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mercredi 28 septembre 2016

Le club des pipelettes


Avec Romane, on aime découvrir de nouveaux livres.
En faisant notre petit tour à Cultura, elle a repéré ce livre :







Détails :

Auteur : Orianne Lallemand
Illustrateur : Florence Guittard 
Nombre de pages : 32
Editions : Auzou
Genre : Jeunesse


Résumé :

Anouk, Violette et Léonie forment le club des Pipelettes de la classe de Mme Cerise. Unies comme les doigts de la main, les filles sont inséparables et de vraies chipies. Anouk, découvre qu’elle a des pouvoirs magiques. Ses amies ne la prennent pas au sérieux jusqu’au jour où elle fait disparaître la maîtresse sous leurs yeux !    





L'avis de Romane :

" J'adore trop quand Anouk fait apparaître une patate sur le nez de son frère et surtout le bol de chantilly aussi.

Anouk a de la chance de faire de la magie car elle peut faire ce qu'elle veut. "

A la question : Si tu pouvais faire de la magie, que ferais-tu ?
Romane a répondu : Je ferai parler Calimero et Duchesse (nos chats)

Mon avis :

J'ai découvert un livre très bien fait pour Romane, encore un peu long pour elle car il y a beaucoup moins d'image mais nous avons comme ça l'occasion de commencer un livre un jour et le terminer le lendemain.

L'histoire est sympa, la magie donne une autre dimension à la lecture pour Romane. Souvent nous lisions des histoires qui demandaient moins d'imagination et donc cette fois-ci nous avons pu laisser libre cours à nos idées farfelues ...

J'ai aussi découvert que l'auteur écrivait la série du "Loup" donc je suis convaincue à 100 %.

Elle a adoré et comme samedi je vais chez Cultura pour le groupe des Cholecteurs, elle m'a donné l'ordre de lui en trouver d'autres !
Pour une fois j'ai envie de lui obéir !





jeudi 22 septembre 2016

M pour Mabel


Pour une opération spéciale de Masse critique du site Babelio, j'ai reçu ce livre :











Détails :



Auteur : Helen Macdonald
Nombre de pages : 400
Editions : Fleuve Editions
Genre : Autobiographie


Résumé :

Enfant, Helen rêvait d'être fauconnier. Elle nourrit des années durant son rêve par la lecture.
Devenue adulte, elle va avoir l'occasion de le réaliser.
De manière brutale et inattendue, son père, journaliste qui a marqué profondément sa vision du monde, s'effondre un matin dans la rue.
Terrassée par le chagrin, passant par toutes les phases du deuil, le déni, la colère, la tristesse, Helen va entreprendre un long voyage physique et métaphysique. Elle va se procurer un rapace de huit semaines, le plus sauvage de son espèce, Mabel. Réputé impossible à apprivoiser. Elle va s'isoler du monde, de la ville, des hommes. Et emprunter un chemin étonnant.
« Des clairières. Voilà ce qu'il me fallait. Peu à peu, mon cerveau retrouvait ses points de repère et reprenait possession d'espaces inutilisés depuis des mois. Je passais ma vie depuis si longtemps dans des bibliothèques et des salles des professeurs, à fixer des écrans d'ordinateurs, à corriger des essais et à traquer des références universitaires. Ceci était une tout autre chasse. Ici, j'étais un tout autre animal. »







Mon avis :

Ce livre a reçu 2 prix littéraires lors de sa sortie en 2014, le Costa book award et le prix Samuel Johnson. Autant dire que je m'attendais à lire un livre particulièrement passionnant. Le thème m'était complètement inconnu mais ce n'est pas la première fois que je découvre des domaines inexplorés.

Effectivement dès le début on découvre ce que sont les rapaces et notamment l'autour, un rapace réputé très difficile à apprivoiser et compliqué à dresser. Ainsi on a de nombreux passages techniques concernant le quotidien de ces oiseaux et cela m'a ennuyée. Non pas que les oiseaux ne m'intéressent pas mais il y avait trop de détails. Je pense que ces passages sont pour les amateurs et / ou professionnels du domaine un formidable moment de lecture.

Pour ma part, j'ai plus aimé les passages ou l'auteur évoque ses souvenirs d'enfance avec son père décédé brutalement et de qui elle tient sa passion pour les rapaces. Elle a voulu continuer à le faire vivre au travers de l'élevage de l'autour et pour se lancer un défi personnel. Ces passages là sont plutôt intéressants et instructifs, je vous mets un extrait qui m'a plu dans ces passages.






Je pensais que le livre serait plus "nerveux" dans son évolution mais ce n'est pas le cas.

C'est dommage car il était prometteur mais je n'ai pas accroché... tant pis pour moi !

