un peu de nostalgie aussi car durant ma lecture, régulièrement des souvenirs me sont revenus en mémoire... et pour ceux qui voudraient devenir parents, je conseille aussi ce livre. En toutes circonstances de la vie, il faut réussir à avoir de l'humour, et souvent le second degré est super utile !



Quelques infos sur l'auteur




Originaire de l'Est de la France, Bruno Heckmann, trente-sept ans, vit aujourd'hui à Chambéry. De l'école à l'université, en passant par le lycée, il a pratiqué le football avec passion et participé à de nombreux matchs. Depuis quelques années, il a renoué avec la compétition officielle, dans le cadre du championnat interentreprises, en signant un contrat au FC Métropolitain, émanation de la Communauté d'agglomérations grenobloise.

mardi 4 avril 2017

Vous prendrez bien un dessert ?


Après avoir découvert Sophie Henrionnet dans "Tout est sous contrôle", j'ai eu envie de lire cet autre livre :


Détails :

Auteur : Sophie Henrionnet
Nombre de pages : 188
Editions : Daphnis et Chloé
Genre : Contemporain


Résumé :
Paul, Charles, Nicolas, Louise, Eléonore, Jeanne et les autres appartiennent à une même famille. Réunis dans un chalet pour fêter à la fois Noël et l'anniversaire de Louis, le patriarche, ils racontent tour à tour le huis clos dans lequel ils se retrouvent, le temps d'une soirée, coincés par la neige. Ouverture des cadeaux, ivresse, retrouvailles, guirlandes et cotillons, la magie de Noël opère jusqu'à ce que les vieux démons, les secrets et les cadavres dans le placard fassent irruption. Un roman à la Festen, à la fois cruel, acide et drôle.



Mon avis :
Sophie Henrionnet nous présente dans cet ouvrage une famille. La famille Labarre pour être précise dans laquelle évoluent 13 membres. Enfin 13 membres qui interviennent chacun à leur tour dans l'histoire. Il y a les jeunes, les moins jeunes, les très anciens et notamment le patriarche qui à l'occasion de Noël fête en même temps son anniversaire. Ils vont devoir cohabiter ensemble durant une soirée car la neige a fait son apparition. Vont alors s'enchaîner moments comiques et moments bien plus pesants et cela formera de nombreuses anecdotes pour les années à venir.


Chaque personnage donne sa version de la soirée et j'ai adoré ! Evidemment, il faut bien s'imprégner du nom de chacun pour s'y retrouver dans la "hiérarchie" familiale mais vraiment je trouve que donner la parole à chacun est une idée géniale. On se retrouve donc comme une petite souris qui observerait le monde cachée dans sa petite maison. J'avais la sensation d'être dans la pièce et de me laisser porter par les conversations, les remarques, les reproches, les attaques frontales et celles qui prenaient un chemin lent et tortueux pour frapper au moment le plus adéquat. Bref, une belle scène avec des "acteurs" au top. Les caractères de chaque personnage sont bien travaillés jusque dans les moindres détails ce qui en fait un livre plutôt abouti.


En lisant ce livre, on se dira tous qu'on reconnaît un ou plusieurs membres de nos familles, voire notre famille entière. C'est ce qui fait que je me suis attachée à cette famille car finalement tout le monde s'y retrouve. Les tensions sont palpables, les res(sentiments) aussi et parfois les pensées sont cachées par un sourire qui se veut sincère mais qui à la moindre faille s'effrite !


Ce qui m'a surprise est la fin car avec l'humour au second degré utilisé par Sophie durant cette réunion familiale je ne m'attendais pas à être étonnée et touchée ! Je suis d'ailleurs restée un peu sur ma faim mais peut-être que nous retrouverons certains personnages dans de futurs livres.


Je suis ravie d'avoir retrouvé Sophie Henrionnet dans un registre différent de "Tout est sous contrôle" et je confirme que j'aime sa plume. Les mots sont bien choisis, les rebondissements bien posés, le style est plutôt percutant et fait réagir donc une bonne recette pour moi !


Je vous conseille ce livre si vous voulez passer un bon moment !


Quelques infos sur l'auteur



Sophie Henrionnet a 30 ans passés, une imagination débordante et une légère tendance à l’hyperactivité.
Elle aime lire et inventer des histoires tantôt courtes, tantôt longues, comiques, cyniques ou dramatiques, en fonction de son humeur, du sens du vent, et du nombre de thés ou de mojitos bus dans la journée. Dans une autre vie elle a également été chirurgien-dentiste.

Bibliographie
Romans :
Drôle de Karma!  (City – 2014)
Vous prendrez bien un dessert? (Daphnis et Chloé – 2015)
Tout est sous contrôle – Le tumultueux quotidien d’Olympe McQueen (Charleston – 2016)
Qui veut la peau d’Anna C ? (City – 2017)
Jeunesse :
Il était deux ou trois fois. (Zethel – Mai 2016)
Les Mondes de l’Arbre – Céleste et la Prophétie (T.1) (playBac – Janvier 2017)
Humour/Blog Sixinthecity
M comme Maman a bien mérité un petit mojito. (Editions Tut Tut – 2015)


Et info de la semaine : elle sera présente au Printemps du livre de Montaigu le week-end
du 8 et 9 avril (j'ai hâte de la revoir)