Et un grand merci à Babelio et Fleuve Editions pour m'avoir permis de me faire mon avis sur cet ouvrage !

lundi 19 septembre 2016

Le Carré des allemands


Nouvel épisode des "68 premières fois" :






Détails :

Auteur : Jacques Richard
Nombre de pages : 144
Editions : de la Différence
Genre : Contemporain


Résumé :


C'est un portrait double que dresse en cinq carnets brefs celui qui dit « je » dans cet étrange et envoûtant roman. Le fils parle de son père : « Qu'a-t-il fait à la guerre, Papa ? – Il s'est engagé à dix-sept ans. Il ne faut pas parler de ça. » Et à travers le père, le fils parle aussi de lui : « Tous les moi que je suis, enchâssés l'un dans l'autre depuis le tout premier. »

Au fil de phrases courtes saisies entre des silences, s'écrit l'histoire d'un homme, ni pire ni meilleur que tant d'autres, happé par l'Histoire, entraîné à tuer sans savoir s'il a vraiment choisi.

Ce « Journal d'un autre » pourrait bien être le « Journal de tous les autres » et ce n'est pas la moindre prouesse de ce livre dense et poignant.









Mon avis :


L'aventure des 68 premières fois est riche en émotions en tout genre !

Ici on se retrouve dans un coin sombre, très sombre de l'Histoire. La seconde guerre mondiale, on le sait, a fait de nombreux dégâts. Dans ce livre l'auteur livre le témoignage de personnes (le narrateur n'est pas clairement défini) dont un enfant qui évoque l'engagement de son père dans les Wafen SS. C'est assez particulier et plutôt dérangeant par moments car on ne sait pas exactement qui écrit. J'ai eu du mal parfois à m'y retrouver mais le sujet central était lié à la transmission d'un passé compliqué dans un contexte historique chargé.

Comment peut-on transmettre mais aussi recevoir un si lourd passé ? Les descendants sont "obligés" de subir les choix de leurs aînés et certains sont douloureux, et reviennent sans cesse hanter les familles.

Ce livre m'a marqué car il fait état de choix que je ne comprends pas mais à la fin de la lecture on se rend aussi compte que parfois les décisions s'imposent et ne dépendent pas de nous.

Un livre qui laisse perplexe.

J'ai du mal à dire que j'ai aimé ou pas car l'écriture est belle et marquante, pour le reste il m'a fallu prendre du recul et digérer ! J'aime les écrits qui évoquent la Seconde Guerre Mondiale car j'ai envie de comprendre, d'analyser comment le Monde en était arrivé à être en guerre. Je suis ravie d'avoir découvert celui-ci car il me permet d'avoir une autre approche.



mardi 13 septembre 2016

Conversations avec mon chat

Un grand merci aux éditions Presses de la Cité pour m'avoir envoyé ce livre :





Détails :

Auteur : Eduardo Jauregui
Nombre de pages : 352
Editions : Presses de la Cité
Genre : Contemporain


Résumé :

Sara a presque quarante ans et des tas de problèmes... jusqu'au jour où elle rencontre un chat qui parle. Chaque matin, Sara se réveille avec la nausée. Enceinte ? Impossible, cela fait bien trop longtemps que son compagnon ne l'a pas approchée. Surmenée ? Plus probable. D'ailleurs, le matin même où elle doit présenter un dossier important au travail, elle se met à avoir des hallucinations : Sybille, un drôle de chat abyssin, vient frapper à sa fenêtre et lui parle. Et pas pour dire n'importe quoi ! L'animal lui pose des questions étonnamment sensées : est-elle vraiment heureuse ? Qu'attend-elle de la vie ? La psychatnalyse commence !



Mon avis :

Mes deux passions réunies, c'est une belle aubaine ! J'étais ravie de recevoir ce livre à la couverture reposante et à la quatrième de couverture prometteuse.

Et je me sens moins seule, oui mes chats parlent aussi. Non je ne comprends rien mais peut-être que je n'ai pas eu le même décodeur que Sara qui elle a su entrer pleinement dans la relation avec son chat Sybille.

Effectivement, lorsque Sibylle apparaît et surtout parle, on est surpris. Mais on s'habitue vite à ses bons conseils. Elle guide Sara vers les réponses aux questions qu'elle ne se pose pas encore mais qui vont changer sa vie. Tout sera remis en cause mais quel effet ! On découvre Sara dans un moment plutôt compliqué de sa vie et on la suit dans son cheminement personnel vers un nouveau bonheur. Tout est possible quand on accepte d'ouvrir les yeux et se laisser guider par ce qui nous entoure. Sara a eu du mal à lâcher prise et laisser Sybille lui montrer le chemin mais finalement une jolie relation est née et a permis à Sara de découvrir sa vraie nature. L'ensemble du livre est réussi car je n'ai pas eu de moments plus ennuyeux que d'autres, j'ai apprécié les conseils, les idées de Sybille pour se reconnecter à l'univers d'une manière moins matérialiste.

J'ai souvent comparé Sybille à mes chats. Ils sont souvent près de moi quand il faut et j'ai la chance (ou pas) d'avoir deux pipelettes !

J'ai passé un super bon moment de lecture, c'est un livre optimiste et qui donne envie d'aller rejoindre Sara et Sybille pour une balade en pleine nature et savourer l'instant présent ! Un livre feel-good juste comme il faut. Il y a des moments de doutes, des moments de tristesse, mais surtout il y a des moments de joie et d'amour.

Un grand merci aux Presses de la Cité pour ce super moment de lecture.

mercredi 7 septembre 2016

Le monde entier

J'ai continué l'aventure des "68 premières fois" avec ce livre :




Détails :

Auteur : François Bugeon
Nombre de pages : 176
Editions : du Rouergue
Genre : Contemporain


Résumé :

« Chevalier préférait aller à son travail en Mobylette quand il faisait beau, et il portait toujours le même casque, orange, sans visière. Ce jour-là, il avait sur le dos une chemise à manches courtes que le vent de la course faisait flotter autour d’un genre de bermuda. De loin, on voyait d’abord le blanc livide de ses mollets, puis son ventre laiteux que la chemise découvrait par saccades. »
Il n’y a pas de femme dans la vie de Chevalier, pas qu’on sache en tout cas. De même qu’il n’y a pas beaucoup de tendresse entre sa mère et lui. Pourtant, il n’a jamais eu l’envie d’aller s’installer ailleurs que dans ce village où il a grandi, où il aime aller pêcher dans les étangs, avec son vieux copain Ségur. Jusqu’à ce soir d’août où son chemin a croisé une voiture renversée sur le bord de la route…
Dans ce premier roman d’une grande délicatesse, François Bugeon saisit une vie au moment où elle bascule.



Mon avis :

De nouveau un livre que je n'aurais surement pas lu sans les 68 premières fois et ça aurait été dommage. La couverture ne m'apprenait pas beaucoup de choses sur ce qu'il y avait à l'intérieur...

L'histoire nous raconte la vie quotidienne, la routine de Chevalier qui vit seul. On ne comprend pas trop d'ailleurs car il est gentil, serviable (trop peut-être) et doux. On n'est pas embarqué tout de suite dans l'histoire puisque rien ne laisse présager que la vie de Chevalier puisse basculer.

Jusqu'à ce moment où le destin se met en marche et décide de bousculer les habitudes de tout ce petit monde qui gravite autour de Chevalier.

Une jeune fille débarque donc dans sa vie et là c'est un peu le chamboulement. Les habitudes sont mises à rude épreuve, les caractères de certains se dévoilent, les sentiments aussi.

C'est ce tour de force de François Bugeon qui fait qu'on s'attache à l'histoire. Je me suis un peu surprise à trouver ce livre super alors que ce n'était pas gagné et puis l'écriture et l'histoire ont eu raison de moi. Je n'en fais pas un coup de cœur mais il me laisse un très bon souvenir de lecture.

Je vous recommande ce premier roman.


vendredi 2 septembre 2016

Giboulées de soleil


68 premières fois, épisode 12 :







Détails :

Auteur : Lenka Hornakova Civade
Nombre de pages : 340
Editions : Alma Editeur
Genre : Contemporain


Résumé :


Dans un style ample et tendre et des dialogues presque naïfs, Lenka HORNÁKOVÁ-CIVADE relate dans ce premier roman l’histoire d’une lignée de femmes bâtardes en Tchécoslovaquie de 1930 à 1980. Elles s’appellent Magdalena, Libuse et Eva et partagent le même destin : de mère en fille elles grandissent sans père. Mais de cette malédiction, elles vont faire une distinction. Chacune a sa façon, selon sa personnalité, ses rêves, ses lubies, son parler et l’époque qu’elle traverse. Malgré elles, leur vie est une saga : Magdalena connaîtra l’annexion nazie, Libuse les années camarades et Eva la fin de l’hégémonie soviétique. Sans cesse des imprévus surgissent, des décisions s’imposent, des inconnus s’invitent. À chaque fois, Magdalena, Libuse et Eva défient tête haute l’opinion, s’adaptent et font corps. Au fond, nous disent-elles, rien n’est irrémédiablement tragique, même les plus sombres moments. Ces héroïnes magnifiques, Lenka HORNÁKOVÁ-CIVADE les magnifie encore par son écriture solide et douce, brodée, ourlée, chantante. Moqueuse aussi lorsque la kyrielle de personnages secondaires – paysans, apparatchiks, commères… le requiert.







Mon avis :

Ce livre présente le portrait de 3 femmes nées en Tchécoslovaquie à des époques différentes. Une lignée de femmes de caractère, qui n'ont pas de repères masculins dans leur entourage puisque le Père est inexistant pour chacune d'elles. Elles vivent selon leurs époques, avec courage, envie et solidarité. L'union fait la force comme dit le proverbe !

Avec ce livre je suis partie dans un autre pays, un pays totalement inconnu. Ces 3 femmes m'ont fait découvrir un nouvel univers et aussi 3 caractères plutôt affirmés.

J'aime ces livres où la femme et son humilité est mise en avant. Etre née de père inconnu est pas ce qu'il y a de plus évident pour démarrer dans la vie mais elles ont su en faire une force et presque une fierté. Elles devront faire des choix mais gardent toujours en tête de trouver le positif malgré la situation.

L'écriture est particulièrement jolie, les phrases s'enchaînent avec fluidité, les propos sont limpides. On ne dirait pas que l'auteur est en France seulement depuis les années 90 tellement son phrasé est agréable, précis et très juste.

Une bonne lecture !